AlloCiné
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Huppert fait du I. Huppert (yen a maaaaaaaaarrrrre). A part ce point négatif, cela le film ne tient pas la route un seul moment. C'est pénible, convenu et attendu.
Un choc ! Le film de tous les qualificatifs : curieux, tempétueux, incestueux, mystique, fantastique, drolatique, artistique, excentrique, érotique, fou, troublant, dérangeant ... terrible !
Le film est bien réalisé et la petite Anamaria Vartolomei impressionnante. L'image est bien souvent splendide et le scénario dérangeant. Malheureusement, celui-ci est inégal et traine certaines longueurs malgré la faible durée du film.
Un film autobiographique qui reste à mon goût trop en pudeur
Des longueurs mais le film se regarde, le sujet traité étant original et porté par une dimension autobiographique. Isabelle Huppert incarne parfaitement cette mère égoïste et plutôt inconsciente. À noter également le très bon jeu d'acteur de la petite, impressionnante pour un premier rôle.
Si Verhoeven l’avait réalisé ? Si Ferrara l’avait réalisé ? Si Noé l’avait réalisé ? Aurait-on eu le même film ? Je sais, c’est facile avec des « si ». Je voulais dire par là que la réalisatrice Eva Ionesco, a mis en scène une grosse tranche de sa vie. Laquelle est dure à avaler. Mais grâce à la pudeur de la mise en scène, grâce à une direction d’acteurs maîtrisée, grâce à l’interprétation d’Anamaria Vartolomei en tête et à Isabelle Huppert, le film est étonnement digeste. J’imagine que le trouble, le manque de repère d’Eva Ionesco devait être rudement plus déstabilisant sous la focale de sa mère. Elle aurait commencé à poser à quatre ans. Or dans le film, son « double » commence à dix ans. C’est pourquoi, je dis « si » ces réalisateurs sulfureux avaient mis en scène la tranche de vie d’Eva Ionesco, n’auraient-ils pas été plus crus ? Ici, avec l’œil de la réalisatrice, il peut y avoir danger : celui de ne pas détester la mère jouée par Isabelle Huppert, ou à défaut de la détester, je ne crois pas que ce soit la prise de position de Ionesco, la condamner. En ce qui me concerne, je n’ai ni détesté sa mère, ni je l’ai condamnée pour ce qu’elle a fait. Et c’est là le danger. Je croyais que la réalisatrice allait charger sa mère mais j’ai eu l’impression qu’il y avait comme des circonstances atténuantes. J’ai réagi comme Ernst (Denis Lavant) avec douceur, sobriété, sans dégoût. En effet, on a essayé de la prévenir, mais elle a dépassé les limites. Sous entendu, c’est grave mais ça peut se récupérer. Or, apparemment, et le film laisse la porte ouverte, il y a un vrai traumatisme. Lequel, je suis désolé, on ne le sent pas trop. On ne sent que la révolte, la rage d’en finir. Et le danger du point de vue de Ionesco, c’est de comprendre l’art de sa mère, ici Isabelle Huppert. De ce que la réalisatrice nous en donne. Et aussi étrange que cela puisse paraître, je peux comprendre la démarche de sa mère. Comme elle le dit, elle n’a pas eu d’attouchement avec sa fille, mais force est de reconnaître que les photos de nues de sa filles mineure diffusées à la vue de tous sont considérées comme un viol, une contrainte, un attouchement. Voilà pourquoi, si un autre réalisateur avait traité le sujet, peut-être n’y aurait-il pas eu ambiguïté. On dit souvent : "On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui." Concernant l’art, les Parnassiens disaient : « L’art n’a pas vocation à être vertueux, ni à être utile. L’art pour l’art ». Qu’entendent-ils par vertueux ?
j'ai pas trop accroché en fait
"Tout ce qui ne tue pas rend plus fort " illustration par Eva IONESCO Elle porte ce nom qui fait qu'on ne peut que se référer au dramaturge à chaque fois qu"elle apparait ,de plus une mère toxiquele, abusive et inconcevable lui a artistiquement empoisonné l'existence dans des confusions identitaires venimeuses De ce carnage elle fait un bon film par le choix de ses interprètes et d'un parti pris de mise en conte esthétique et funèbre mais ni glauque, ni désespérant BRAVO l'artiste!
Malgré une bonne interprétation d'Isabelle Huppert en mère possessive et extravagante, "My little Princess" peine à convaincre. Les relations pour le moins hors normes entre la mère, artiste photographe, et sa fille qui lui sert de modèle, donnent lieu à une suite d'échanges stériles parfois équivoques et dérangeant allant de la complicité manifeste à l'affrontement verbal. Un film assez laborieux dans son développement, qui gagne un peu d'intérêt dans sa dernière partie lorsque Violetta s'émancipe de l'emprise de cette mère excessive.
soniadidierkmurgia
Eva Ionesco connue pour avoir posé nue à l’âge pré pubère dans les années 70 devant l’appareil photographique de sa mère Irina choisit à travers ce film de raconter ce que fut la relation de haine et d’amour qu’elle partagea avec sa génitrice. Il fallait tout le talent d’Isabelle Huppert pour rendre l’excentricité de cette femme sans doute traumatisée dans son enfance qui a choisi de sacrifier celle de sa fille pour arriver à se tracer un chemin dans le monde de l’art parisien. Ionesco qui se livre à une sorte d’exorcisme dépeint de manière fidèle le milieu artistique branché des années 70 qui sous couvert de laisser libre cours à l’inspiration tapie au fond de toutes les initiatives a encouragé des démarches souvent sans réel intérêt et même parfois douteuses. Mais les choses sont souvent plus complexes qu’on le croit au premier abord. Si le réflexe immédiat du spectateur est de condamner cette mère égocentrique et immature, il faut reconnaître à Eva Ionesco, joliment interprétée par Anamaria Vartolomei, le mérite d’admettre implicitement s’être accommodée de la grande liberté offerte par l’éducation baroque et anarchique prodiguée par sa mère. Malgré tout, la scène très ambigüe en Angleterre où Irina laisse sa fille en proie aux fantasmes pédophiles d’un jeune lord anglais montre clairement que la protection de l’adulte s’est plusieurs fois effacée devant l’appât du gain ou de la notoriété. Narré sous forme de conte, “My Little princess” montre de réelles dispositions créatrices chez Eva Ionesco mais la très grande proximité de l’œuvre avec son auteur empêche de déduire avec certitude que l’expérience ne sera pas sans lendemain. On ne peut conclure sans s’interroger sur le mystère du jeu d’actrice d’Isabelle Huppert suffisamment ductile pour épouser les rôles les plus divers tout en imprimant sa marque si particulière qui le rend unique . Remarquons tout de même que sous la moue boudeuse et les airs évanescents de la très cérébrale Isabelle, ses personnages souvent calculateurs et froids inspirent rarement la sympathie.
Avant ce film, j'aimais pas Isabelle Huppert. Puis il y a eu ce film! Je l'attendais car étant "fan" de cette période des années 80, du travail d'Irina Ionesco etc. Eva Ionesco a réussi son film, elle nous plonge totalement en arrière dans son enfance, et l'univers arty de l'époque et de sa mère. L'histoire est tragique, enfance brisée, bien sûr. Mais Eva n'en a absolument pas fait un sujet malsain ou exhibitionniste. C'est un film sensible, délicat, poétique aussi. C'est très bien fait, raconté, filmé et joué. Mention spéciale pour Anamaria Vartolomei qui est étonnante et épatante.
Il parait que c'est le 1er film d'une série de 3. Hâte de découvrir la suite alors!
Il parait que c'est le 1er film d'une série de 3. Hâte de découvrir la suite alors!
Le film tient évidemment sur le propos autobiographique, cependant doit on pour autant montrer de la pédopornographie pour la dénoncer? La jeune actrice se retrouve tout de même dans la même situation que son personnage. Côté acteur, hormis Denis Lavant, ils sont soit pas très bons soit mal dirigé.
Le cinéma français comme on n'aime pas le voir. Eva Ionesco est exactement le personnage qu'elle décrie dans son film : une intello low-cost qui se prend pour une "artiste". Tout cela oubliant avant tout le Divertissement et le rythme.
De plus, elle traite son sujet (la pédo-pornographie) avec tellement d''obsession et tellement frontalement, que celui-ci est pratiquement mis en valeur. Un film dérangeant, sans aucune subtilité et beaucoup trop cru.
A noter malgré tout, la réalisation très léchée et la remarquable jeune actrice qu'est Anamaria Vartolomei...
De plus, elle traite son sujet (la pédo-pornographie) avec tellement d''obsession et tellement frontalement, que celui-ci est pratiquement mis en valeur. Un film dérangeant, sans aucune subtilité et beaucoup trop cru.
A noter malgré tout, la réalisation très léchée et la remarquable jeune actrice qu'est Anamaria Vartolomei...
Film regardé un soir ou l'envie de le voir était surtout du côté de ma copine mais très vite, je fus pris dans cet oeuvre sublime d'esthétique mais aussi pesante et froide.
L'histoire nous ammène rapidement au coeur d'une relation mère-fille atypique, ou la mère ne joue pas son rôle de mère mais utilise sa fille comme modèle de photographie à tendance érotique qui elle par contre, après avoir pris par comme amusement à cette activité, fini par se sentir seule, sans maman ni vie de petite fille.
La photographie est excellente et chaque apparition de la petite est une pose artistique, tant par la posture que le cadre dans lequel elle pose. On se sent même oppressé par cette relation familiale qui se dégrade au crescendo et on essaye de croire, comme dans de nombreux films, au happy end.
Le film est même parfois dérangeant face aux tenues et au comportement de l'adolescente qui bien souvent se transforme en femme séduisante.
En plus d'être un bijoux interprété avec brio par les deux actrices, le film est utile au débat qu'il y a eu récemment, à savoir celui du business des femmes-enfant, des mini-miss et de la dérnière polémique du magazine Vogue où une adolescente posait quasiment de la même manière qu'ici.
L'histoire nous ammène rapidement au coeur d'une relation mère-fille atypique, ou la mère ne joue pas son rôle de mère mais utilise sa fille comme modèle de photographie à tendance érotique qui elle par contre, après avoir pris par comme amusement à cette activité, fini par se sentir seule, sans maman ni vie de petite fille.
La photographie est excellente et chaque apparition de la petite est une pose artistique, tant par la posture que le cadre dans lequel elle pose. On se sent même oppressé par cette relation familiale qui se dégrade au crescendo et on essaye de croire, comme dans de nombreux films, au happy end.
Le film est même parfois dérangeant face aux tenues et au comportement de l'adolescente qui bien souvent se transforme en femme séduisante.
En plus d'être un bijoux interprété avec brio par les deux actrices, le film est utile au débat qu'il y a eu récemment, à savoir celui du business des femmes-enfant, des mini-miss et de la dérnière polémique du magazine Vogue où une adolescente posait quasiment de la même manière qu'ici.
Malaisant.Dérangeant.Choquant.Révoltant.Le film semi-autobiographique de Eva Ionesco,victime elle-aussi d'une mère abusive durant son enfance ne fait pas dans la demi-mesure.C'est un cri de rage qui sort,incontrôlé et provocateur."My little princess" provoque le dégoût,pas tant par son sujet(il est important de savoir que la pédopornographie existe),que par le fait d'assister à un règlement de compte répétitif,vulgaire et vain.Je ne trouve pas Isabelle Huppert formidable dans ce registe.Elle semble surjouer en permanence.La petite Anamaria Vartolomei,à la fois victime consentante et égérie glam,est bien plus captivante.Leur relation intrigue,puis on finit par s'en désintéresser,le systématisme des rapports faussant le jeu.En somme,la mère était une folle inconsciente,et la petite une perturbée braillarde.La mise en scène s'approche des contes horrifiques,et les hommes ne sont ici que des oiseaux de mauvais augure.Au moins,Ionesco nous épargne t-elle des images indécentes.La psychologie de bazar,même très réductrice,est plus politiquement correcte.
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