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Un visiteur
0,5
Publiée le 1 juillet 2011
On a l'impression de voir 1 caricature des films français qui se font en ce moment, c'est à dire lenteur, dialogues soporifiques longs et ininteressants de personnages depressifs, malades qui s'interrogent sur le sens de leur vie.C'est le genre de film que l'on met pour faire la sieste.
Premier long-métrage (après un court-métrage en 2006) pour Axelle Ropert qui s'essaie (avec pertes et fracas) au drame familial pseudo mélancolique. Affublé d'un scénario peu passionnant, d'une mise en scène inexistante et contemplative, jamais son récit ne parviendra à convaincre, encore moins à tenir en haleine. Inintéressant de bout en bout, digne d'un très mauvais téléfilm !
Totalement soporifique, lent et joué par des acteurs peu concernés. Bideau fait du bideau. On renonce très rapidement à suivre une histoire sans intérêt. Un maire juif askhénaze avec un accent belge dans une petite commune bourguignonne, on demande à voir. Visiblement, on n'a pas recherché le réalisme. pas l'humour non plus, à moins que boire du champagne dans un cimetière soit une bonne blague irrésistible. A éviter!
Je vous avouerai que j'ai pas tout compris, je ne sais pas si c'est le but, mais si ça l'est, c'est réussi. Les acteurs sont parfois un peu bizarres dans leurs réactions comme si ils apprenaient vraiment par coeur le dialogue mot à mot. La bande originale est sympa et l'ambiance intéressante mais il manque cruellement de pas mal de choses pour en faire un bon long métrage. Et dire que c'est une comédie, c'est carrément déplacé, c'est un drame, un point c'est tout. 11/20.
Premier film tout à fait réussi. Ca aurait pu être un n-ième film français nombriliste et verbeux. C'est beaucoup plus intéressant que ça. Le film tourne autour de Simon Wolberg, juif ashkenaze, ô combien intégré à la vie sociale puisque maire apprécié de sa ville. Simon Wolberg est aussi un mari aimant mais cocu, un père aimant mais un peu largué. Il est de ces héros ordinaires qui bossent, vivent, rient et pleurent, alors que le crabe les ronge. Tout cela est décrit avec une grande sensibilité, sans pathos et sans blabla inutile. C'est à la fois léger et profond et ça c'est suffisamment rare dans le cinéma français pour être apprécié.
Il est parfois difficile de comprendre l'enthousiasme d'une certaine partie de la presse pour un film : "La Famille Wolberg" en fait incontestablement partie. Histoire banale à peine relevée par le fait que la famille soit juive ou encore que le père soit le maire de la ville, interprétation laborieuse et sens du rythme défaillant... Les motifs d'agacement et de déception sont au final légions, cette impression atteignant même son paroxysme lors d'un final gnangnan à souhait et infiniment moins émouvant qu'il ne l'aurait pu l'être. Reste que malgré tout, il y a quelque chose d'insolite, de légèrement inattendu parfois dans cette "Famille Wolberg" qui fait que, malgré l'échec global, le film garde tout de même toujours une petite personnalité... Insuffisant toutefois, et comme vous l'aurez bien compris, vous avez sans doute beaucoup mieux à faire que de vous imposer les problèmes de tout ce petit monde... Dispensable.
"La Famille Wolberg" est une excellente surprise. Un moment de vie très touchant. On est très ému surtout par le père. François Damiens sait être sérieux. Ce film le montre. Il nous touche au plus profond de notre être en abordant le thème de la mort de façon brutale. Le discours du père à l'anniversaire de sa fille est très émouvant. Comme la rencontre entre le blond et le père sous la pluie. C'est beau, c'est touchant. Rares sont les films très touchant. Pas de pathos, le film est juste et montre bien les doutes que l'on peu avoir lorsque l'on essaye de paraitre fort. Mais il parle aussi et surtout de la famille de manière globale, dans son ensemble, des relations frère/sœur, père/mère, du départ des enfants et de la continuité du couple dans le temps pour ne pas dire de la pérennité du couple. Thèmes éculés, certes, mais toujours important ! Il avait donc toutes les qualités pour être un excellent métrage. Cependant, le jeu d'acteur n'est pas toujours crédible et les paroles sont aussi fluides que la lecture d'un texte par un enfant de CM2 cela concerne surtout Valentin Vigourt et un peu Leopoldine Serre, pourtant deux acteurs qui n'en sont pas à leur premier film. Et le jeu des acteurs est très important dans un film, c'est le point le plus négatif de celui-ci, mais ne concerne pas ni François Damiens ni Valérie Benguigui. La bande originale est quant à elle excellente, entre blues et soul ! Superbe ! La Famille Wolberg" est très touchant, mais parait avoir été fait un peu trop rapidement.
Il est vrai qu’on pourrait s’attacher à cette famille, et qu’on aimerait l’admirer sous tous ses angles. Mais le film ne permet pas cela, il laisse un écran invisible qui bloque le passage aux spectateurs. On ressent de l’émotion dans chaque personnage, mais celle-ci refuse de jaillir pour laisser place aux sentiments. «La famille Wolberg » ne travail pas assez le style et se contente simplement d’effleurer le sujet de la famille.
Alors qu’elle semblait vouloir, en guise de premier long-métrage, signer un mélange original entre mélodrame et comédie décalée, Axelle Ropert nous a pondu un coup d’essai d’ores et déjà datée et sinistre. Avec son écriture trop littéraire, son absence de rythme, ses interprétations désincarnés et sa mise en scène contemplative, rien ne donne envie de s’intéresser un tant soit peu à cette famille trop ordinaire pour mériter un film. Dénué de crédibilité et de chaleur humaine, le long-métrage clairement inabouti fait pire que ne rien nous raconter, il donne à François Damiens et à Valérie Benguigui des rôles fades dans lesquels ils ne peuvent que décevoir.
C'est une des tres bonne surprise de cette année avec une tres grande interpretation de françois damiens.diffuser dans trop peu de salles, allez y vous ne le regretez, en plus on a le plaisir de revoir le regreté jocelyn quivrin.
Des dialogues tellement écrits que cela ôte toute crédibilité au propos (par ailleurs déjà gâté par des personnages eux-mêmes littéraires jusqu'à la caricature). Film vaguement rohmérien (très vaguement à vrai dire), ampoulé et terriblement ennuyeux ! Une étoile cependant pour sauver la distribution : François Damiens particulièrement, montrant un vrai potentiel dramatique, et la radieuse Valérie Benguigui.
La critique est facile, mais l'art est difficile. Voila pour Axelle Ropert. J'ai été extrêmement surpris par ce film, et dans le mauvais sens du terme. Le scénario avait le mérite d'être bon, mais c'était sans compter sur un casting complètement à coté de la plaque ainsi qu'un découpage qui ferait froid dans le dos à n'importe quel étudiant en cinéma. Valentin Vigourt est à mourir de rire tellement son jeu est pauvre et caricatural, tout autant que Léopoldine Serre, qui joue une ado de 18 ans en plein bourgeonnement, alors qu'elle en fait 12. On regrette donc ces choix incompréhensibles de la réalisatrice, qui n'a sans aucun doute pas su diriger ses acteurs (ni mettre en scène son film). Ulong-métrage tout à fait mauvais, donc, qui prétendait à s'élever à la hauteur des critiques d'Axelle Ropert, et qui finalement ne convint personne. Notons tout de même les quelques points positifs : Serge Ozon dans son rôle d'oncle marginal, et Jocelyn Quivrin en amant sans illusions.
Une belle scène : Quand l'oncle explique à son neveu sa vision de la vie, le passage du bon au mauvais coté.
La scène ridicule : Quand Léopoldine Serre répond à son partisan "Moi je ne suis pas mélancolique", et elle arrache le papier peint de sa chambre d'enfant... On avait compris l'idée, pas besoin de montrer 2 fois la même chose ! Et le formidablement pompeux : "je t'aime !" Puis le regard horrifié de la jeune fille... ridicule.
Résumé : Les quelques belles scènes du film ne suffisent pas à camoufler les excès de mélancolie qui glissent inévitablement le tout dans la caricature grossière. Un grand manque de subtilité.
Plus un spectacle pompeux qu'un film, je lui aurait mit une demi étoile de plus s'il n'était pas aussi prétentieux. Ceci fait ressortir d'autant plus certains défaut assez flagrant de réalisation... Le film prend sans arrêt des directions différents, tantôt bonne, tantôt mauvaise. Et encore une fois, je serais beaucoup plus clément s'il ne transpirait pas cette affirmation : je vous délivre une vérité ! Surtout sur des thèmes aussi usés...
« Dommage ». C’est le mot qui vient à l’esprit en quittant la séance. Dommage, car oui, faire un si mauvais film, c’était loin d’être inéluctable. Axelle Roppert a participé aux scénarii de Bozon. Certes, même si on s’attend à changer d’univers, on n’est pas forcément préparé à tant d’inconsistance. Tout d’abord, le titre. Ca sonne vaguement comme « la Famille Tenenbaum », sauf que, chez Wes Anderson, le judaïsme n’est jamais évoqué. Pour Axelle Roppert, donner une religion à des personnages, c’est accumuler les clichés… les maladresses scénaristiques s’accumulent, si bien que certaines blagues frôlent le « politiquement correct » dans un film où tout est pourtant lisse. L’histoire est simple : la crise au sein d’une famille où tout va bien. Le sujet n’est pas nouveau…et la manière de le traiter, non plus. Les acteurs sont exaspérants de cabotinage, rien ne sonne juste, mais rien ne sonne assez harmonieusement faux pour qu’il s’agisse de second degré. Le spectateur, las, finit par espérer que le cancer du père l’emporte vite, pour ne plus entendre parler de ce mauvais téléfilm. Notons tout de même la merveilleuse photographie de Céline Bozon, qui permet de faire étinceler quelques moments du film, même si elle ne peut le sauver.