Une histoire vraie et originale. Violetta est le modèle préférée de sa mère, photographe débutante mais talentueuse, qui se créé rapidement une réputation de femme de goût qui sais faire son métier, mais reçoit également des critiques parfois peu flatteuse due à son travail avec Violetta. En effet, elle prend sa fille et la met dans des postures trop érotiques pour son jeune âge. Et les conséquences se font vite ressentir, Violetta ne mène pas la vie qu’elle aurait dû mener à son âge, et son caractère, sa mentalité, n’est plus celle d’une petite fille. L’immoralité de Hanna, la mère, est accablante, mais fascinante, nous avons affaire à un véritable personnage et c’est sidérant de savoir que de telles mentalités puissent exister. Elle est butée, et l’attachement que j’ai eu pour elle durant le film n’a pas évoluer, c’était presque de la pitié, mais son sens artistique et son caractère ne la rendent pourtant pas désagréable. C’est un personnage frustrant dans le sens où on réalise vite qu’il est impossible de lui faire comprendre comment adopter un comportement acceptable. Une part de mystère l’entoure pendant 90% du film et c’est regrettable que le peu d’information qui nous soit donné sur son passé soit aussi succin, et sorti d’un coup, à la fin. On peut saluer Georgetta Leahu, pour sa prestation de cette « mamie », pilier des deux autres, et surtout touchante dans sa fragilité. La créativité dans les costumes, la mise en scène des photos, le décor du « sanctuaire » est très réussie et très belle, de même que la musique qui accompagne le récit. My Little Princess est un beau premier film, assez réussi.