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Ismail33
16 abonnés
622 critiques
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4,5
Publiée le 17 octobre 2010
Qui a dit que les japonais faisaient que du mangas. Le scénario de Kunio Kato montre la solitude d'un homme qui le ronge par les abyss de l'eau, l'art de ce court métrage, est tout simplement magnifique, on est en apné.
Dans une ville totalement immergée, un viel homme résiste à la montée des eaux en posant à chaque fois des briques au-dessus de son toit afin de pouvoir s'y réinstaller. Vient un moment ou il perd sa pipe au fond de l'eau, il décide alors de s'acquérir une tenue de plongée pour la récupérer. En descendant, des tas de souvenirs vont refaire surface, le voilà en pleine nostalgie. Un court métrage touchant, je regrette légèrement que le réal Japonais nous explique pas comment est arriver le cataclysme qui toucha cet ville. La Maison en petits cubes remporta l'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 2008.
L"histoire est original bien qu'elle fait grandement penser à "Là Haut" , le vieillard est éloquent et la musique de fond est en parfait adéquation avec l'habillage du film ... Peu en verve esthètiquement il paye son budget dérisoire sans jeu de mot, c'est laid mais le réalisateur s'en contrefiche ce qu'il voulait s'était émouvoir le spectateur ce qu'il réussit avec mention
J'ai préféré de loin tout de même Presto et son sympathique Lapin
Ce court-métrage asiatique a remporté un oscar dans la catégorie meilleur court-métrage d'animation, et c'est largement mérité. La qualité graphique est très bonne et le récit superbe. Cette histoire est assez triste, ça nous montre la vie et la vieillesse. J'ai l'impression que Pixar s'est un peu inspiré de ce court-métrage pour son film Up, magnifique long-métrage. En tout cas, je ne regrette pas d'avoir vu cette merveille.
La maison en petits cubes est un sublime court métrage, débordant d’idées et brillamment réalisé. L’animation est sobre, avec un style crayonné délicat, des formes simples, peu de contrastes de teintes, mais qui sert fort bien cette histoire mélancolique, où tout est déjà à demi-effacé, et où tout est d’une simplicité déconcertante. J’ai beaucoup apprécié ce travail audacieux qui suggère presque plus qu’il ne représente, en atténuant les contours. Le scénario repose sur une idée exceptionnelle, dont on ne se doute pas tellement à l’origine, et qui fait de ce film un métrage absolument lumineux et sensible. Revivant tous ces lointains souvenirs en plongeant dans les profondeurs jusqu’à ce qui fut sa première demeure, une vie défile, et on peu aisément s’imaginer à 80 ans, regarder soit même derrière soi en voyant une longue histoire, souvent riche en émotion. Ce film est un chef-d’œuvre de mélancolie, ce plaisir d’être triste soit en songeant aux moments de bonheurs disparus, soit en pensant aux moments de tristesse. En tout les cas magnifique idée. Je ne peux pas conclure cette critique sans parler de la musique qui, précisément, apporte un énorme plus à ce sentiment mélancolique. Le travail sur cette bande son est d’une délicatesse rare, et elle baigne vraiment l’ensemble d’une ambiance douce, chagrine, totalement en symbiose avec les images. En tout les cas bravo à cette équipe qui réalise là un chef-d’œuvre dans le genre du court-métrage, offrant une histoire sans parole qui dit beaucoup, et qui mériterait d’être encore plus connu. Il vaut 5, pas moins, et encore bravo pour ce plaisir d’un quart d’heure.
Très touchant. Pour pouvoir survivre à la montée des eaux, il y a deux choix: soit partir de chez soi ou... agrandir sa maison en hauteur! Et c'est cette deuxième possibilité que choisi notre retraité. Un jour il laisse tombé sa pipe qui traverse les différents étages. Et pour chacun d'eux il se remémore un souvenir, jusqu'à la rencontre de sa défunte épouse. Très touchant et surtout poétique, ce court-métrage met tout le paquet pour nous toucher. Sans compter la musique sublime. Il mérite son Oscar de meilleur court-métrage.