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Un visiteur
2,5
Publiée le 20 septembre 2011
Je m'attendais à quelque chose de plus profond que ça. Très souvent, les films du même type emploient un drame banal pour dépeindre une société, une époque, un univers riche d'intérêts. Ici, Michele Placido nous livre l'inverse. Il utilise un contexte intéressant pour appuyer sur un drame banal. Alors évidemment, le début de film est vraiment prenant ; nous faisant découvrir le contexte, la violence d'une époque, les idéaux d'une jeunesse anarchiste... Mais dès qu'on nous a présenté tout ça, on en laisse plus que quelques bribes pour se focaliser sur le drame qui, sincèrement, ne révolutionne pas le genre. L'ensemble n'est pas mauvais pour autant ! Un bon casting, une histoire qui avance à son rythme... Mais ou va-t-on ? Telle est la question redondante que l'on se pose en visionnant cette oeuvre.
Dans la pemière moitié, " le rêve italien " est un très bon documentaire sur la jeunesse italienne de la deuxième moitié des années 60, avec ses rêves, ses espoirs déçus et ses besoins de justice sociale. Puis le film glisse vers une histoire sentimentale à trois, classique, voire même mélo , mais qui est tellement bien jouée par ses acteurs, qu' on se laisse entrainer sans retenue . Les trois acteurs principaux sont très beaux, prodiguent beaucoup d' émotion, et leur interprétation est sans failles . Le réalisateur prouve ainsi que le cinéma italien, que l' on disait moribond depuis longtemps, peut avoir quelques sursauts de temps en temps, à l' image d'un autre film sorti l' an dernier, renfermant de grandes émotions et très réussi ( le film " Vincere " consacré à la première épouse de Mussolini ) .
Portée par l'interprétation tendue et déchirante de Riccardo Scamarcio, La Rêve italien fait ressurgir un pan peu glorieux du passé de cette région de l'Europe sous sa période fascisantes, mais est magnifié par le courage et la naïveté de ceux, comme le personnage Nicola, que l'on nommera les "incompris".
Le film est un peu trop premier degré. On dirait que ces jeunes souffrent le martyr dans un état policier. Maintenant ce sont des vieux dans la soixantaine, qui doivent rêver avec nostalgie de cette époque bénie. Et qui sont maintenant encore plus vieux et plus ménoposés que l’étaient leurs parents à cette époque. Comme c’est triste d’être un ex-jeune de cette période si drôle ! Jasmin Trinca est délicieuse. Elle est tellement mignonne qu’on a envie d’en tomber amoureux. Elle a un petit quelque chose de Nathalie Wood. Laura Morante date vraiment de l’époque en question. Et elle est restée magnifique. Les mecs sont tous un peu trop beaux pour être vrais. Trop mannequins. Ça manque quand même d’humour et de self dérision. L’émotion est factice, on n’est jamais atteint. Même le virus de la nostalgie de prend pas. De toute manière, les vrais de l’époque auraient parlé de récupération par la société du spectacle.
D'après les inrock, le film est représentatif de la "gangrène" qui touche le ciné italien contemporain. Hé bien moi je veux bien mourrir de suite d'une gangrène pareil. C'est vrai que les Jean Marc lalanne et co préfère les films de tom Cruise.
Je viens d'aller voir le nouveau film de Michele Placido et c'est vraiment magnifique. Les acteurs jouent très bien et sont beaux, c'est émouvant et juste. Le Rêve Italien est pour moi, encore plus réussi que Romanzo Criminale. A voir absolument.
Très bonne interprétation de riccardo scamarcio. Ce film me rappelle avec nostalgie la beauté des occupations de facs lorsqu'on croyait encore pouvoir refaire le monde, la passion, les bouleversements qui deviennent secondaires. Par contre à part les fiat 500 et vespa d'époque on y croit qu'à moitié pour un film qui se veut de 68. Très bonne musique.