Ce film est pas mal. Les images sont magnifiques. Le thème du film nous pose une question importante et intéressante : jusqu'où doit aller l'art ? Mais sinon, l'histoire est un peu longue et la fin pas assez explicite/catégorique à mon goût.
Isabelle Hupert fascinante! Aussi beau que dérangeant, My Little Princess fait partie de ses film à l'esthétique peu commune qu'il manque tant au cinéma français. Dérangeant dans le sens où il aborde la folie d'une mère qui aime sa fille plus que tout et la change en une véritable babydoll. Le conflit mère-fille est palpable d'un bout à l'autre du film. Fin émouvante, mais si apaisante. Une fois de plus, je le redit, mais Isabelle Hupert est fascinante dans ce role et la prestation de Anamria Vartolomei est magnifique et si mure pour une fillette de 12 ans: une actrice à suivre dans les années à venir!.
De ses 4 à 12 ans, la petite Eva Ionesco est en proie à une mère capricieuse, autoritaire et idéaliste, qui décide de faire d’elle une créature photographique, une véritable « enfant-asme » d’un érotisme lugubre. Incisive et malsaine, cette mise en images par la victime même fait le procès de ces années infernales, auquel l’on assiste stupéfait, mais aussi où, paradoxalement, le spectateur n’a pas sa place.
Critique complète sur Cinecdoche.net : My Little Princess d'Eva Ionesco ★★
L'affiche très réussie a eu une bonne suite ;) Isabelle Huppert est toujours aussi géniale et Anamaria Vartolomei, en plus d'être si jolie interprète magnifiquement ce rôle difficile ^^ vraiment un très beau film :')
Il faudrait se pencher sur la bio et les travaux de Ionesco pour comparer mais le film, en lui-même, est très inégal, tantôt intéressant, tantôt barbant. J’aurais très personnellement aisément préféré que la trame se penche sur le travail de photo et son approche artistique plutôt que sur la relation mère fille qui occulte bcp et fait finalement tourner le film en rond.
Un drame psychologique très prenant... Les émotions nous transpercent face au désarrois de la petite fille enlevée de son enfance et l'indifférence maladive de la mère face aux besoins réels de sa fille...
Magnifique! je trouve que Eva Ionesco a su trouver le mots et l'ambiance simple et profonde a la fois pour nous partager son histoire. Un sujet grave que il faut l'observer sans préjugés. Isabelle Huppert es extraordinaire et courageuse, elle assume son rôle (pas tjrs évident) du de but a la fin, il y a qu'elle que peux faire ça ! elle m'a émue.
Durant la projection du film, il m'est arrivé de retenir ma respiration, sans que je m'en rende compte. Eva Ionesco a eu le don de mettre mal à l'aise, certaines scènes sont très dérangeantes mais, n'est-ce tout de même pas sa véritable histoire ? Une innocence bafouée, gâchée, voilà ce que je retiens. Ce film est beau, touchant, émouvant par son réalisme, la beauté des images tournées, des paysages, de l'ambiance, des costumes... Dérangeant par son ambiguïté constante des relations (quasi incestueuses en fait) entre la mère et la fille, la mère est-elle consciente de ce qu'elle fait à son enfant qui ne demande qu'à être aimée par elle, à attirer son attention, à être auprès d'elle (quitte à se mêler à son monde rempli de paillettes et de jeu d'apparences) ? Aime-t-elle réellement sa fille pour ce qu'elle est, et pas uniquement pour l'image que cette dernière peut envoyer ? Partagée entre le dégoût et l'émerveillement, dû aux jeu d'acteurs tout aussi talentueux les uns que les autres. Mention spéciale pour la BO, qui enveloppe parfaitement les scènes (surtout celle intitulée "La fugue", où je suis restée accrochée au siège tellement elle était bouleversante). Il nous permet également de s'interroger sur une question qui trouverait rapidement sa réponse, je pense, en voyant ce film : quelles sont les limites de l'art ? Si art il y a, bien sûr... Je rajouterais le talent prometteur de la jeune Anamaria Vartolomei, qui à l'écran m'a bouleversée en incarnant une Violetta enfant banale et solitaire mais non moins profonde qui idolâtre sa mère, puis une Violetta qui se perd dans le monde des adultes, désillusionnée, d'abord confiante puis qui perd son identité enfantine et se révolte contre sa propre image. Pour finir, la scène finale est juste parfaite.
Film intéressant.On est quelque peu mal à l'aise d'être séduit par l'esthétique sulfureux de ce film et de cette démarche artistique issue pourtant d'une relation abusive. La façon dont est traitée la relation mère fille manque de subtilité et les personnages ne sont pas toujours très crédibles. Ou s'arrête l'art ou commence le voyeurisme ?
un très jolie film , ou l’esthétique dois beaucoup à la mère de la réalisatrice. elle reproduit avec génie et perfection ce quelle reproche à la photographe. la jeune actrice joues bien. l'humour de quelques scènes permette au spectateur de supporter l’intolérable. isabelle huppert interprète à merveille ce rôle fais pour elle.
Little Princess de Eva Ionesco, avec Isabelle Huppert: un film insupportable, qui se complait dans la perversion. Sans aucune pudeur. La misère humaine dans sa pire forme. Ce film ne dépasse pas l'horreur qu'il décrit. A vomir!