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    Vénus noire
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    3,0
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    287 critiques spectateurs

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    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 février 2012
    Venus Noire fait illusion l'espace d'un instant. Le spectateur endormi succombera à la supercherie. L'autre, plus clairvoyant, détectera le néant derrière le mascara.
    jfharo
    jfharo

    56 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2010
    Un ratage total , et pourtant après "LA graîne et le mulet" je me disais que ce ne pouvait être pire !, et bien si et notre agonie dure 2 h30.
    Rien à sauver ...
    Rik13
    Rik13

    22 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2012
    Quatrième film d'Abdellatif Kechiche, évoquant la vie de Saartjie Bartman, authentique personnage du sud de l'Afrique, montrée en Europe au début du 19e siècle comme un monstre de foire, martyrisée et humiliée par une caste blanche prétendument supérieure, mais capable en fait des pires ignominies. Un film souvent dur et sans édulcoration mais dont certaines scènes s'étirent exagérément en longueur. Pas le meilleur Kechiche mais un sujet fort qui ne peut laisser indifférent.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Très ancré jusqu'ici dans la société contemporaine, le cinéma d'Abdellatif Kechiche plonge dans l'histoire, avec décors et costumes. Une orientation qui peut surprendre a priori. Cela dit, on retrouve le même réalisme social, ainsi que le traitement en longueur et les variations de rythme propres au style du cinéaste. Sur le fond, ça se radicalise. Vénus noire est un film extrêmement dur et noir, sans concession pour le spectateur. La charge contre le voyeurisme, le racisme, l'asservissement et une forme brute et froide d'inhumanité est implacable. Elle ne s'accompagne d'aucun contrepoids humaniste. Compte tenu du sujet, ce parti pris n'est peut-être pas critiquable, mais la démonstration, oui. Lourde, longue et répétitive. Le réalisateur enchaîne des scènes qui disent toutes la même chose : l'aliénation, l'humiliation, l'atteinte à la dignité de Saartjie Baartman. Avec une gradation dans la souffrance et le sordide. Sur 2 h 45, c'est particulièrement fastidieux. Le calvaire de cette pauvre femme devient aussi, un peu, le nôtre. Par ailleurs, sur une telle durée de film, le personnage principal évolue très peu. On le cerne finalement mal. Femme monolithique, soumise, passive, à l'exception d'une petite rébellion face aux scientifiques. Il y a peu matière à empathie. Sur le thème de la "monstruosité" et du regard des autres, on est loin des émotions et des nuances d'un film comme Elephant Man, par exemple.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 novembre 2010
    Nul, ennuyeux, scènes répétitives tout au long du film.
    Bande Annonce trompeuse.
    2/20
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 juin 2011
    Un des pire films que j'ai vu !
    Première heure, plutôt bien, l'histoire est bien abordée...
    A partir de 1h30,
    Des scènes a la limites de la pornographie... pour un -12ans tout à fait choquant ! Des scènes qui se répètent sans arrêt mais avec encore plus de scènes horribles, jusqu'au point que les dernières minutes sont insoutenables ! Vraiment déçu. Un Enfant ne doit PAS regarder ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juillet 2011
    C'est un film obscène ! empreint de perversité .

    il aurait du être interdit au moins de 16 ans .

    C'est une grande pièce de théâtre macabre pour voyeuriste ( chambre et roulotte) .

    beaucoup trop longue avec des scènes au ralentis repasser plusieurs fois.
    de surcroît il y avait des ricanements dans la salle.

    le réalisateur devra assumer les conséquences de ces ricanements ainsi que cette humiliation.

    il a bien profiter sur cette pauvre actrice, il l'a humilier.

    Ce réalisateur a sali la mémoire de SAARTJIE BAARTMAN et déshonorer tout le continent Africain , Caraibéen et Américain .

    j'ajouterai que c'est un film négationniste .

    Il manque la moitié de l'histoire dans les 2 h 44 une 1h22 était nécessaire sur les réticences et plusieurs refus de la France qui ont duré 8 ans .

    avant de restituer le corps à L' ANC de NELSON MANDELA .

    avec des négociations tendus entre madame l'ambassadrice d'Afrique du sud à paris et l'état Français .

    ensuite une cérémonie officielle dont il existes des images à la réception du corps en Afrique du sud afin de rendre à SAARTJIE enfin un hommage pour toutes ces souffrances ainsi que de la dignité pour une des notre.
    Kimanee
    Kimanee

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 novembre 2010
    Obscène, interminable et malsain. Je suis très déçue par cet opus de M. Kechiche.
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 novembre 2010
    Kechiche réalise un film mixte de "Man to man" de Régis Wargnier et "Elephant man" de Lynch... Mais il n'est ni Wargnier ni Lynch... Sa mise en scène abuse de la caméra portée qu'il ne maitrise que moyennement (pire encore que le surestimé "L'esquive") et qui se prête mal au sujet. De plus Kechiche râte sa cible car il est claire que le réalisateur a voulu dénoncer la thèse de l'inégalité des races vu par Cuvier mais encore faut-il y créer de l'émotion et une certaine compassion envers Hottentote ; mais il est tout aussi clair dans ce film que Vénus noire est libre (grand mot mais elle n'est pas esclave, son refus de se dénuder à l'académie en est une bonne preuve) car elle est prête à beaucoup de chose pour devenir riche malgré que ce soit de plus en plus dure. Cette façon de faire de Kechiche place le public comme témoin forcé de sa plaidoierie où il manque au final la dramaturgie et l'méotion nécessaire. Le seul bon point du film reste la révélation Yahima Torrès, mal dirigée mais prometteuse.
    defleppard
    defleppard

    380 abonnés 3 373 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Réalisation pas à la hauteur...............................................
    oranous
    oranous

    142 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2010
    Ce n'est pas un film facile que nous livre Abdellatif Kechiche avec sa "Vénus noire". Certaines scènes sont très dures et assez éprouvantes comme le viol et même sans partir dans l'extrême toutes les scènes d'humiliations. Kechiche a choisit de filmer au plus près du corps, au plus près du visage cela se révèle être éprouvant pour le spectateur prit dans une sorte d'étau. Il se retrouve, lui même, en voyeur, mal à l'aise. Le sujet est pourtant très intéressant et absolument d'actualité.
    Kechiche cherche à délivrer un message de respect envers l'autre, envers la différence physique. Certaines scènes sont, à ce propos, superbes. Le passage dans lequel les scientifiques mesurent Saartjie est tellement choquant mais le personnage réussit à rester aussi digne qu'il le peut.
    Kechiche nous rappelle évidemment tous les dégâts que la colonisation a causé notamment vis à vis, à l'époque, d'un racisme ambiant et ne gênant que très peu le peuple.
    Yahima Torres est parfaite. La "Vénus noire" constitue son premier film et quel rôle.
    Dure, éprouvant, Kechiche réussit son pari. Le spectateur est révolté face à ce traitement infligé.
    JeremGar
    JeremGar

    93 abonnés 1 569 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2011
    "Vénus Noire" est un bon film. Traitant du sujet quelque peu tabou en France (le rôle de la France dans le colonialisme et la "traite négrière), sans pour autant s'enfermer dans ce sujet, Vénus Noire nous livre une très belle (dramatique et poétique) histoire (vraie) celle de Saartjie Bartman. De Londres à Paris, elle subira les humiliations en tous genres (celles de ses maîtres, celle des londoniens et des parisiens, celles de la haute bourgeoisie française, et celles des chercheurs en Histoire Naturelle). Le casting est merveilleusement bien choisi, la réalisation est bonne. Un seul bémol pour ce film: la durée. 2h30 sont peut être trop longues sachant qu'il n'y a pas vraiment d'action car ce film se base principalement sur les ressentis de cette Vénus Hottentote (même si ses dialogues sont très restreints). Un bon film à voir, quelques images ou idées peuvent choquer mais dites vous que si elles parviennent à le faire c'est que, tout d'abord, l'histoire de cette femme est tragique et que, dans un deuxième temps, la réalisation et l'interprétation sont bonnes!
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 octobre 2012
    Après les histoires contemporaines racontées dans "La faute à Voltaire", "L'Esquive" et " La Graine et le Mulet", Abdellatif Khechiche s'attaque pour la première fois à une histoire d'une autre époque, et quelle histoire. Il a choisi de raconter les cinq dernières années de la vie de Saartjie Baartman, cette domestique exhibée par son maître afrikaaner à Londres et Paris entre 1810 et 1815, et qui mourut de la syphilis après avoir été prostituée.

    On comprend ce qui a pu attirer Abdellatif Khechiche dans l'histoire terrifiante de cette femme montrée comme une bête de foire dans un numéro où elle jouait le rôle de sauvage demandé par son maître assuré ainsi de répondre aux demandes du public : le racisme, que ce soit celui, ordinaire, des peuples européens ou celui couvert d'un vernis scientifique représenté ici par la figure odieuse de Cuvier qui écrira en 1817 comme conclusion de ses "travaux" : "Les races à crâne déprimé et comprimé sont condamnés à une éternelle infériorité", mais aussi l'idée d'un voyeurisme inhérent à tout spectacle.

    En 2005, Régis Wargnier a réalisé un film dont le sujet paraît assez proche : "Man to Man", l'histoire de deux pygmées capturés en Afrique et exhibés au Royaume-Uni. Mais alors que Wargnier choisit un personnage auquel peut s'identifier le spectateur, à savoir celui de l'anthropologue qui découvre l'humanité de ses proies, Khechiche emprunte une voie à la fois beaucoup plus complexe et beaucoup plus radicale. Plus complexe, à l'image de la relation du maître de Saartjie avec sa "vedette", mélange de sujétion, de menaces et de flatteries, ce qui conduira la jeune femme à témoigner en sa faveur dans le procès qu'intente une ligue londonienne.

    Plus radical, car Khechiche a décidé que "Venus Noire ne devait pas être un film agréable. Ne pas enjoliver les choses, même par l'émotion. Enlever toute idée de divertissement". Et de fait, son film est extrêmement dur à voir. Non seulement il étire les scènes jusqu'à la limite de l'insoutenable, mais encore il les répète : le "numéro" nous est montré trois fois dans son intégralité : à Londres, à Paris dans une version plus humiliante, et enfin à Paris encore dans une version libertine où même les participants s'écrient à la fin "Ca suffit, ce n'est plus drôle".

    L'impression d'étouffement est renforcée par le cadrage très serré sur les personnages opposant les rires gras des spectateurs ou la rouerie de son nouveau maître (joué par Olivier Gourmet) au visage inexpressif de Saartjie, et par une caméra très mobile. Plusieurs fois conduit au bord de l'écoeurement, le spectateur est replongé dans l'histoire par des moments d'une rare intensité, comme ces deux seuls instant où Saartjie parle d'elle comme un sujet, au tribunal, et au bordel où pour la première elle se raconte spontanément à une compagne d'infortune.

    "Venus noire" fait partie de ces films dont on ne sort pas indemne, et dont on sait que de nombreuses images resteront gravées dans nos mémoires. Film exigeant et douloureux, il a en tout cas le grand mérite de ne pas chercher à guider le spectateur dans un cheminement émotionnel et des explications toutes faites.

    Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Vanessa W
    Vanessa W

    33 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2013
    19ème siècle, cette femme noire aux formes ultra généreuse est donnée en spectacle pour montrer que le noir est sauvage, animal, qui ne ressent rien et qui ne peut être cultivé. Elle joue un rôle, accepte à contre cœur certaines conditions de son rôle, que faire d’autres en ces temps, en ce lieu ? Ca rapporte de l’argent, son « maître » lui fournit un petit logement, à manger, des serviteurs, des vêtements et son alcool quotidien pour tenir le coup. Lorsque des humanistes vont la défendre devant un tribunal, le maitre ne comprend pas bien de quoi on l’accuse. Elle va confirmer qu’elle n’est pas une esclave et que tout cela est un rôle. Il ne prendra conscience qu’au bout 1H20 de film du mal qu’il lui a fait que quand c’est son associé qui le fera à sa place. Son rôle de sauvage est devenu plus scandaleux. Sa culpabilité va être de courte durée devant la cupidité. Les scientifiques s’intéressent à ce « specimen » venu d’Afrique. Elle n’est plus un animal, elle devient un objet scientifique. Quand elle n’est pas un objet de foire en laisse à la merci de son maître , elle est un objet de mesure à la merci de scientifiques puis un objet sexuel. Elle n’est jamais l’humain. Elle est d’abord une noire, une sauvage, un outil marketing, un instrument scientifique, un fantasme sexuel alors même qu’elle révèle des prédispositions pour la musique, le chant et la danse..mais qui s’en soucie ?
    Kechiche est une nouvelle fois dans le voyeurisme de l’humiliation, le voyeurisme sexuel, le voyeurisme de violence ou celui des scientifiques caché derrière la recherche. Kechiche n’est jamais dans le subtil, dans l’allusion , avec lui tout doit être dans le pathos dans le sexe, dans la violence. C’est lent, c’est long, 2H44, c’est du kechiche …et on s’en rend surtout compte en 2eme partie de film par la longueur, le cadrage des gros plans, le pathos…dommage le début était intéressant. C’est toujours ça avec Kechiche il nous renvoie des choses en pleines gueules pour créer l’effet choc mais finalement l’essentiel est survolé.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2012
    Quel film ! Une histoire monstrueuse et tellement humaine à la fois, j'ai rarement vu un personnage (et une actrice) autant mise à mal. Une plongée en enfer qui est stupéfiante, la mise en scène est dans certaines scènes vraiment brillantes. L'effet répulsion/attraction est immense dans ce film, il faut absolument voir cette oeuvre même si souvent le spectateur est au bord de la nausée.
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