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Film très personnel d'eva Ionesco , c'est un film provocant qui témoigne des limites de l'art , des rapports mère enfant , Je trouve le film plutot réussi , même si je sais que certains n'apprecieront pas car trop intime et provocant
"Tout ce qui ne tue pas rend plus fort " illustration par Eva IONESCO Elle porte ce nom qui fait qu'on ne peut que se référer au dramaturge à chaque fois qu"elle apparait ,de plus une mère toxiquele, abusive et inconcevable lui a artistiquement empoisonné l'existence dans des confusions identitaires venimeuses De ce carnage elle fait un bon film par le choix de ses interprètes et d'un parti pris de mise en conte esthétique et funèbre mais ni glauque, ni désespérant BRAVO l'artiste!
weihnachtsmann
Une vision plutôt déconcertante que ce film racontant la jeunesse de la réalisatrice. Sa jeunesse rebelle principalement contre sa mère qui voit davantage l’art que l’érotisme.
C’est un monde à part, celui des boites de nuit, des soirées qui débordent et le tout débouchant sur la drogue. Un film comme un témoignage ou une psychanalyse.
Huppert joue son rôle de mère déjantée, presque enfantine qui vole l’enfance de sa fille.
Tout cela pour le fond, car pour la forme c’est lassant et ennuyeux. Tout le temps la même chose et un style spécial qui ne m’attire pas.
C’est un monde à part, celui des boites de nuit, des soirées qui débordent et le tout débouchant sur la drogue. Un film comme un témoignage ou une psychanalyse.
Huppert joue son rôle de mère déjantée, presque enfantine qui vole l’enfance de sa fille.
Tout cela pour le fond, car pour la forme c’est lassant et ennuyeux. Tout le temps la même chose et un style spécial qui ne m’attire pas.
Sylvain P
My little princess dérange et dérape presque dans ses règlements de compte, mais Eva Ionesco, par la grâce de deux actrices incroyables (Anamaria Vartolomei et Isabelle Huppert), en tire un film dans la veine du Livre de Jérémie, sur une relation d'amour et de destruction entre une mère et son enfant. Il met mal à l'aise le spectateur, tout en ayant une esthétique propre (les tenues sont travaillées à l'extrême). Le rôle d'Hanna est l'un des plus personnages les plus intéressants d'Isabelle Huppert.
Ce sont aussi les limites de l’art qui sont ici questionnées : que peut se permettre un artiste, l’œuvre de création peut-elle s’arroger tous les droits, où se situe la frontière du respect de l’autre, surtout lorsqu’il s’agit d’une préadolescente n’ayant pas encore toutes ses facultés de discernement, séduite, intriguée puis dépassée par l’étrange commerce de sa mère ? Toutes les deux blonde platine, Hannah et Violetta forment un curieux tandem où le rapport s’inverse souvent, semant le trouble : qui est au demeurant la plus mature, la moins inconsciente des deux ? Parce qu’elle a su créer une atmosphère onirique, Eva Ionesco donne à son film une forme de conte qui évite l’aspect scabreux ou racoleur qu’il aurait pu facilement revêtir. Hannah porte donc à sa fille un amour-monstre et peu importe que cette dernière en subisse les dommages. Pour l’artiste, seule sa création compte, peu préoccupée des moyens utilisés.
L’actrice Isabelle Huppert paraît évidente dans le rôle de cette intellectuelle, chantre de l’érotisme littéraire, mais la nouvelle venue Anamaria Vartolomei stupéfie par sa présence à l’écran, son charme de lolita terriblement naturel et vénéneux, qui ne trompe d’ailleurs pas l’entourage d’Hannah. À un moment, celle-ci conseille la lecture de Ma mère de Georges Bataille à sa fille. La référence n’est pas innocente : la transgression, l’érotisme approché comme un rempart face au vide insaisissable de la mort sont des thématiques récurrentes chez l’écrivain, notamment dans l’opus cité vu comme la synthèse de ses préoccupations.
Volontairement théâtral – diction ampoulée des comédiennes, affectation des poses et recherche dans les tenues vestimentaires, géographie des lieux, à la fois antres et bordels – My Little Princess interpelle et dérange, mais sans susciter de gêne malsaine. On voit bien combien il est compliqué, sinon impossible, de se remettre d’une telle expérience, dont le principal effet a été de projeter sur le devant de la scène et au sein d’un milieu interlope une jeune fille, tout en la privant de son enfance puisqu’elle était soudainement propulsée dans le monde des adultes.
L’actrice Isabelle Huppert paraît évidente dans le rôle de cette intellectuelle, chantre de l’érotisme littéraire, mais la nouvelle venue Anamaria Vartolomei stupéfie par sa présence à l’écran, son charme de lolita terriblement naturel et vénéneux, qui ne trompe d’ailleurs pas l’entourage d’Hannah. À un moment, celle-ci conseille la lecture de Ma mère de Georges Bataille à sa fille. La référence n’est pas innocente : la transgression, l’érotisme approché comme un rempart face au vide insaisissable de la mort sont des thématiques récurrentes chez l’écrivain, notamment dans l’opus cité vu comme la synthèse de ses préoccupations.
Volontairement théâtral – diction ampoulée des comédiennes, affectation des poses et recherche dans les tenues vestimentaires, géographie des lieux, à la fois antres et bordels – My Little Princess interpelle et dérange, mais sans susciter de gêne malsaine. On voit bien combien il est compliqué, sinon impossible, de se remettre d’une telle expérience, dont le principal effet a été de projeter sur le devant de la scène et au sein d’un milieu interlope une jeune fille, tout en la privant de son enfance puisqu’elle était soudainement propulsée dans le monde des adultes.
🎬 RENGER 📼
Premier long-métrage pour Eva Ionesco qui réalise ici un drame autobiographique où elle nous replonge dans son enfance, lorsqu'elle est devenue une "lolita trash" pour le compte de sa mère. Cette dernière exploitant sa propre fille pour faire des photos de charme, en petites tenues légères (les poses lascives se succédèrent alors qu'elle avait seulement 12 ans). Avec My Little Princess (2011), il est ici question de pédopornographie (de pornographie enfantine), certes le film ne baigne pas dans le sexe (il n'y en a pas), mais les séances photos abusives d'une mère complètement délurée (voir folle), dépasse tout ce à quoi on peut s'attendre d'une relation mère/fille. Pour son premier film, Eva Ionesco déçoit, d'une part parce que sa mise en scène s'avère très répétitive et que les 115 minutes du film nous paraissent interminables. Malgré les très bonnes prestations de Isabelle Huppert & Anamaria Vartolomei (magnifique), le film s'oubliera aussi vite que possible et ce, sans aucun regret.
Malaisant.Dérangeant.Choquant.Révoltant.Le film semi-autobiographique de Eva Ionesco,victime elle-aussi d'une mère abusive durant son enfance ne fait pas dans la demi-mesure.C'est un cri de rage qui sort,incontrôlé et provocateur."My little princess" provoque le dégoût,pas tant par son sujet(il est important de savoir que la pédopornographie existe),que par le fait d'assister à un règlement de compte répétitif,vulgaire et vain.Je ne trouve pas Isabelle Huppert formidable dans ce registe.Elle semble surjouer en permanence.La petite Anamaria Vartolomei,à la fois victime consentante et égérie glam,est bien plus captivante.Leur relation intrigue,puis on finit par s'en désintéresser,le systématisme des rapports faussant le jeu.En somme,la mère était une folle inconsciente,et la petite une perturbée braillarde.La mise en scène s'approche des contes horrifiques,et les hommes ne sont ici que des oiseaux de mauvais augure.Au moins,Ionesco nous épargne t-elle des images indécentes.La psychologie de bazar,même très réductrice,est plus politiquement correcte.
L'AlsacienParisien
Les sources autobiographiques de "My Little Princess" rendent le propos d'autant plus dérangeant qu'il ne l'est lorsqu'on considère seulement la fiction. Eva Ionesco, pour sa première réalisation, retrace une enfance volée et exploitée par sa mère qui a fait d'elle un modèle hybride et insolite pour une série de photos "artistiques". Parallèlement élevée par sa grand-mère, la petite fille devient une femme avant toutes les autres et sacrifie une innocence charnelle et organique. On suit ce double portrait, l'un victime, l'autre aveugle (mais aussi victime), tout deux perdus et incompris des autres, de l'autre mais avant tout d'eux-mêmes. Le film relève de nombreux défauts, que ce soit dans la réalisation ou dans l'interprétation, et cela fragilise beaucoup la qualité de réception. On regrette certains artifices inutiles, donnant l'impression de tout montrer pour tout faire comprendre, comme des mouvements de caméras continuellement en mouvements, ou des musiques impulsives et intrusives dans des scènes importantes qui gâchent tout le sens de la dispute entre Violetta et sa mère (entre autre). Après, j'ai trouvé que le casting était physiquement parfait mais manquait beaucoup de puissance dans les émotions, cela étant surement du au manque d’expérience des acteurs car Isabelle Huppert est selon moi le point fort du film. Mystérieuse, on ignore ses intentions et ses sentiments et le regard que donne la réalisatrice sur ce personnage central est quelque peu accusateur et intransigeant. La petite Anamaria Vartolomei correspond bien à cette figure de poupée torturée mais dès qu'il s'agit de mettre en scène son intérieur et sa voix, le résultat est nettement moins intéressant, tout comme le personnage de la grand-mère qui donne l'impression de divaguer sans cesse, maladroitement interprétée par une mémé bilingue qui bafouille. L’esthétique est à la fois sombre et biscornue et laisse ses personnages trop à distance, ce qui fat qu'on ne s'y attache pas vraiment. C'est dommage, l'idée est bonne, le résultat n'est pas profond, les sentiments et la détresse survolés...
Attention film choc, My little princess est une oeuvre extraordinaire car bien loin d'être une simple autobiographie filmique sur Eva Ionesco, le film est un hymne à l'enfance perdue bouleversant et dérangeant. D'une histoire vraie et donc sordide (la sienne) Eva Ionesco propose une oeuvre majestueuse, une histoire d'amour incestueuse et de névrose pleine de profondeur et d'émotion. Derrière la monstruosité pointe l' émotion et loin d'être un simple règlement de compte, My little princess cherche à expliquer toute la complexité d'une relation mère-fille malsaine et passionnée. Fascinant dans son refus de toute pudeur tout en ne cherchant pas pour autant à tomber dans le scabreux, My little princess est d'une honnêteté et d'une lucidité surprenante. Sans sombrer dans la psychanlyse de comptoir, Eva Ionesco jette un regard éperdue sur une vie éclatée en compagnie d'une mère nocive. La petite fille devenue poupée érotique perd son âme face à une mère qui s'infantilise peu à peu tout en essayant de faire de son enfant une créature hypersexuée. Le thème du film est dérangeant voire sordide mais le résultat est surtout bouleversant, virvoltant emportée par une mise en scène classique et subtil, un décor seventies particulièrement réussi et des interprètes remarquables, Isabelle Huppert, à la fois terrifiante et émouvante dans un rôle difficile qu'elle endosse sans pour autant sombrer dans al caricature et surtout l'incroyable Anamaria Vartolomei, femme enfant à la beauté extraordinaire et au tempérament bien marquée. Un grand film, reflet d'une époque mais aussi un crit d'amour et de haine d'une fille à sa mère. Sublime!!!
My Little Princess est un drame et une relation singulière entre une mère et une fille, la réalisatrice du film. Deux univers différents où se trouve la limite ? un film touchant par sa vérité et l'interprétation des deux personages... troublant!
Bof sans surprise et la réalisatrice tombe un peu dans ce qu'elle veut dénoncer.
Une histoire aux résonances réelles où une mère peu attentive et égocentrique exploite la candeur juvénile de sa fille pour en faire son fond de commerce. C'est parfois touchant, fascinant, et souvent consternant. La volonté sans scrupules de cette femme laisse pantois. Une fois les enjeux définis, le film se perd malheureusement dans des digressions et redites superflues qui finissent par ennuyer.
Dans le rôle de la mère, Isabelle Huppert fait son petit numéro habituel. Une fois encore, elle joue une femme névrosée à la limite de la psychose. A quand un rôle à contre-courant ?
Dans le rôle de la mère, Isabelle Huppert fait son petit numéro habituel. Une fois encore, elle joue une femme névrosée à la limite de la psychose. A quand un rôle à contre-courant ?
Un film classique et assez bien tenu, deux actrices en osmose (mention spéciale à la fille) mais alors un spectacle irréverencieux, irrespectueux, immorale et absolument atroce!
à toutes les mères "maquerelles" qui vivent à travers leur petite fille je leur dis NE LEUR GÂCHAIENT PAR LEUR ENFANCE" ces petites filles ne pourront jamais se construire.
Anamaria Vartolomei est extraordinaire, un talent fou. voilà une future grande actrice.
Anamaria Vartolomei est extraordinaire, un talent fou. voilà une future grande actrice.
ho que c'est raté. le scénario ne volle pas haut: tout tourne autour du fait qu'une mère prend en photo sa fille qui est très belle et porte une courone et ils croient que sa suffit a la faire passer pour une princesse qu'ils sont naif... surtout la mère. les autres filles de l'école qui la regardent comme une extraterrestre pour la diférence vestimentaire (et après ont se demande pourquoi dans certains pays elles doivent porter l'uniforme scolaire haut noeux papillon et bas jupe plissé), par la suite mère et fille finissent dans la maison d'un riche gotique qui l'incite a fumer pendant que sa mère regarde et prend des photo... elle fini par se faire passer pour une prostitué sous le regard de sa mère, évidemment elle ne tarde pas a péter les plomb et dire que sa mère est folle l'actrice en perd ses mot tellement c'est débile, meme son meilleur ami lui dit qu'elle a été beaucoup trop loin avec sa fille.
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