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    Vénus noire
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    3,0
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    287 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 décembre 2010
    Veritable chez d'oeuvre ! Tous le mecanisme du racisme institutionnel de l'europe est brillamment exposé dans ce film émouvant qui montre la lente descente aux enfers d'une artiste noire avili par les exploiteurs blancs et spectateur blanc et privé de sa dignité humaine à cause de la couleur de sa peau. Les scènes ou de pseudos-scientifiques expose l'infériorité des races africaines sont magistrales. Un seul regret : le paralèle avec l'exploitation actuelle des africains et musulman d'europe n'est pas assez souligné.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 décembre 2010
    On est en plein 19e siècle, le début des divertissements bien avant la 3D, l'homme du siècle des lumières et de l'après, est animé par sa curiosité béate saine et malsaine.
    De monsieur tout le monde, aux aristocrates, en passant par les scientifiques, on s'acharne sur la vénus noire ; celle ci est contrainte de s'exhiber tout en y voyant peut être une issue de sortie pour elle même...une histoire qui reste un drame, ou la curiosité est un bien vilain défaut !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 décembre 2010
    film décevant scènes horribles ,perverses et répétitives ! interdit aux moins de 12 ans !!!???
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2010
    Un film éprouvant mais utile sur l'exploitation des corps et plus généralement de l'homme. Plus que jamais d'actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 décembre 2010
    "Le mieux est l'ennemi du bien": voilà qui se vérifie avec ce film. A vouloir rester à la hauteur des précédentes réalisations, son auteur répond aux écueuils courant: trop travaillé, il accumulle les longeurs qui n'apportent pas beaucoup au film. Résultat, on ne compatit pas vraiment au personnage tout en étant au bord de l'écoeurement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2010
    Un film magistral... Le spectateur accompagne Saartje Baartman dans sa descente aux enfers. Une réflexion sur le regard qu'on porte sur l'autre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 décembre 2010
    L'intention d'Abdellatif Kechiche a sans doute été de frapper au maximum la conscience du spectateur en lui contant ce destin hors norme, emblématique d'une certaine forme de racisme, typique du 19ème siècle, où l'autre suscite un mélange trouble de répulsion et de curiosité malsaine. Cela nous met fatalement mal à l'aise, en confrontant notre propre regard à ceux des nombreux acteurs et figurants dont les visages, saisis à la volée, expriment la surprise, l'excitation, l'incrédulité. C'est bien là tout l'intérêt de ce film, tant la caméra de ce réalisateur est virtuose pour capter les scènes de groupe. Nous pouvons ressentir presque physiquement l'instinct voyeur qui émane de la foule, en même temps que nous sentons notre propre voyeurisme quelque peu sollicité. D'où un sérieux malaise, évidemment.Mais là où le malaise peut vite se transformer en rejet pur et simple, c'est quand l'insistance se fait trop grande, et que les mêmes situations d'humiliation sont montrées encore et encore, jusqu'à la nausée. Quand la descente aux enfers touche à son terme, le film ne se rapproche pas seulement d'Elephant Man mais aussi ( un peu ) de Salo Ou Les 120 Journées De Sodome... Abdellatif Kechiche est un cinéaste surdoué, mais qu'il prenne garde au syndrome de la demi-heure de trop. Un peu plus de sobriété ne ferait peut-être pas de mal...
    A noter une performance magistrale d'Olivier Gourmet en manipulateur pervers. D'autre part, Georges Cuvier, figure historique du racisme scientifique au même titre qu'un Paul Broca, en prend pour son grade !
    Un film intéressant, donc, mais à réserver à un public très averti.
    Flocon099
    Flocon099

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2010
    on sort de ce film avec un sentiment de gêne. Ce film bouscule est c'est en cela qu'il est intéressant. L'actrice incarne parfaitement la vie de cette pauvre vénus noire débarquée du fin fond de son Cap natal. Ce film nous fait prendre conscience du pas immense fait en avant depuis le 19ème siècle sur le regard des gens venus d'ailleurs. seul bémol, certains passages mériteraient d'être raccourcis. On ne comprend pas très bien les motivations qui ont poussées cette jeune femme à traverser le continent africain. peut être le rêve d'une vie meilleure ou l'amour pour son maître. très belle interprétation et belle leçon d'histoire, malheureusement bien récente à l'échelle humaine.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2011
    Le cinéma d’Abdellatif Kechiche, sculpté à la force de quelques rares films, comptait aujourd’hui comme l’un de ceux les moins suspects d’être motivés par des ambitions théoriques. Les torrents de réalité qui circulaient en flot dans «L’Esquive», l’émotion fertile qui florissait dans «La Graine et le mulet», tout cela abstrayait l’intellect au profit de la seule sensibilité du réel. Pourtant avec «Vénus noire» (France, 2010) -film appuyé par le grand manitou français du cinéma «indépendant», Marin Karmitz- Kechiche s’abandonne au message, si ce n’est à la thèse. La part sensible demeure, le tourbillon des images, des visages et des corps persiste, mais ce sont déjà presque ceux, théoriques par nature, inventés dans les précédents films du cinéaste et reproduits ici comme un moule efficace. L’histoire de Saartje Baartman, Vénus hottente immigrée du Cap Horn sur le Vieux Continent, appelait pourtant à une véritable invention du corps, nécessitait une représentation singulière. Manipulée par tout et par tous, y compris par ses propres désirs et ses propres illusions, Saartje Baartman n’avait que le film, et Kechiche à travers lui, pour recouvrer la liberté que tout lui a refusé (hormis un dessinateur de l’académie des sciences). Or même le cinéaste se refuse à lui octroyer cette liberté. La façon dont il la filme coule son personnage dans un moule, dans l’archétype kechichien. Grand paradoxe, peu salutaire au film, la première apparition de la Vénus hottentote se fait sous forme d’une statue, constituée par le moule du cadavre de Saartje. Ce moule là, qui sert l’exposé raciste de Cuvier, figure le joug qui a tenu en laisse Saartje pendant tout son séjour en Europe. Et le moule esthétique dans lequel Kechiche coule le personnage de la Vénus hottentote figure, a fortiori, aussi cette sujétion. Souffrant de cette contradiction récurrente du cinéma d'(h)auteurs, où tous les films d’un même cinéaste doivent être analogues, «Vénus noire» pense plus à Kechiche qui construit son oeuvre qu’à être un film qui regarde le fantôme de Saartje.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 décembre 2010
    Habituellement, on va au cinéma pour l'émotion que cela nous procure, on juge alors le film selon la réussite de son pari, si c'est un drame et que l'on a pleuré, on peut dire que l'on a vu un bon film. Avec Vénus Noire, Abdellatif Kechiche refuse au spectateur toute émotion, le spectateur est prévenu à l'ouverture: le personnage de Georges Cuvier nous présente Saartjie Baartman, non pas son histoire fut-elle triste ou joyeuse, mais la femme, organique, décomposée, mise en bocal. Il lève le voile sur un moulage de son corps nu, voilà comment Kechiche présente son film.


    Le débat principal qui revient trop souvent est le suivant; pourquoi nous imposer cela? Au bout de son quatrième long-métrage, Kechiche nous prouve tout simplement qu'il est devenu un cinéaste majeur en posant ici, sans parler de l'histoire de cette femme, ni de sa portée politique, un manifeste sur le cinéma et sur le rôle du divertissement dans notre monde, complètement pollué par les caméras. Le consommateur d'image, lui, ne recherche que la sensation, et c'est là que la frontière entre journalisme, histoire et fiction se brouille.

    C'est dans cette quête de sensation que le danger s'installe: l'audience s'aventure aux frontières d'un voyeurisme viscéral, à la recherche de misère humaine, de catastrophe. Il y a là une véritable économie de la misère qui s'instaure, allant des reportages M6 à Vie de Merde.fr. Mais Kechiche nous parle de cinéma, et là aussi la question reste pointilleuse: dans quel but le consommateur va-t-il voir un film? Traiter un tel sujet au cinéma ne relève pas du divertissement au même titre qu'un drame de fiction, malheureusement, les histoires vraies sont trop souvent utilisées à des fins commerciales: le drame fait vendre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Même si le sujet dérange ... même si on préfère les histoires qui finissent bien, venus noire est un film puissant qui m a bouleversee et tourmentée... Une actrice
    talentueuse !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 janvier 2011
    Ce film est triste. Quel scandale d'avoir fait ça à l'époque mais il y avait une soif incroyable de découvrir le monde, ses origines, et ses peuples. Ils ne savaient pas qu'ils faisaient des choses moches. Certains se cachaient aussi derrière les scientifiques pour faire des choses moches. L'actrice joue en tous cas assez bien. Je suis sortis avant la fin à cause de la dissection.
    foularbleu
    foularbleu

    8 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    beaucoup trop de longueur... le film devient d'une lourdeur affligeante!!!
    dommage ...
    khawaga
    khawaga

    14 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Magnifique, dérangeant, nécessaire, à voir absolument
    Franck J P
    Franck J P

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2010
    Du premier plan à la dernière ligne de générique, ce film revendique son caractère historique. Au prix de longues scènes et de plans rapprochés, tous les personnages contribuent à dépeindre la perversité qu'inspire l'être étrange et résigné. Le travail d'auteur aboutit à une œuvre puissante et originale qui trouve son équilibre entre l'implacable cruauté des mœurs sociales et des flambées d'émotions mais sans se départir d'une rigueur historique. Cette fable pour adulte qui est parvenue au rang d'affaire d'état donne un authentique repère aux mots "œuvres culturels".
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