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Gonnard
248 abonnés
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0,5
Publiée le 2 novembre 2010
Caricaturant jusqu'à la démesure l'opposition entre la jet set parisienne et la vile populace banlieusarde, "Tout ce qui brille" ne fait vraiment pas dans la finesse. Les deux héroïnes enchaînent les insultes et les grossièretés, aboyant littéralement sur tout ce qui bouge. Affublées de survêts dix fois trop larges, bien sûr, stéréotype oblige. Vous comprendrez aisément pourquoi le film n'est pas des plus agréables à regarder et surtout à entendre, sauf pour les masochistes qui affectionnent les disputes et les noms d'oiseaux. Le scénario est invraisemblable et peu intéressant, avec le classique triptyque 1) tout va bien, 2) la descente aux enfers, 3) tout redevient magnifique. Autant dire qu'on est loin d'être accroché au fauteuil avec anxiété, se demandant comment l'histoire va se terminer. Bref, avec "Tout ce qui brille" on évolue dans les abysses du cinéma comique français.
Une comédie banlieusarde qui se laisse regarder mais ne laissera pas un souvenir impérissable. Tout ce qui brille n'est pas du grand cinéma mais il a le mérite de dépeindre avec tendresse une histoire d'amitié. Le scénario recèle quelques bonnes trouvailles et moments d'émotions mais dans l'ensemble c'est sans surprise et parsemé d'incohérences scénaristiques. Le casting est très inégal : Nakache et Ledoyen s'en sortent avec les honneurs mais Lamy est aussi insupportable que Payet transparent. Seule la sublime Leïla Bekhti irradie. J'ai aussi eu du mal à m'identifier aux aspirations des protagonistes, à accepter l'idée que le seul moyen évoqué pour s'en sortir, quitter la banlieue, s'extraire de sa condition soit l'argent (le film n'évoque pas une fois les études ou l'école). Une scène m'a particulièrement dérangé et notamment parce que c'est celle où les deux filles sont les plus heureuses, les plus complices. A la Défense elles extorquent de l'argent aux cols blancs en prétendant faire de l'humanitaire puis vont les "claquer" sur des pompes à 300€. Le message envoyé est désolant : à la fois sexiste, égoïste et témoignant d'une jeunesse artificielle qui rêve avant tout de symbole et d'apparence. Je ne dis pas que Tout ce qui brille est mensonger : cette situation est plausible mais on peut aussi considérer que de par son positionnement "divertissement avec message" (amitié vs argent, fracture sociale, banlieue réaliste etc) le film de Nakache se part d'une responsabilité qu'elle échoue à assumer et contribue à faire croire que le paraitre, l'argent, le luxe sont à la base d'un moment de vie réussie.
Le premier film de Géraldine Nakache et d'Hervé Mimran est sans nul doute une réussite et une grosse surprise de l'année 2010. Nominé aux Césars dans la catégorie meilleur premier film mais défait par "Gainsbourg, vie héroïque", cette comédie est touchante de réalisme et de sincérité. On sent une complicité folle entre Leila Bekhti (meilleur espoir féminin aux Césars 2011) et Géraldine Nakache qui se partagent toutes les deux les rôles principaux de deux jeunes banlieusardes qui tentent tant bien que mal à sortir d'un environnement pour lequel elle ne pensent pas être faites. Le scénario n'a rien d'exceptionnel, c'est un peu la seule chose qu'on pourrait reprocher aux réalisateurs (qui ont également écrits le scénario). Mais au delà de ça, on ne s'ennuie pas, c'est drôle, émouvant, touchant. Ce film a vraiment beaucoup de qualités.
Première réalisation pour l’actrice Géraldine Nakache (qui coréalise avec Hervé Mimran) une comédie touchante et revigorante. Tout ce qui brille (2010) nous offre enfin un tout autre visage de la banlieue parisienne, finis les clichés de l’insalubrité, des zonards, de la racaille, celle-là, il y fait bon vivre et on y fait la connaissance de deux amies, qui sont comme des sœurs et qui ne rêvent que d’une chose, vivre la belle vie lors des soirées nocturnes parisiennes. Fréquentant les club trendy et autres concept-store, en passant par les bobos et autres métrosexuels de la capitale, le monde des strass, paillettes et bourgeoisies leur montent vite à la tête et leur entente si sincère, va en prendre un sacré coup ! Scénario original et distribution au diapason avec un trio d’actrices hors-pair (Leïla Bekhti, Géraldine Nakache & Audrey Lamy). Situations hilarantes ou touchantes et salves de répliques amusantes, l’ensemble fonctionne sur toute la durée, chose assez rare pour une comédie Française.
Une demie étoile pour la forme... Beaucoup trop caricatural!!! Le scénario se résume en un mot bien récurrent, (inutile de le préciser)opérant une vision quelque peu niaise, limite débile, vulgaire, et avide de sens de la jeunesse de banlieue... J'ai failli décrocher au bout de 20 minutes... Mais je voulais voir jusqu'où une telle idiotie pouvait aller... Et j'ai bien fait, ma critique n'en a été que plus sévère... On ne s'improvise pas réalisateur ou scénariste. De plus c'est très mal joué, tellement mal joué qu'on n'y croit pas.... Mais où est donc passé notre Septième Art???!!!
De la vulgarité, de l'incorection et aucun respect des gens voila a quoi ce résume le film.J'ai beau avoir 30 ans et ne pas etre issue d'un millieu aisé je ne me recconnais pas dans ce film.
Film d une platitude extrème : dialogues d une grande pauvreté, jeu d acteur d une medioctité... Sujet pour ado de banlieue. Caricatural à souhait avec encore la meme litanie contre les "riches" mechants et les pauvres attachants... Lamentable d avoir pu trouver un financement pour un tel dechet... De plus, belle morale (involontaire) du film : ne faites pas confiance aux jeunes immigrées de banlieue mensonges, vols, trahison d'amie etc) !!!