Mon compte
    Vénus noire
    Note moyenne
    3,0
    1205 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Vénus noire ?

    287 critiques spectateurs

    5
    42 critiques
    4
    57 critiques
    3
    64 critiques
    2
    40 critiques
    1
    36 critiques
    0
    48 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    131 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    La bête de foire. Illustration des mammifères. Vénus Saartjie Baartman symbole de l'humiliation, les bras m'en tombent. Faut il esquiver? Kechiche, la blessure dérangeante.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2020
    Un grand film de Kechiche, mais extrêmement rude émotionnellement. Kechiche nous prouve à nouveau sa capacité à déranger et nous sortir de notre confort par un naturalisme à l'extrême. C'est long mais c'est très puissant.
    Yetcha
    Yetcha

    881 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 décembre 2011
    Grosse déception en voyant ce film. L'intérêt historique et humain est indéniable mais je trouve sa durée totalement inadaptée et surtout incongrue. 1h30 aurait largement suffit à nous faire comprendre toute la détresse de cette femme esclave et exhibée comme un monstre. Certaines choses sont intéressantes et d'autres moins, le jeu des acteurs inégal, notamment celui de l'actrice principale, ce qui est très handicapant. Bref, j'attendais beaucoup et j'en ressors très déçu.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 octobre 2010
    Maîtrise technique et narration impeccables, acteurs (et actrice surtout) toujours très bons chez Kechiche... Et pourtant après L'Esquive et La Graine et le Mulet, force est de constater que Vénus Noire prend moins bien, et reste loin de nous. On ne peut pas reprocher au réalisateur la facilité, mais il aurait probablement gagné a être plus concis, bien que le fait d'aller jusqu'au bout des scènes soit sa marque de fabrique.
    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2014
    Abdellatif Kechiche, jeune réalisateur français salué par ses pairs, ne travaille jamais dans la demi-mesure. Il peut être percutant dans le discours comme avec l’Esquive, ou franchement misérabiliste avec, de sinistre mémoire, La Graine et le mulet. Il y avait tout à craindre avec sa « Venus noire », sujet casse-gueule par excellence. Un premier constat, malgré une longueur (totalement injustifiée), le film se tient. Mal mais il se tient. Certaines scènes sont très fortes et s’équilibrent sur la longueur. Au niveau de la reconstitution, rien de bien méchant malgré quelques anachronismes notoires, au niveau du langage notamment, là aussi il réussit son pari. Mais il faut en venir au cœur du film : le sujet, l’horrible destinée de Saartjie Baartman. Et là force est de reconnaître que le réalisateur se plante. C’est une question d’approche. Kechiche, on le sait, c’est son fond de commerce, dénonce, se révolte et le fait avec sincérité, souvent maladresse (défaut omniprésent déjà dans le Mulet). Il choisit de montrer, d’incriminer cette société capable de réduire à néant l’individu. Mercantilisme, fantasme, peur irrationnelle mais calculée sont autant de motivations qui ont mises cette femme au ban de l’humanité. Il ne nous passe rien, enfonce le clou avec des scènes terribles qui finissent à force par se ressembler et de fait atténuent l’intensité du propos. On comprend bien le message, 1815 – 2010 = même combat. Mais là où Kechiche manque de subtilité, c’est qu’il en oublie totalement son héroïne. Mal filmée la plupart du temps, presque à la sauvette, on ne trouve pas une scène où elle « existe », elle est dans le décor et parfois il se souvient qu’il doit la cadrer, plus intéressé il est vrai à suivre à l’image les « oppresseurs». Lynch, en référence avec son Elephant Man, avait su trouver le juste milieu entre onirisme et barbarie. Truffaut, avec son « Enfant sauvage » se révélait tout aussi critique mais beaucoup plus fin dans son approche scientifique. Ici, c’est le grand barnum (rien avoir avec Freaks) social, au message tout aussi limité que la réflexion qu’il a posé sur un tel sujet. Qui trop embrasse, mal étreint…
    Vinz1
    Vinz1

    182 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Malgré quelques longueurs, Abdellatif Kechiche nous plonge en plein XIXème siècle, période où se côtoient les bien-pensants, mais aussi les colons racistes et les scientifiques de renom. Sans fard ni pathos, le réalisateur d’origine tunisienne nous fait subir toutes les humiliations endurées par Saartjie Baartman, la « Vénus Hottentote » pour ne pas dire callipyge, à travers des mises en scène, spectacles (parfois répétitifs, il faut bien l’avouer) et auscultations diverses et dresse un portrait glaçant d’une femme exploitée toute sa vie durant et ce, même après sa mort ! Intense, sensoriel et réaliste, ce long-métrage aurait pu être encore plus impressionnant si on l’avait écourté un peu, même s’il faut reconnaître que la répétition de certaines séquences nous fait éprouver un peu le calvaire enduré par cette pauvre femme !
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2010
    Au final et après avoir lu pas mal de critiques écrites par les spectateurs, l'essentiel est : qu'est-ce qui est le plus choquant ? Les scènes d'humiliations sur scène où l'horreur absolue de ravaler un être humain à l'état de chose ?
    Et je ne crois absolument pas au point de vue de Kechiche ne serait-ce qu'imaginer que Saatje a choisie de se "produire" sur scène. J'aurais un point de vue encore beaucoup plus sombre que lui.
    Incidemment, Georges Cuvier, présenté ici en pseudo-scientifique rabaissant et chosifiant la "Vénus noire" par ses faits et gestes, est sans doute le message le plus à retenir. Ce que l'on fait au nom de la science m'hérisse le poil des cuisses sur la tête...
    Par ailleurs, lj'estime que es références à Elephant Man ne sont pas judicieuses ; la bonne référence pour ciné-caractériser ce film serait plutôt Oliver Twist, dans la version de Polanski.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 novembre 2010
    2h39 interminables de misanthropie . On est très loin d'Elephant man ( Kechiche n'arrive pas à la cheville de Lynch, en l'occurrence.) John Merrick hurlait qu'il n'était pas un animal, là où Kechiche choisit de ne laisser aucun élément humaniser Saartje - juste l'inverse en fait: je ne suis pas un être humain, je suis un animal- Elle reste à l'état d'objet, jusque dans le sens du film :elle est objet d'une cause Hélas. C'est,à mon sens, un film de haine L'absence absolue d'émotion est largement contre-productive.
    Et je ne partage pas l'idée que c'est en fait un film sur "une artiste ratée",car c'est essentiellement un film sur le racisme , qui entend montrer l'origine du discours sur l'inégalité des races (Cuvier)et qui , pour ce faire,assigne chaque spectateur au banc des accusés. à fuir. Je mets une demi-étoile pour le sujet , qui aurait mérité un tout autre traîtement.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    Vénus noire est sûrement pour le spectateur le film le plus difficile d'accès de Kechiche en même temps que son oeuvre la plus ambitieuse et la plus délicate à réussir. Beaucoup trop long (deux heures eussent été suffisantes) surtout lors des scènes d'exposition du corps à la médecine parisienne, trop démonstratives, Vénus noire, moins abouti que ses deux précédents films demande une certaine endurance au spectateur qui est vraiment mis à mal ici. Vénus noire est surtout réussi dans les scènes de danses dans les salons britanniques et français où la jeune et novice actrice fournit une performance inhumaine et quasi mutique. Kechiche est une nouvelle fois intéressé par l'expression d'un corps hors norme. La vision de la société d'époque, moins que la psychologie déviante, intéresse peu le cinéaste bien que les scènes de foire à Londres sont très bien rendues. A Paris, nous changeons d'univers filmique et de qualité de photograhie pour mettre en évidence les gros plans de visages décadents. Il faut aussi saluer la très belle scène de moulage du corps de la Vénus, un brio de mise en scène. Ce film me renvoit au sujet de philosophie que j'aurais pu traiter lors de mon Bac : "Qu'est ce qu'être esclave ?". C'est l'ambiguité de la jeune femme, dans ses motivations, qui reste équivoque. Elle voulait faire partie du monde du spectacle, Kechiche refuse la réponse à cette question primmordiale et le film y gagne d'autant plus. On pense aussi à Eléphant man de Lynch mais ce dernier recherchait un maximum de stylisation et le "monstre" était une victime mais nous retrouvons ici comme dans le chef d'oeuvre de 1981, des scènes dans une foire, dans le milieu médical, et dans des salons aristocrates. Un bon film, peut être trop chargé, qui confirme le talent immense d'Olivier Gourmet dans un rôle expressionniste.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 novembre 2010
    Il n'y a pas tant de film que ca que je pourrai conseiller à mon pire ennemi pour être sur de bien le faire chier... voila une bonne chose de faite ! La moitié des scènes sont tout simplement interminables en plus d'être répétitives, sans aucun intérêt d'un point de vue émotionnel ou narratif. Un vrai bon gros ratage.
    adicte
    adicte

    58 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2016
    Difficile de noter un pareil film...! Si la photographie est sublime et le jeu d'acteurs irréprochable (quel réalisme!!), le malaise et la violence du film nous prend aux tripes sans vraiment pourtant susciter de l'empathique pour le personnage principal. La plupart des scènes sont insoutenables, d'une cruauté immonde et on se retrouve voyeurs et impuissants. Je ne sais pas ce qui m'a le plus gênée; le fait d'avoir la confirmation qu'on est réellement entourés de psychopathes à degré variable ou le fait que, bien qu'on comprenne les motivations de bonne foi des personnages, on s'inflige l'horreur à l'état pur sans bien sûr pouvoir la stopper. Le fait que le réalisateur filme l'histoire d'un œil trop complaisant, sans nous rendre la Venus ni "aimable" ni attachante, et en la disséquant à la lame de sa caméra, en allant trop loin dans l'explicite, me parait une insulte envers la victime de cet atroce commerce.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2010
    Quatrième long-métrage pour Abdellatif Kechiche, après deux Césars du Meilleur Film consécutif pour L'Esquive (2004) & La Graine et le mulet (2007), il revient avec un fait divers réel, survenu en Angleterre et en France au XIXème siècle, lorsqu'une africaine du nom de Saartjie Baartman est arrivée à Londres (superbes reconstitutions) afin d'y être exhibée en "monstre de foire" sous le pseudonyme de Vénus Hottentote. Physiquement atypique car atteinte d'hypertrophie (des organes génitaux et des fesses), elle fait le bonheur de son "maître" qui l'exploite sous la forme d'un voyeurisme des plus dérangeant, mais ce n'est rien comparé à ce que lui fera subir le forain Réaux, en l'exhibant devant des aristocrates, où le voyeurisme devient de plus en plus pervers (notamment lorsqu'elle fait la rencontre de l'anatomiste Georges Cuvier).
    Dérangeant, éprouvant, honteux, nauséeux, on ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec Elephant Man (1980) de David Lynch. Abdellatif Kechiche nous faisant revivre de l'intérieur ses sombres années d'exploitation (pour ne pas dire d'esclavagisme), Yahima Torres y est mémorable, une performance des plus marquante, d'autant plus que c'est ici son tout premier rôle !
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 octobre 2010
    Nouveau film d'Abdellatif Kechiche, apparemment très attendu, mais pas par moi. La bonne nouvelle est que je suis arrivé au bout ! C'est la première fois en salle. La télé atténuant l'effet de mal de mer, je peux seulement voir ses films sur petit écran, mais ce n'est pas pour autant que je les aime. Comme je l'ai déjà dit par ailleurs je trouve que ce réalisateur est très surestimé. Ce n'est pas avec ce film que je vais changer d'avis. Certes il a posé sa caméra et elle ne bouge plus en permanence. Le film est limite calvaire. La mise en scène est lourde et pesante. Le scénario est juste répétitif. Ce n'est qu'exhibitions et spectacles. La même scène répétée presque sur 2h44 ! C'est donc long, très long, trop long. On s'ennuie ferme. Les personnages ne sont pas sympathiques, c'est une chose, mais rien ne rend cette pauvre femme attachante, même si son histoire est dure et édifiante. Elle passe son temps à boire et à fumer le cigare. D'abord bête de foire, puis rat de laboratoire avant de finir dans un bordel, on passe du tragique au glauque et au sordide. On se sent très vite mal à l'aise, comme si Kechiche voulait nous faire culpabiliser, et on devient plus voyeur qu'autre chose. Le message on le comprend très vite pas la peine de nous l'assener à grands coups de burin pendant presque trois heures. Autrement c'est pas mal joué, tous les seconds rôles s'en tirent bien, Olivier Gourmet en tête. Mais je reste perplexe sur l'actrice principale Yahima Torres, dont c'est le premier rôle. C'est sans doute le sujet et la direction d'acteur qui veulent cela mais je l'ai trouvé très lourde et en faisant des tonnes. A voir par ailleurs donc.
    Pour résumé, je n'ai pas aimé. C'est lourd, mal fait, mal écrit. Et surtout beaucoup trop long. Quarante minutes ou une heure de moins en enlevant toutes ces scènes de spectacles, auraient sans doute apporté beaucoup en se recentrant sur le thème. Je suis content quand même je suis allé jusqu'au bout ! Mais je ne le conseille pas...
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    A tous ceux qui jettent un regard au premier accident autoroutier ou qui jubilent à la vue d'une altercation entre deux partis ; à tous ceux qui rêveraient de faire don de leur corps à la Science ; à tous ceux pour qui les bêtes curieuses sont de petites choses adorables, douées d'intelligence et de sensibilité... Allez voir le dernier long métrage d'Abdellatif Kechiche ! Rarement un film aura poussé aussi loin la question du voyeurisme au cinéma, jouant avec autant de moralité sur la conscience de son audience. Vénus Noire, de longueur pesante, de portée singulièrement antipathique, étonne plus qu'il ne surprend et dérange plus qu'il ne choque. Le recul est là, le regard également : force difficilement discutable du film de Kechiche, le grand réalisateur-sociologue de L'esquive et de La Graine et le Mulet. Des réserves sur la reconstitution maladroite de l'époque victorienne, cette dernière fleurant parfois le décor en carton-pâte... En revanche le mouvement naturaliste, quasi documentaire de la caméra parvient presque à séduire, car en parfaite adéquation avec l'universalité du propos. Mais Vénus Noire nous juge coupables d'un bout à l'autre, avec pas mal de complaisance et d'insistance, ne réussit pas réellement à démaquiller le sentiment de pitié qu'inspire l'héroïne de son film. Bref on baisse parfois les yeux, honteux du spectacle qu'il nous offre, mal à l'aise de voir en toute impunité les humiliations infligées à la Vénus. Un grand paradoxe, assez agaçant mais plutôt efficace.
    elriad
    elriad

    435 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2016
    dur, éprouvant, l'histoire de cette femme exhibée, humiliée, subissant tour à tour de la part d'hommes qui l'exploitent comme bête de foire avant de tomber au mains de scientifiques pour être traitée comme cobaye est difficilement supportable et révoltante. Nous sommes au début du 19eme siècle et le racisme est aussi terrifiant que lé décadence. Kechiche comme toujours sait mieux que quiconque filmer les scènes de groupe et faire ressentir l'ambiance. Bien plus sombre et violent que "Chocolat", cette Vénus noire laisse des traces dans le coeur du spectateur.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top