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joelle g
88 abonnés
869 critiques
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4,0
Publiée le 17 août 2009
Un très beau film , admirablement interprété par les 3 acteurs Kristin Scott thomas , Sergi Lopez et Yvan attal . un simple regret : que l'on ne nous montre pas assez pourquoi cette femme va ainsi tout envoyer en l'air pour l'amour d'un homme ...ce debut aurait pu être un peu long finalement .
Si "Partir" raconte une histoire d'adultère assez classique, j'y vois avant tout la description d'un combat entre la passion et la raison. Toute généralisation est bien entendu mortifère, mais la réalisatrice nous montre que là où la femme pense amour, l'homme comprend sexe et argent. Que voulez-vous, elles viennent de Vénus et nous de Mars... Toujours est-il que l'on ne peut rester insensible aux regards mélancoliques de Kristin Scott Thomas qui fait de ce film un chant beau mais désespéré. Catherine Corsini ayant emprunté ici certaines musiques à François Truffaut (notamment "La femme d'à côté"), on peut y voir un hommage au réalisateur et pourquoi pas plus pariculièrement à "La peau douce" qui traite du même thème. En revanche, pour Yvan Attal ce sera malheureusement aussi l'amour en fuite.
Malgré une histoire aussi ancienne que l'apparition des mammifères sur la terre (au moins) et donc d'une simplicité désarmante, la réalisatrice nous fait partager le destin de ses personnages sans aucun ennui. La tension dramatique ne baisse jamais. La mise-en-scène sobre, concise et efficace est au service de l'histoire. Les acteurs sont habités par leur rôle, Kristin Scott Thomas nous prouve encore une fois qu'elle fait partie des actrices du haut du panier. De plus le film souligne douloureusement un aspect social de la séparation; la dépendance matérielle et le jeu de pouvoir. Vraiment bien sur tous les plans. A ne point rater.
Long, plat, ennuyeux... Voila à quoi ce résume ce film. Certes le couple est magnifique et joue à la perfection! Mais ce n'est pas sa qui fait un film. Le twist final est imprévisible et totalement innatendu. Mais pour le reste... vous repasserez. On sent un debut de quelques chose, mais malheureusement il n'y a aucune évolution et l'on reste à ce debut de quelques chose. Et en ce qui concerne l'histoire... bah je ne sais pas si l'on peut dire qu'il y en reellement une. Du moins une qui est refléchit, parsemé de péripéties...lol... Donc a part le dénouement final et la prestation des acteurs, je ne retiens rien du tout de ce petit mélo... A éviter ou alors juste une fois si l'on ne s'endort pas avant.
Kristin Scott Thoma s'empare de ce rôle improbable avec brio. Tour à tour, heureuse, tourmentée, hantée par la folie de sa passion à en devenir meurtrière, elle est, et reste le véritable intérêt de ce film.
Partir un drame déchirant et sensuel avec une tension particulière qui monte au fur et à mesure. Joué par Kristin Scott Thomas plus que parfaite, Sergi López attirant et subtil, Yvan Attal pas mauvais.
Un drame passionnel un peu caricatural en étant très axé sur la passion qui est exacerbée en étant subitement dévorante et brutale; le personnage de Suzanne aurait gagné à être un peu plus complexe et réfléchi. Par ailleurs la toute fin du film n'est pas très bien réussie en étant bizarre et équivoque.
Décevant par la banalité du scénario (une épouse d'un mari aisé, mais qui s'ennuie, s'éprend d'une passion charnelle pour un ouvrier), ce film vaut surtout par la performance d'acteurs décoiffante des trois protagonistes, Kristin Scott Thomas en tête. Mais pas assez abouti pour mériter plus.
Enfin un film français sur le couple, l’amour et la passion, qui ne tombe pas dans les travers habituels du navet bourgeois rive gauche auxquels nous a habitué le cinéma français depuis 20 ans !
Enfin un film sur le sort que connaissent de trop nombreuses femmes soumises à la domination de leur mari, économique, sociale et psychologique. Un film parfaitement filmé et interprété (excellence toujours de Kristin Scott Thomas !), jouant avec bonheur des paysages en opposition des magnifiques et sauvages massifs des Cévennes et d’une ville du Gard où chaque individu vit parqué dans son quartier, prisonnier de sa classe sociale, de son histoire et où ce sont toujours les mêmes qui écrivent et dictent leurs vies aux autres, en l’occurrence le chirurgien/notable politique local à sa femme et à son amant. Un film intelligent et fort sur l’enfermement féminin au sein du couple, à voir absolument.
Même un piètre roman de gare à l'eau de rose aurait plus d'intèret que ce navet plein de clichés qui réunit des personnages-stéréotypes dont l'évolution des sentiments n'est absolument pas travaillée par ces acteurs, habituellement bien meilleurs, et dans une romance sans aucune crédibilité, celle d'une femme niaise sexuellement attirée par son maçon au passé trouble et retenu par son mari qui décide (allez savoir pourquoi...) si celui-ci mérite ou non la prison.
De très bons acteurs, un décor finement planté, un scénario complexe qui reste à auteur humaine, Partir réuni tous les éléments qui en font un drame intelligent de bout en bout.
Il n'y avait qu'une femme pour faire un tel film sur lequel j'ai peu de critiques à faire en dehors d'une fin que j'estime irresponsable et donc en contradiction avec les propos tenus. Ce n'est pas du cinéma mais de la réalité filmée de façon très correcte,si correcte qu'on se croit dans la vraie vie avec un Yvan Attal absolument irréprochable...Sergi Lopez ayant lui peu à faire et Kristin Scott Thomas ayant elle un rôle un peu théâtral. Il s'agit simplement de savoir comment on reçoit ce film et pour ma part, ce fût compte tenu de mon age et de mes souvenirs,une souffrance ininterrompue tellement les faits sont réels. J'ai eu l'impression en permanence de me conduire comme un voyeur, yeux maintenus ouverts,ligoté sur mon fauteuil devant des faits banaux à l’extrème. Mes commentaires ne porteraient donc que sur le sujet traité ce qui n'est pas le propos d'un forum cinéma car Catherine Corsini à fait un film très personnel et il n'est pas question ici de discuter son point de vue. Sans déflorer la fin ,je tiens à y revenir, car pour moi ce n'est pas au spectateur de finir un tel film et ce n'est pas courageux de ne pas aller plus loin...Un dialogue était nécessaire entre Suzanne et Ivan ,d'autant plus que cette fin était impossible à concevoir malgré le bruit évoquant une porte qui claque tout au début du film.Je me sens vraiment frustré d'en avoir été privé,je comptais sur une fin pleine d’intelligence pour me récompenser de ma longue attente.
"Partir" fait partie de ces films prodigieux. Prodigieux parce qu'ils n'apportent rien de neuf, au contraire, comme certains films qui s'évertuent à mettre en scène la même chose pour la énième fois et qui pourtant, subjuguent de beauté. Prodigieux parce qu'il suffit, comme c'est le cas ici, d'une troupe d'acteurs pour que tout prenne son sens. Pas plus. Catherine Corsini, dont la sensibilité n'est pas à démontrer, s'immisce dans l'effroyable intimité d'un couple aisé qui se dirige vers le naufrage et dans celle, parallèlement, d'une nouvelle vie qui s'offre à la femme dans les bras d'un ouvrier espagnol. Le film se borne à une seule logique ; la distance, qu'elle soit sociale ou géographique, sentimentale ou morale. Autrement, le film ne se contente que de révéler les infimes fissures qui, peu à peu, tournent au drame. La mise en scène passe inaperçue et, dans le choix de tout filmer de près, sur le vif, Corsini nous invite dans l'écran. C'est à la limite si l'on peut toucher le sourire grâcieux de Kristin Scott Thomas, le regard maladif d'Yvan Attal, le corps imposant de Sergi Lopez. C'est cette proximité qui rend l'oeuvre vibrante, comme si à chaque moment où le sentiment est saisi, les visages allaient exploser d'amour ou de haine. La réalisation se montre ainsi intense, avide de posséder les corps de ses amants ivres de bonheur. Il y a quelquechose d'absolu dans "Partir", pas tant du côté de ce que la cinéaste nous montre que de la façon dont les acteurs nous le transmette (Kristin Scott Thomas et Yvan Attal sont bouleversants). Il en ressort une fusion totale, destructrice, qui embrase le regard et nous transperce de ce même désir vital. Il y a bien quelques grosses erreurs à déceler (montrer le corps défunt de la victime de ce drame passionnel était-il nécessaire?), et parfois une maladroite tentative d'atteindre l'émotion à tout prix là où elle n'a qu'à surgir d'elle-même derrière les étreintes acharnées - d'autant plus belles qu'elles sont fugaces - mais "P
Un mélodrame commun et malheureusement typique d'un certain cinéma français mais sauvé de l'ennui par une poignée de scènes sensuelles et par l'intensité de ses comédiens.
Attention : film vomitif réalisé par une femme "moderne". Non seulement le personnage interprété par Scott Thomas trompe son mari, mais ça ne lui suffit pas, en plus ils faut qu'elle le [SPOILER] tue. Son mobile ? Elle était tombée amoureuse de (l'engin de) Sergi López, tout simplement "dira t-elle au jurés". Souvenez-vous : elle se fait tirée une dernière fois par son mari, l'air écœurée, puis elle le bute et cours vite prendre du plaisir avec son amant - évidement, quoi de plus important à ce stade du film. [FIN DE SPOILER]. PARTIR est un film de femme adressée aux femmes. Un film vomitif et écœurant dans les idées qu'il véhicule et qu'il cautionne**. De la colère je m'en vais voir un vrai bon film de Kathryn Bigelow ou Antonia Bird. Quant à Corsini, qu'elle aille se rhabiller la pauvre fille ! PS : Kristin, par pitié, choisis mieux tes films la prochaine fois, et surtout tes réalisateurs ! À noter que le film se termine avec [SPOILER] notre couple illégitime s'en allant, heureux (le mari innocent est mort) et libre!! Et ce ne sont pas les sirènes que l'on entend faiblement durant le générique de fin qui changent quoi que ce soit.[FIN DE SPOILER] Bravo madame la réalisatrice, joli message !