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Kincaid
2 abonnés
516 critiques
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3,0
Publiée le 30 janvier 2025
Un chouette film, bien incarné, avec de jeunes acteurs pleins de talents, et d’autres, confirmés, qui n’en manquent pas non plus (un grand bravo à l’acteur jouant le « fou » de la « tribu », quelle énergie !). Une histoire tragique, qui mêle à la fois la question de la différence et les atrocités du nazisme. Dommage que, par moment, le scénario manque un peu de rythme. Bonne musique aussi, mais avec ce peuple, il fallait s’y attendre. Et les costumes, enfin, magnifiques !
Très bon film; la musique Tsigane rajoute à l'intensité des scènes, qu'elles soient tristes ou joyeuses. L'interprétation est sans faille et la réalisation m'a plu. Un film qui a en plus le mérite de faire connaitre une facette méconnue d'une page sordide de notre histoire.
Un film raté de Tony Gatlif. Si on a si peu à dire sur la déportation de tsiganes pendant la guerre, il vaut mieux de rien dire. Le scénario est d’une pauvreté désolante, la narration est une bouillie vaseuse, ou l’on ne s’attache à aucun personnage. On s’ennuie devant ce « téléfilm » mal fagoté. James Thierrée sauve un peu la mise, mais sans plus. Ne perdez pas votre temps…
Quelques rares moments d'évasion évitent à ce film d'être d'une platitude et d'un scolaire absolu. Par ailleurs, l'interprétation notamment de Croze n'est pas à la hauteur.
intéressant, pas beaucoup plus, le personnage du fou est le plus intéressant dans sa vraie évolution alors que les autres nous intéressent beaucoup moins en tant qu'individus. passé ce constat qu'il est impossible de s'identifier au personnage, on subit un peu le film. bien sûr, le témoignage est important, sur la période et le vécu des tziganes pendant la guerre
Un film long et lent. Insupportable au bout de la deuxième crise de James Thiérrée. Le sujet n'avait jamais été traité mais je pense qu'il y avait une raison.
Couleurs, musique, bruit, déferlement visuel de tout l'univers de gatlif. Barbarie, brutalité de l'occupant nazi et complaisance et dévoiement de la police française et des collabos. Un film à voir pour aller jusq'au bout de la guerre et de ses horreurs, et jusqu'au bout de certains comportements.
Malgré un démarrage prometteur, je sors déçu de ce flim. Ca aurait pu être un flim où la musique joue un rôle à part entière, mais non. Ca aurait pu être un flim sur la lâcheté et la xénophobie ordinaires, mais non. Au lieu de ça, on a droit à un enchaînement un peu chaotique, où les idées sont lancées sans être exploitées, et pollué par des historiettes sans intérêt (qu'apporte le petit garçon ? et le bisou entre M. Lavoine et MJ. Croze ?). Une étoile pour MJ. Croze qui est convaincante.
1943. Des nomades sont assignés à résidence quelque part vers Estivareille, le temps que le gouvernement de vichy statue sur leur sort.La population à quelques rares exceptions les rejette.
Gatlif nous transporte... dans son univers magique et tragique, tragiquement magique ou plutôt magiquement tragique... Où ses personnages respirent et enchantent malgré l'oppression, malgré les horreurs... On suit sa caméra qui nous mène avec grâce, tour à tour, dans le ciel, décoré par la cîme des arbres qui dansent, et dans la terre où James Thiérrée (génial!) s'enlise poétiquement... Le cinéma de Gatlif possède à la fois la gravité d'un regard lucide et réaliste sur le monde et la légèreté d'une âme d'enfant assoiffée de magie et baignée de lumière.
Vous me direz peut être : "encore un film sur la 2° guerre mondiale?" Et bien oui, mais d'un point de vue completement different de ceux qu'on a l'habitude de voir : celui des Tzigan. Ce film est un pure chef d'oeuvre. Les acteurs sont géniaux, le sénario traité avec finesse. Un pure moment de bonheur. A voir !
Même France 3 un samedi soir ne'accepterait pas de diffuser ce film... Moins bon qu'un téléfilm. L'histoire tient en une ligne, le jeu des acteurs est pitoyable et pathétique et la direction d'acteur est grotesque, téléphonée, nauséabonde... T Gatlif se prend pour Emir Kusturica mais il n'en a ni le talent, ni l'imaginaire, ni la folie. Fuyez !!!
après des films gentillo-folklo, Gatlif nous assène un grand coup de poing. Autochtones 'de souche' tournant leur veste comme le personnage de Pentecôte, fonctionnaires zélés, ruraux éructant, sont de nature humaine ; alors Liberté nous rappelle, bien au-delà des anecdotes (les robes rouges fleuries, les chapeaux de travers, les vielles motos, la belle jambe musclée de l'écuyère au galop and so on ...) ou de l'aspect parfois lourdement didactique (les jenish, les rroms, la Belgique, tout y passe ....) oui Liberté nous rappelle que passer au statut d'être civilisé, cela se travaille, avec grande vigilance. Car autochtones 'de souche' tournant leur veste, fonctionnaires zélés, bien-pensants éructant, 65 ans plus tard, sont ceux que nous frôlons, dans le métro, dans les grands magasins, en tant que collègues de travail ... Liberté donne froid dans le dos, moins pour le passé que pour l'avenir