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stillpop
81 abonnés
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3,0
Publiée le 22 octobre 2011
L'histoire d'un obsédé sexuel alcoolique et frustré sinon aigri qui va trouver sa rédemption, enfin, à sa manière. Le mot méchant viendrait sans doute rapidement à l'esprit si l'on ne connaissait pas si bien le dessinateur. Il y a de très beaux moments et c'est correctement dessiné. Cependant on sent bien que le long métrage n'était pas forcément le format le plus approprié à la simplicité du postulat de base. Dommage, mais pas dommageable. Il fera mieux la prochaine fois !
Poétique, très souvent inventif, sans paroles, décrivant avec précision les travers de l'humanité. Un peu long quand même, malgré sa structure et son découpage.
Un sommet de vulgarité, dans une tonalité générale dépressive et terne. Le coup de crayon et l'animation sont certes intéressants mais ne permettent pas d'oublier l'indigence du scénario ou les clichés qui sont légion : le patron de bar évidemment grossier et cupide, le médecin également cupide (insistance du thème risible quand on sait que les parents de Bill Plympton sont banquiers!) ou le déprimé forcément alcoolique et fumeur... A éviter !
Excellent film d'animation. Le scénario est assez prévisible dans son ensemble mais émaillé de passages totalement fous, parfois trash (le fantasme de copulation avec un papillon géant est assez troublant), parfois plus poétiques ; ça part dans tous les sens, c'est vraiment de la folie furieuse et ça rend la fable, dans le fond assez convenue, très originale... côté animation, on voit que ça a été fait avec trois francs six sous (certains dessins semblent être encore au stade de croquis) mais ça ajoute finalement à l'expressivité extraordinaire des dessins de Plympton... c'est sombre, un peu brouillon, très nerveux, une petite merveille du point de vue des graphismes.
Un film sympa et original. Un homme mauvais, dans un monde a son image, qui représente bien son état d'esprit. Cela va des embouteillages, aux personnes du bar. Tout est sujet a une prise de tete, l’atmosphère est sombre et gris, et les personnes rencontrées ont toutes des rêves nées de frustrations du a la vie qu'ils mènent. Deux petites éclaircies, le petit oiseau qui chante a sa fenêtre le matin (quoi que un peu chiant on peut le reconnaître) et la femme du gérant du bar, qui a quand même des rêves d'un monde plus doux et eguaye. La paire d'ailes apporte de la beauté a ce monde, et de la bonté aussi. Elle force son propriétaire a faire le bien. La voir changée ce monde est très agréable. Cela attire aussi les convoitise et réveille de bats instincts, et on en est désolée. La métaphore utilisée pour illustré cette bataille, du bien dans un monde mauvais est très originale. Il en devient cool d’être bon, contrairement a tout ces films de nos jours qui veulent mettre en avant un coté sombre pour rendre plus bad ass.
Il faut parfois forcer les gens à être meilleur et quand ça arrive c'est quelqu'un d'autre qui prend votre place dans le rôle du méchant alors vous essayé de garder la main mais dans la jungle soit on est plus fort ou plus rusé.... mais au fond le bien gagne toujours sur le mal! Le bien et le mal revisité de belle manière!
Le coup de crayon de Bill Plympton est tout simplement magique. Le dessin est sombre, insaisissable, tout en ombres et en lumières et il en jaillit profondeur et poésie. Angel ne veut pas de ses ailes mais elle prennent l'ascendant malgré lui et nous emporte au passage. Dans ce film il y a tout : on rit, on frissonne, on attend, on s'émeut. Et pour couronner le tout, la bande son est superbe ; musique et images ne font plus qu'un, c'est une réussite. Ne laissez pas l'ange passer : volez voir ce film !
Noir, cruel et pourtant réjouissant. Une fable inventive et déroutante. Un scénario vif et bien mené. Peuplé de clins d'oeil discrets, (de "The big shave" à "Alien"). Belle liberté créative qui exploite et transgresse joyeusement les limites du média. Un art du cinéma personnel qui se tire du genre naïf sans y laisser de plumes.