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Georges F
8 abonnés
257 critiques
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2,5
Publiée le 4 juillet 2011
L’argument est relativement mince avec une Lolita utilisée par sa mère comme modèle pour des photos monnayées qui s’avèreront de plus en plus érotiques et probablement pornographiques. On assiste à la multiplication des tableaux proches les uns des autres sur cette thématique de l'enfant dont les photos, voire le corps sont exploités par la mère à des fins financières. On comprend bien qu'Eva Ionesco saisisse l'occasion de cette autobiographie pour faire, vraisemblablement, sa psychanalyse, elle qui a subi le sort de la gamine parce que ses parents, eux mêmes, ont commis l'inceste. Le film tient par l'interprétation magistrale de Huppert, comme d'habitude et la révélation d'Anamarie Bartolomei dont on espère qu'elle ne présentera pas, plus tard, les séquelles de ce tournage éprouvant pour son âge. Certainement pas un film grand public.
Très bien filmé et avec un grand respect des références et des oeuvres de Ionesco. Isabelle Huppert porte tout le film. Et, d'un autre coté, heureusement que c'est Huppert ! Bravo pour les décors, les maquillages et les costumes. Bonne qualité des seconds rôles. Le message est fort, mais, malheureusement ça n'empêchera les mamans de faire défiler (ou de les faire chanter ) leurs naines et de les imaginer en stars.
Ce qui est intéressant dans ce film c'est la manière dont Hanna une photographe professionnel ménage sa fille : Violetta . En effet celle-ci mène une vie de diva , régulièrement photographiée par sa mère dans des positions plutôt désagréables surtout pour une jeune fille de son âge. Au début elle prend un grand plaisir à se faire photographier mais au fur et à mesure elle commence à en avoir marre d'être le pantin de sa mère. De par sa situation vestimentaire plutôt dévergondé elle est complètement rejetée par ses camarades de classe et ce renferme donc automatiquement sur elle même. On apprend enfaite qu'elle ne souhaite qu'une chose : mener une vie comme les autres. Isabelle Huppert s'en sort admirablement bien alliant vivacité et tonicité dan son jeu d'actrice qui protège sa fille jusqu'à que cela en devienne étouffant. Anamaria Vartolomei elle s'en sort également très bien pour son âge elle jouera dans ce film ado rebelle qui à l'illusion d'être une femme. Malgré un début assez mal réussit à cause de certaines répliques fausses , Eva Ionesco réalise ici à proprement parlé un très bon biopic est qui plus est le sien.
Pas assez abouti ! Certes le sujet est interressant et mene a réflexion cependant il est difficile de se prendre dans l'histoire tant le jeux des acteurs est mauvais, les dialogue grotesque, et puis, que c'est long ! On retiendra tout de même une grande beauté visuelle et un projet original
Film particulièrement glauque qui pose au départ le problème bien réel des limites de l'Art.L'interprétation des rôles principaux ne m'a pas du tout convaincu.Il en résulte plus de dégoût que d'émotion.Bof Bof.
Isabelle Hupper, bluffante Un conte à la Andersen où la petite Violetta se fait manger toute crue par son ogresse de mère L’esthétique du film, gothique et glamour étudiée dans ses moindres détails L’histoire vraie de Eva Ionesco enfant
Il y a une chose étonnante dans ce film c'est la dimension parfois "comique" que donne Huppert dans l'interprétation de cette mère cinglée, perverse, abusive et hallucinée. Huppert est fascinante comme souvent, l'histoire dure, captivante et intéressante, difficile de ne pas penser une minute à la détresse de la vraie Violetta (Eva Ionesco) et de se prendre d'empathie pour elle mais la réussite tient dans l'universalité du propos. Ce qui aurait pu être une sorte de Biopic en la personne de la mère, encore vivante d'ailleurs, de la réalisatrice, ne l'est pas et c'est ce qui est bien je trouve, cela reste une histoire, difficile à croire par moment mais une histoire. Il y a cependant une chose qui m'a dérangée : l'interprétation de la petite fille, pas toujours très juste, notamment quand elle dit NON à sa mère.. Il y a denis Lavant par contre et pour lui aussi il faut y aller.
On ne peut rester insensible face à ce film qui donne un peu le tournis par sa mise en scène. Il y a une alchimie malsaine entre ces 2 "femmes", mère et fille, toutes 2 "enfants " dans ce délire presque sans limite... Le milieu artistique de l'époque y est tout à fait bien retranscrit. Malgré le personnage de la mère qui peut inspirer la répulsion, il n'y a pourtant pas trop de parti pris de la part de la réalisatrice. C'est d'autant plus remarquable qu'il s'agit d'Eva Ionesco, qui a sûrement, tout comme sa mère, souffert de l'absence d'une "vraie" mère ! On retiendra la performance des 2 actrices.
Une histoire absolument sordide et dérangeante... Isabelle Huppert est absolument FABULEUSE comme d'habitude. A noter la beauté sidérante de la jeune actrice, très convaincante, bouleversante, mais j'ai été dérangé par le caractère pornographique des photos que lui demandait sa mère. Je comprends mieux, en lisant les interviews de Eva Ionesco, ce qu'elle a pû vivre. Ca fait froid dans le dos.
film difficile et provocant. Huppert est remarquable ainsi que la jeune Vartolomei, le scénario comporte des longueurs. L'histoire réelle n'est pas originale en soi l'exploitation des enfants a des fins sexuelles date de la nuit des temps. Ce qui l'est moins c'est la perversité de la mère pour sa fille. Fille qui finit par douter de l'amour de sa mère. Le travail réalisé par Ionesco mérite le détour
Le film est bien réalisé et la petite Anamaria Vartolomei impressionnante. L'image est bien souvent splendide et le scénario dérangeant. Malheureusement, celui-ci est inégal et traine certaines longueurs malgré la faible durée du film.
Sur un sujet aussi lourd et scabreux il aurait fallu toute la grâce et la finesse d'une grande réalisation. Malheureusement, là où il aurait fallu suggérer et nous entraîner avec délicatesse dans l'intimité de la mère et de la fille, tout est écrit, dirigé, filmé et monté avec des sabots de plomb, surligné d'une insupportable musique de synthé. Rien ne nous touche… tout est bavard, factice, superficiel… chiantissime…