Suzanne a la quarantaine séduisante, elle est mariée à un riche médecin et a deux enfants. Elle décide de reprendre son travail de kinésithérapeute qu'elle avait abandonné pour élever ses enfants et convainc son mari de l'aider à installer un cabinet dans une dépendance de la maison. A l'occasion des travaux, elle fait la rencontre d'Ivan, un ouvrier qui a toujours vécu de petits boulots et qui a fait de la prison. Ils tombent amoureux et Suzanne décide de divorcer. Les points faibles : un montage pas top où l'on passe d'une scène à l'autre trop brutalement. Perso, je trouve que les personnages tombent amoureux très vite et presque sans "raison". Des scènes érotiques parfois inutiles et trop crues, pas assez sensuelles et donc inutiles. Enfin, Suzanne abandonne trop vite, sans vraiment combattre, sans vraiment essayer alors que des solutions existaient. Les points forts: Un trio d'acteurs absolument excellents : Yvan Attal en mari possessif qui ne comprend rien, Sergi Lopez en amant finalement assez passif mais aimant et la toujours magnifique Kristin Scott Thomas dont le visage semble être l'un des sujets principaux du film, elle est lumineuse et excelle dans le rôle de la bourgeoise déboussolée par la passion qui la dévore ainsi que toute sa vie. Certes l'histoire est banale mais assez réaliste et on la suit sans ennui et même avec plaisir. Les paysages sont magnifiques et la musique sympa. Ma note : 7,5/10
La passion à quel prix ? Est ce que la fin justifie les moyens ? Passionnant comme film, comme son sujet, celui de la passion. Les trois acteurs principaux sont formidables : Kristin Scott Thomas plein de sensibilité, Sergi Lopez, charmant et Yvan Attal, affreux en mari violent et jaloux. Mais tout se tient à merveille, la folie, l'amour, la haine, la passion, la jalousie, autant de thèmes abordés avec justesse.
Surprenante Kristin Scott Thomas impeccable encore une fois... et qui là se "lâche" dans ce film. Dans cette atmosphère de passion, les médias étonamment n'évoquent qu'à mots couverts la sensualité inhabituellement exposée par l'actrice et qui se dégage tout au long de la narration. Par ailleurs, le mari cocu est trop vite jugé dans les résumés des journalistes. Il est peut-être à blâmer et en dépit de ses travers c'est le comportement et la réaction d'un homme blessé qui reçoit incrédule un coup de massue. Tout cela est excellemment rendu par la réalisatrice Catherine CORSINI. Un grand coup de chapeau donc à ce metteur en scène qui a particulièrement bien analysé chacune des situations. Tout en soignant les dialogues entre les différents protagonistes, même des détails auxquels certains ne pensent pas ne sont pas oubliés comme par exemple la voiture utilisée lors de déplacements après l'accident qui porte bien les traces...disons les stigmates (pour le côté drame)de l'impact. Anecdotique? Non! En quelque sorte cette collision a un effet déclencheur pour tout ce qui doit suivre. La sortie en salle de "PARTIR" en plein été ne devrait pas drainer le public qu'il mérite. Celui-ci en majorité est "parti" en vacances. Aussi, j'espère, qu'un bouche à oreilles positif conduira à maintien de programmation jusquà l'automne.
Pâle remake de Lady Chatterley, transposé dans notre siècle. Kristin Scott Thomas est excellente, comme toujours, mais cela ne suffit pas à emballer un scénario nian nian bourré d'archétypes et de situations fausses. Une vraie déception
J'ai toujours étais d'accord avec les coup de cœurs des cinéma Pathé, mais la même si c'est une jolie histoire que kristin joue encore très bien, je ne le trouve pas non plus exceptionnelle, surtout que le tout début gâche la fin vue qu'on c'est déjà la fin, j'aurais aimé me poser des question durant le film de comment ca va finir comment vont'il faire. Donc déçu mais ca reste bien quand même.
Cela faisait bien longtemps qu'un film Français m'avait autant impressionné... Kristin Scott Thomas imprésionnante, Yvan Attal surprenant... On est dans l'histoire jusqu'au bout...
Une scéne de plumard pendant une heure et demi, quand les acteurs sont beaux cela peut faire un bon film X, mais alors là, bonjour les dégats. C'est ininterressant, les personnages sont hystériques, non crédibles. Bref, à fuir .... allez faire une marche, c'est plus rentable !
La lassitude d'un couple détaillée avec force par trois acteurs talentueux.K.Scott Thomas est éblouissante en femme qui redécouvre que l'on peut encore être aimée et désirée; Elle livre une prestation de haute volée. Y.Attal en mari trompé,donne des coups-bas qui ne gène pas sa conscience pour re-conquérir celle qui l'aime,sans pitié aucune. Quand à S.Lopez,embarqué dans cette histoire,fait peine à voir en amoureux sans ressource et qui sait que les histoires d'amour finissent mals.
Partir...C'est probablement au bout de 30 minutes qu'il faut y songer. Le film commence assez bien, même si la romance est légère et semble improvisée. Ensuite, c'est le grand n'importe quoi sur une musique inadaptée qui vous fout un mal de crâne de tous les diables. Chriss quitte Ivan pour Sergi mais Ivan pas content leur file pas de blé et ils n'ont plus rien à bouffer. Pas de chance, Chriss et Sergi n'ont pas d'amis, pas de famille pour les aider et pas d'assistante sociale dans le secteur. Chriss est kiné remplaçante et Sergi travaille au black mais d'un coup ça n'intéresse plus personne. Donc le reste du film sert à trouver de la tune et le romantisme a disparu. C'est hyperréaliste et long long long pour finir sur une fin téléphonée depuis la première minute. Bref, ce film cumule un scénario grotesque, une réalisation pathétique et la musique de Columbo lors de la phase de crime. Pourquoi de si bon acteur se fourvoient-ils régulièrement dans ce genre de daube ?
Boulversant.. quand la passion nous transporte dans un tourbillon et nous rends capable de tout.. le jeu des acteurs est d'une justesse admirable. Un film à voir et qui laisse à réfléchir sur les choix que l'on peut faire par amour.
Voila un excellent fiulm français qui va au bout des choses! L'essentiel sur le sujet du couple y est traité: la passion est abordée et on trouve une cohésion et des pistes de reléxions extremement interessante. Le tout interprétés par d'excellents acteurs...a voir!
Dérangeant et intrigant, tel seraient les maîtres mots pour ce film où l'on suit la dérive de Kristin Scott Thomas dans un premier temps, et où l'on partage ses choix difficiles en avancant avec elle au long de cette histoire jusqu'à la révélation du suspens, quel est ce coup de feu au début? Lui, elle? Suicide? Meurtre?
Un film qui sait mettre mal à l'aise, qui agit bien, qui agit mal?
Qu'est-ce que l'Amour, ses choix, où aller, où s'arrêter?
Un film français d'une réalisatrice qui manie aussi bien la direction d'acteurs que la caméra.
Une agréable surprise par rapport à la bande annonce qui peut laisser présager un scénario simpliciste.
"Partir" est impliquant du début à la fin. La fiction sublime une situation qui ne laisse personne indifférent. Touchant, intense, déchirant. Aucun parti pris dans les personnages ni de la part de la réalisatrice, ni en tant que spectateurs; seule une situation qu'on voudrait parfois vivre, qu'on se refuse parfois, qu'on a vécu ou qu'on fuit s'installe et nous plonge dans un tourbillon d'émotions. On les aime tous, ces personnages; on la suit, elle, splendide Kristin Scott Thomas à fleur de peau, en se disant qu'elle a mis le pied dans l'engrenage et qu'elle est bien enfoncée dans la gadoue mais on est tiraillés entre le "n'y vas pas" et le "VAS-Y, fonce"... Le mari, Yvan Attal, je crois ne l'avoir jamais vu aussi perdu et blessé, se débat comme il peut, on l'aime parce qu'on le comprend (aussi) et on le hait parce que, dans son incompréhension de la situation il pose des gestes qui nous révoltent parce qu'ils lui font du mal à elle et à LUI... Lui, c'est Sergi Lopez, qui est là, n'a rien demandé... le bonheur lui tombe dessus... rôle pas facile, mine de rien, car encore plus sur un fil... et il le porte à merveille. J'ai encore des flashes qui me reviennent, des regards passent d'un état à l'autre avec une force terrible, des passages légers aussi (la scène dans l'herbe avec la mouche), des moments à table indigestes. Les plans sont souvent très serrés sur les personnages, on va à l'essentiel... et on sort de la salle ému, on souffle un bon coup parce que le coup de poing a touché en pleine âme.