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    Vénus noire
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    3,0
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    287 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 septembre 2013
    Plus qu'en cinéaste, c'est surtout en scientifique que se présente Abdellatif Kechiche. En effet, il détaille toutes les atrocités subies par Sarah Baartman, jusqu'à tomber dans un piège qui fait couler le film: il prend le point de vue des "assassins" (involontairement). S'il compatit avec la jeune femme dans la première partie, il la délaisse lentement mais surement, et alors, tout devient insoutenable. Kechiche ne respecte même pas sa pudeur, en montrant ses larmes qui attendrissent subitement, comme s'il s'agissait d'un animal. "Vénus noire" est une dénonciation de la différence physique pour le moins maladroite, un pur instrument de torture pour le spectateur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 octobre 2010
    c'est la première fois que j'ai eu envie de sortir de la salle,avant la fin..mal à l'aise tout le long du film.Certes,la vie au 19e siècle était rude,mais suivre l'histoire de cette femme,transformée en bête de foire,puis son "parcours"dans la prostitution,pour enfin,finir disséquée au nom de la science,avec tous les détails qui s'y rapportent,non,vraiment,je n'ai pas passé un bon moment.certainement pas pour tous publics....
    barredefer
    barredefer

    11 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 novembre 2010
    il y a des films mauvais, nombreux. il ya des navets, tout aussi nombreux. Rares sont les films abjects, immondes qui écoeurent le spectateur et avilissent leurs personnages. C'est le cas de Vénus Noire. Sortir avant la fin du film n'a pas réussi à m'enlever ces images atroces de la tête. pouah, je me sens tout aussi crasseux que ce film rien qu'en y pensant...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 octobre 2010
    C'est magnifique, et à la fois c'est un peu raté. Chaque plan est une merveille, et pourtant le film gagnerait à perdre vingt-cinq minutes... Mais peut-être fallait-il aller jusque-là, souligner encore et encore, pour dire l'insoutenable de cette histoire vraie...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2012
    Un film choc qui n'hésite pas une seule seconde à montrer tout le spectacle de la déchéance de Saartjie Baartman, alias la Vénus Hottentote. Et justement, à vouloir trop montrer, le film exhibe quelques lourdeurs et beaucoup de longueurs qui l'empêche ainsi d'être parfait. C'est dommage car il s'agit là d'une description réaliste, monstrueuse, fataliste et édifiante. Beaucoup trop même.
    Le parallèle entre "récit" et réalité lors du générique (où la dépouille de Saartjie Baartman est restituée à l'Afrique du Sud et couronnée d'honneurs) consitue également une frontière entre science(en Europe) et art (modèle pour les Sud-Africains); où elle recevra la gloire intemporelle qui lui est incombée, mais, après des années de souffrance, et après une mort effoyable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 décembre 2010
    Un film éprouvant mais utile sur l'exploitation des corps et plus généralement de l'homme. Plus que jamais d'actualité.
    Nathalie
    Nathalie

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2020
    Attention choquant par certaines scènes, mais par contre quelle claque cinématographique, il fallait oser le sujet.
    Un scénario et une mise en scène parfaite, Olivier Gourmet est magistral !
    Bravo !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 décembre 2010
    L'intention d'Abdellatif Kechiche a sans doute été de frapper au maximum la conscience du spectateur en lui contant ce destin hors norme, emblématique d'une certaine forme de racisme, typique du 19ème siècle, où l'autre suscite un mélange trouble de répulsion et de curiosité malsaine. Cela nous met fatalement mal à l'aise, en confrontant notre propre regard à ceux des nombreux acteurs et figurants dont les visages, saisis à la volée, expriment la surprise, l'excitation, l'incrédulité. C'est bien là tout l'intérêt de ce film, tant la caméra de ce réalisateur est virtuose pour capter les scènes de groupe. Nous pouvons ressentir presque physiquement l'instinct voyeur qui émane de la foule, en même temps que nous sentons notre propre voyeurisme quelque peu sollicité. D'où un sérieux malaise, évidemment.Mais là où le malaise peut vite se transformer en rejet pur et simple, c'est quand l'insistance se fait trop grande, et que les mêmes situations d'humiliation sont montrées encore et encore, jusqu'à la nausée. Quand la descente aux enfers touche à son terme, le film ne se rapproche pas seulement d'Elephant Man mais aussi ( un peu ) de Salo Ou Les 120 Journées De Sodome... Abdellatif Kechiche est un cinéaste surdoué, mais qu'il prenne garde au syndrome de la demi-heure de trop. Un peu plus de sobriété ne ferait peut-être pas de mal...
    A noter une performance magistrale d'Olivier Gourmet en manipulateur pervers. D'autre part, Georges Cuvier, figure historique du racisme scientifique au même titre qu'un Paul Broca, en prend pour son grade !
    Un film intéressant, donc, mais à réserver à un public très averti.
    soixantetreiziste
    soixantetreiziste

    8 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 août 2011
    Cru, limite porno SM, joué sans conviction, réalisation voyeuriste sans subtilité. Le réalisateur nous montre manifestement ses fantasmes les plus malsains sous couvert de dénoncer le traitement inhumain subi par cette Vénus. Aucun intérêt, si ce n'est comme vomitif. Pourquoi la presse en a-t'elle fait un chef-d'oeuvre, je l'ignore.
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Avec « Venus Noire » Abdellatif Kechiche s’attaque à un sujet à la fois caractéristique d’une époque et paradoxalement à l’implication universelle. Il y considère le traitement que reçu Saartjie Baartman (de son vrai nom Swatche) membre du peuple Khoïkhoï qui habitait en Afrique du Sud et qui fut amenée en Europe pour livrer un spectacle où elle jouait une sauvage à la limite de l’animalité. Le réalisateur montre ces spectacles qui avec nos yeux d’occidentaux du XXIème siècle paraissent absolument infâmes, mais qui malheureusement, à l’époque des zoos humains, reflétaient la vision de la majorité de la population vis-à-vis des peuples africains et extra-européens en général. Si la tragédie générale des peuples colonisés transparaît dans ce film elle n’éclipse pas celle d’une femme utilisée de façon brutale par des hommes soit à des fins pécuniaires soit pour de soit disant buts scientifiques. C’est d’ailleurs là que le film montre l’inhumanité de ces européens tant les promoteurs des spectacles et les spectateurs qui viennent les voir semblent moins abjects que ces prétendus scientifiques qui la regardent et la traitent comme un animal curieux à classifier dans leur échelle des types humains (avec l’homme blanc au sommet bien entendu…). Le film en est d’ailleurs dérangeant tant le réalisateur, en nous montrant quasiment à chaque fois les avanies que subit Swatche dans leurs intégralités, place le spectateur du film comme un voyeur qui passivement participe avec les habitants du XIXème siècle au calvaire de cette femme. Parfois je l’avoue j’ai détourné le regard tant certaines séquences me mettaient mal à l’aise. Si ce n’est cette réserve le film restitue fidèlement les mœurs et les conceptions très racialisées de cette époque et le destin infiniment tragique de cette femme qui même dans la mort ne sera pas respectée comme un être humain (ses restes demeurèrent d’ailleurs visibles au public jusqu’en 1974 !). Un film à voir et à méditer pour percevoir le chemin parcourut dans le respect de la différence et celui qui reste à parcourir encore.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    Un récit long et dur sur la déshumanisation et le voyeurisme, filmé sans concession mais sans voyeurisme, c'est à dire sans esthétisation de l'exhibition. Espérant faire fortune et devenir une artiste, Saartje est piégée dans un rôle de bête de foire, tout comme les spectateurs avides de sensations fortes. Et nous aussi, qui ne pouvons pas nous départir d'un malaise profond devant l'humiliation de cette femme, contrainte de jouer un rôle de bête féroce dérangeant, dont les plaintes ne sont que parfois entendues, mais si maladroitement que ceux qui souhaiteront l'aider n'y parviennent pas. En effet, parfois les spectateurs ont de bref sursaut d'empathie et de compassion, quand soudain ils se rappellent être en face d'un être doté d'une sensibilité et d'une raison, mais cela ne suffit jamais à adoucir le calvaire : trop de choses, barrières sociales, barrières de la langue, barrière des conventions et des habitudes, empêchent de véritables rencontres, mais cela suffit à ne pas en faire des carricatures absolues de monstres colonialistes et esclavagistes sans coeur. Finalement, tous sont piégés par l’indifférence et le rôle que l'on fait jouer à la pauvre "Vénus". Finalement, les plus monstrueux, ce ne sont pas les curieux rieurs venus voir la créature exhibée enchainée mais les scientifiques discourant de sa proximité avec l’orang-outang et la manipulant sans lui témoigner de la plus petite once de respect, au nom de la Science !

    Et chapeau bas à l'actrice, qui parvient, à l'aide de seuls regards traqués, de quelques bout de dialogues bougons, à faire passer toute l'humanité de cette femme rédute à si peu.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 31 octobre 2010
    Un supplice. Ce film est un supplice décrivant l'humiliation d'une pauvre femme sans défense.
    Le personnage rappelle un peu celui de "Precious" mais sans la fantaisie et sans l'espoir.
    Sarah n'a aucun espoir. Elle a tout perdu, se fait manipuler et se laisse faire car elle n'a pas suffisamment de force pour croire à la vie et donc pouvoir se défendre. Elle proteste en chuchotant pour finalement se laisser faire.
    Même si l'objectif de l'auteur était de dénoncer cette infamie (supposée être une histoire vraie), dénoncer la cruauté du fort par rapport au faible, la dépravation de la france du 19ème siècle, l'aveuglement de la plupart des gens devant le viol des droits de l'homme, il n'était sans doute pas utile d'être aussi cru, d'imposer des images aussi dures et des répétitions aussi inutiles.
    Le film est à rallonge. On est mal à l'aise et crispé du début à la fin. Beaucoup ont quitté la salle avant la fin, ne pouvant supporter cette succession d'humiliations qui donnait finalement un grand "n'importe quoi".
    khawaga
    khawaga

    14 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2010
    Magnifique, dérangeant, nécessaire, à voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juillet 2012
    Je ne savais pas trop à quoi m' attendre . Initialement , j' avais un peu pensé à Elephant Man or cela n' a rien à voir . Ce qui frappe ici est la séparation entre la vie de la vénus hottentote sur scène traitée comme un animal de foire (on est dans la lignée de "Freaks") et sa vie en dehors ou elle n' est pas mise à l' écart et a droit à un traitement "normal" (mème si la relation dominant -dominé est toujours présent). D' autre part , il y a une impression de descente au enfer, de chute assez marquante. Les bordels montrés dans le film sont "glauques"( on n' a pas affaire ici à des filles blondes de 20 piges ).
    En fait , j' ai eu un peu l' impression de voir la désillusion et la chute d' une personne qui pensait pouvoir accéder à un statut , une reconnaissance sociale et qui petit à petit, va perdre toute ses illusions ( les séquences ou on la voit boire et fumer reflètent bien cela ). J' ai noté le contraste entre l' élite aristo puritain anglais et le libertinage d' une certaine partie francais montré à l' écran ( après bien sur , cela n' est peut être pas réprésentatif entièrement de l' époque).
    J' évoquerais bien sur aussi les questions scientifiques évoqués dans le film : l' aspect éthique (inexistante bien évidemment à l' époque) sur l' utlisation du corp d' un etre humain sans son consentement et les théories racistes véhiculés à l' époque.
    En dernier point, sur la durée , je trouve quand mème que c' est un poil trop long ( il y avait moyen de raccourcir de 10mn quand mème ) sans faire perdre au film son aspect "sombre"
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2023
    Kechiche dresse le récit malaisant mais saisissant (malgré de grosses longueurs) d’une déshumanisation à travers le destin cruel de l’Africaine Saartjie Baartman, monstre de foire et de laboratoire au XIXe siècle.
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