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annereporter94
50 abonnés
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4,0
Publiée le 7 mars 2010
Excellent film poignant, émouvant et terriblement accablant pour la France de l'époque... Prestation hallucinante de James Thierrée, digne du grand Chaplin...
Appréciant énormément la musique et les films de Tony Gatlif, j’attendais impatiemment ce film d’autant plus que le sujet m’attirait. Ainsi, il nous parle du sort des tziganes durant la seconde guerre mondiale. Marc Lavoine et Marie-Josée Croze livrent une prestation convaincante mais c’est James Thiérrée qui crève l’écran. Comme à son habitude, Gatlif fait la part belle à une musique tantôt entrainante tantôt bouleversante à l’image de son film. Un très joli filmqui met en lumière un point méconnu de l’histoire mais surtout la souffrance d’un peuple toujours pointé du doigt.
J'avais aimé Transylvania...Là je suis resté quelque peu sur ma faim....Le scénario est un peu simple...Une heure de vagabondage dans les prés avant d'en arriver au fait du film, une heure certes avec de jolis costumes et de belles musiques gitanes, mais une heure un beu déserte en matière de scénario....Et puis beaucoup de manichéisme, les gitans sont tous gentils, ils jouent de la musique et ne dérangent personne....Les paysans sont attardés, sectaires et racistes....On est quand même très loin de la verve et de la passion d'un Kusturica, de ses nuances scénaristiques et de la complexité de ses personnages....Au final ce film me laisse des regrets si ce n'est un seul personnage empreint de poésie qui donne de belles scènes: le fou....
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3,5
Publiée le 26 mai 2021
Encore un très beau film ècrit et rèalisè par Tony Gatlif qui s'inspire de faits rèels. "Libertè" èmeut, par l'authenticitè de son propos et par l'habiletè avec laquelle Gatlif recrèe le combat des tsiganes pendant la Seconde Guerre Mondiale! Leur combat respire à chaque image! C'est la guerre, pas la leur! C'est leur vie que d'être sur la route même si la nouvelle loi les interdit d'être nomade! ils seront libres quand il partiront d'ici sans que personne ne sache où ils vont! James Thierrèe, habitè, est un acteur au beau jeu corporel! Marie-Josèe Croze est èmouvante en institutrice dont la famille est dispersèe à cause du conflit! La musique est à l'honneur dans ce film! Le cheval aussi, il chevauche, on le dèmaquille et on se sert de son crottin pour soigner les blessures! Rèsultat ô combien satisfaisant de la part d'un cinèaste qui nous fait dècouvrir une culture, une vraie! Le parcours et l'humanitè de ces personnages en font donc une fresque juste et claire, lyrique et assez fulgurante...
Mémoire. C’est peut-être le plus lisse des films de Gatlifs. Le plus propre et le plus conventionnel. Mais c’est aussi le seul long métrage traitant la question du sort des Tzigans en France pendant l’occupation et sous le régime de Vichy. Alors oui, il vaut d’être vu. On y rencontre une famille de bohémiens comme on dit alors. Ils sont libres comme peuvent l’être les nomades. Si libres qu’ils ne savent pas qu’une nouvelle loi leur interdit d’être ce qu’ils sont. S’ils se font prendre, c’est internement dans des camps. L’alternative est la sédentarité mais comment le peuvent-ils quand ils n’ont jamais rien possédé. C’est un piège bien sûr. Et on assiste aux scènes forcément révoltantes d’arrestations arbitraires et de manifestations de racisme cracra. Alors qu’ils ne se sentent tellement pas concernés par une guerre qui leur est étrangère. On regrettera une certaine lourdeur dans l’écriture des personnages car elle ternit un propos intéressant et une BO excellente.
En 1943, une famille de Tziganes arrive dans un village situé en zone occupée. La loi leur interdit désormais de continuer de voyager. Ils sont aidés par l'institutrice et le maire qui leur cède pour un franc, une maison qui leur permet de ne plus être fichés comme nomades. Mais quand la famille reprend la route, elle est arrêtée par la police française. A priori le sujet est passionnant : historiquement intéressant et méconnu, et malheureusement remis dans l’actualité par opportunisme politique. Le réalisateur connu pour des œuvres de qualité parait particulièrement légitime à le traiter. Mais au bout du compte ce film est du niveau d’un téléfilm mélo bâclé. Tout est faux : Le casting (Marc Lavoine, aïe, aïe, aïe…), les personnages totalement caricaturaux, sans épaisseur, non crédibles et qui ne dégagent aucune émotion ; les décors à l’esthétisme Disneyland. On s'ennui au bout de dix minutes dans ce film totalement insupportable : Le scénario d’une pauvreté désolante s'embourbe très rapidement dans une bouillie vaseuse avec historiettes sans intérêt, et avance de manière chaotique et incohérente. La mise en scène prétentieuse est bourrée de stéréotypes et de clichés. Le jeu des acteurs varie entre pitoyable et grotesque. Nul.
Tony Gatlif reviens sur grand écran avec un récit passionnant, se basant sur des faits réels survenus pendant la Seconde Guerre Mondiale, à savoir : l'extermination des Roms (Gitans) par les nazis (et accessoirement, aidé par quelques Français !). Liberté (2010) nous plonge au coeur de la France profonde, dans un petit village paumé où une communauté Tzigane y a élue domicile. Leur situation précaire, leur méfiance, le rejet des autres, tout se bouscule devant la caméra du cinéaste. Parmi eux, certains personnages tirent leur épingle du jeu, comme le duo Marc Lavoine/Marie-Josée Croze venant en aide aux Roms ou encore, l'incroyable James Thierrée, incarnant Taloche, un aliéné en quête de liberté. Un drame passionnant mais imparfait dans certaines scènes, mais la prestation des acteurs permet de ne pas trop y prêter attention.
Étonnamment c'est le premier film de Tony Gatlif que je vois. N'ayant pas de point de comparaison je ne peux dire si c'est mieux, pire ou différent de ce qu'il a déjà fait. En tout cas j'ai plutôt bien aimé celui-ci. Tirée de faits réels cette histoire est pleine d'émotion. Une page de l'effroyable histoire des génocides nazis jamais traitée au cinéma. Quelle soit réalisée par un metteur en scène d'origine manouche apporte d'autant plus de force à l'ensemble. Le film est traversé à la fois par une douce et une sombre folie. Folie de la liberté et de la joie de vivre de ces gens du voyage et folie de l'époque et de ses noirs desseins. La mise en scène rythmée et puissante est au service d'une histoire forte et d'une bande acteurs manouches épatants. Marc Lavoine est passable dans ce rôle qui lui va pourtant très bien. Marie-Josée Croze comme toujours belle et mystérieuse, mais on l'a vue mieux ailleurs, même si son visage pendant "Maréchal nous voilà" est un grand moment. James Thiérrée est convaincant bien que n'étant pas rom, même s'il en fait parfois des tonnes. Tous les autres acteurs ont de vraies "gueules" et sont donc formidables. A noter aussi un Rufus très émouvant.
Drame, folie, amour, humour, poésie, colère, horreur, héroïsme...tout cela dans un seul et même film c'est rare ! Mais parfois un peu bancal et le film fuse dans beaucoup de directions. Gatlif réussit quand même à nous émouvoir sans jamais tomber dans le pathos, le cliché ou la larme facile. On en ressort (un peu) bouleversé. Un beau film tout de même.
Ce film sur le drame vécu par les roms pendant la 2ème guerre mondiale, Tony Gatlif l'avait en tête dès ses débuts derrière une caméra mais, jusqu'à présent, il ne se sentait pas prêt. Coïncidence, il s'est senti prêt juste au moment opportun : son film sort en plein milieu de ce débat nauséabond sur l'identité nationale et il tombe très bien ! En fait, il y a des films dont on sait dès les premières images qu'ils vont vous plaire. Dans "Liberté", on y voit des fils barbelés qui, on s'en doute, doivent entourer un camp de transit; et ces fils vibrent comme les cordes d'une guitare. Quand on connait l'amour que Toni Gatlif porte à la musique ... ! Dans ce film il y a Théodore (Marc Lavoine), vétérinaire et maire d'un petit village de la zone occupée, un maire qui ne va pas hésiter à se mettre à dos une partie de ses électeurs en aidant la communauté tsigane, venue, comme chaque année, pour faire les vendanges. Il y a Mademoiselle Lundi (Marie-Josée Croze), l'institutrice, qui va s'efforcer de scolariser les enfants tsiganes. Il y a P'tit Claude, un gamin de neuf ans que Théodore a recueilli et qui se rêve tsigane. Et puis il y a toute cette communauté tsigane, traquée par la Gestapo et la police de Vichy, bonne garante de l'identité nationale pure jus. Dans cette communauté, on remarque surtout Taloche, un jeune adulte fantaisiste et libre qui porte un singe sur l'épaule. Taloche est joué par James Thierrée, petit-fils de Charlie Chaplin, et il est absolument pro-di-gieux . "Liberté" est sans doute le premier film qui aborde de front les "problèmes" rencontrés par les roms pendant la 2ème guerre mondiale et c'est un chef d'oeuvre . Pas de doute : Tony Gatlif fait partie des grands cinéastes.
superbe. il n'y a rien à dire devant tant de vérité. voilà c'est dur. même si on connait l'histoire on a beaucoup de mal, encore de nos jours, à l'accepter.
Un film basé sur une histoire vrai qui dévoile des réalités cachées. Derrière la caméra un Tony Gatlif pétillant, nous offrant une réalisation modeste et jouissive. Le jeu d’acteur se compose principalement d’un Marc Lavoine qui (malgré lui) se fait petit face à la superbe prestation de James Thiérrée et une Marie-Josée Croze convaincante. Les musiques sont fraiches et donnent un rythme singulier. Le film est donc à la fois enrichissant et dynamique. Gatlif évite beaucoup de clichés et ajoute une pointe de son savoir-faire. En somme, même si Liberté n’est qu’une parcelle de ce qu’a été la souffrance des Tsiganes durant la Seconde Guerre Mondial, il a le mérite d’ouvrir les portes d’un sujet riche et inexploré.