AlloCiné
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Votre avis sur Soul Kitchen ?
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Long-métrage allemand surprenant, "Soul Kitchen" raconte les aventures et les mésaventures d'un jeune restaurateur marginal et de son goût pour la bonne musique et la gastronomie... Fatih Akın réussit à mettre en scène un film unique avec une toile de fond vraiment peu commune. Le casting est très bon et la bande-originale est excellente, prix du jury de la Mostra 2009, "Soul Kitchen" c'est une ambiance, une histoire et des personnages attachant. Nos amis allemands nous offres ici une pépite. En bref à ne surtout pas louper.
Un jeune restaurateur un brin maladroit va enchaîner les déconvenues et les bévues à vitesse grand V. Certaines de son fait, d'autres liées à son entourage, particulièrement haut en couleur. Cette comédie énergique, généreuse et multiculturelle se laisse regarder avec le plus grand des plaisirs, nous faisant tantôt sourire, tantôt rire à gorge déployée.
Ce film ne me tentait pas trop au départ, finalement c'est une heureuse surprise. En un mot: réjouissant. On suit avec grand plaisir notre brave héros surmonter tous les obstacles avec courage sans se démonter. Et c'est une excellente idée d'avoir pris le ton de la comédie pour nous raconter cette histoire. Que du bonheur. Un vrai délice.
Une comédie poussive et fade bien que le scénario sorte de l'ordinaire. Doté d'une bonne BO et d'acteurs attachants le film n'est pas détestable, mais l'ennui est de mise et les gags bien rares. Du pseudo burlesque loin d'être transcendant. Dommage.
Drôle ,pétillant ,coloré ... le menu de ce restaurant très rock'n roll s'avère tout simplement délicieux de l'entrée jusqu'au dessert ,servi par des comediens tous impeccable ,voila une cuisine des digestes.Sans être non plus ultra original ,le scenario se montre tout de même suffisamment rythmé et dynamique pour nous captiver ,la jolie galerie de personnages décalés (dont le petit vieux est l'un de mes préférés) et le talent des acteurs faisant le reste.Humour ,gastronomie et bonne zic ,voici le trio gagnant d'un Fatih Akin qui délaisse son ton habituellement sérieux pour se lâcher et nous servir une recette simple mais diablement efficace.
Un bon film bien cool, plein
de good vibes
de good vibes
Fatih Akin en grand chef cuisinier qui nous prépare une comédie très déjantée, originale et assez rythmée. Son plat principal devrait réussir à convaincre ses quelques spectateurs, bien qu’il ne tire pas un chef d’œuvre dans le genre.
Bof bof bof... le sujet avait sûrement de quoi faire une très bonne comédie mais on ne peut pas dire que le résultat soit fracassant. J'ai dû peut-être décrocher un demi-sourire pendant toute la durée du film pour l'autre avec son hernie discale (ça fait très mal, je confirme !!!). Le réalisateur a beau avoir voulu faire un film dingue, c'est juste un ensemble bordélique et au rythme inexistant. A oublier, ce qui ne va pas être d'une difficulté insurmontable sauf peut-être une petite pensée à chaque fois que j'aurais des problèmes de dos ce qui ne sera pas trop souvent je l'espère.
Christoblog
Si vous voulez passer un bon moment, allez voir Soul kitchen.
Le réalisateur, Fatih Akin, possède des facilités hors norme pour décider quoi filmer et comment le faire, comme l'avait déjà prouvé le très bon De l'autre côté.
Son virage vers la comédie (presque) pure est pour le moins étonnant, mais assez réussi. Cela est du sans conteste à la performance des acteurs. Adam Bousdoukos est merveilleux en grand machin gaffeur, son frère Moritz Bleibtreu est parfait en cambrioleur à la petite semaine, et Birol Unel, déjà vu dans Head On (le film qui fit connaître Akin), joue avec délectation un cuisinier mégalo et violent. Les actrices sont parfaites également.
En s'appuyant sur un scénario millimétrique et une bande-son irrésistible, Akin se livre à une revue des différents types de comique : burlesque et visuel, de situation, de répétition, de dialogues. Après un démarrage en trombe, le film semble se diriger vers une sorte de success story à l'eau de rose, avant de bifurquer brutalement (et c'est sa force) vers une accumulation de catastrophes plus hilarantes les unes que les autres.
Bien sûr, tout n'est pas fin et plusieurs gags ont déjà été vus mille fois, mais globalement cela fonctionne. Et en plus de la comédie, Akin nous donne un joli portrait de Hambourg, entre friche industrielle et vieux immeubles.
Le film à aller voir en ce moment. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Le réalisateur, Fatih Akin, possède des facilités hors norme pour décider quoi filmer et comment le faire, comme l'avait déjà prouvé le très bon De l'autre côté.
Son virage vers la comédie (presque) pure est pour le moins étonnant, mais assez réussi. Cela est du sans conteste à la performance des acteurs. Adam Bousdoukos est merveilleux en grand machin gaffeur, son frère Moritz Bleibtreu est parfait en cambrioleur à la petite semaine, et Birol Unel, déjà vu dans Head On (le film qui fit connaître Akin), joue avec délectation un cuisinier mégalo et violent. Les actrices sont parfaites également.
En s'appuyant sur un scénario millimétrique et une bande-son irrésistible, Akin se livre à une revue des différents types de comique : burlesque et visuel, de situation, de répétition, de dialogues. Après un démarrage en trombe, le film semble se diriger vers une sorte de success story à l'eau de rose, avant de bifurquer brutalement (et c'est sa force) vers une accumulation de catastrophes plus hilarantes les unes que les autres.
Bien sûr, tout n'est pas fin et plusieurs gags ont déjà été vus mille fois, mais globalement cela fonctionne. Et en plus de la comédie, Akin nous donne un joli portrait de Hambourg, entre friche industrielle et vieux immeubles.
Le film à aller voir en ce moment. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Je n’ai pas été très emballé par le film. Malgré un excellent début avec une bonne installation de la situation, on ne réussi pas à rester accroché jusqu’au bout et la fin est beaucoup trop longuet. Le film n’a rien d’original et aborde un thème déjà très exploité dans le cinéma (c’est une critique sur la société et notamment sur le capitalisme, de manière indirecte). La mise en scène de Fatih Akin reste néanmoins correcte même si le réalisateur ne prend pas de risque. Le personnage principal a été correctement développé mais celui du frère (peu intéressant) a été surexploité alors tandis que Shayn interprété par Birol Ünel a été sous-développé. Hors je pense que ce dernier avait beaucoup plus de potentiel. L’humour du film fonctionne souvent assez mal et globalement on sourit sans jamais rire. Pour ce qui est des musiques je n’ai pas du tout aimé, elle est peu entrainantes et parfois même désagréables (mais je pense que c’est surtout une question de gout).
Pour ce qui est des acteurs. Adam Bousdoukos et Moritz Bleibtreu sont tous les deux corrects dans leurs interprétations même s’ils sont peu exceptionnels. En revanche Birol Ünel est excellent dans son rôle et je pense que cet acteur méritait une revalorisation de son personnage. Petite mention pour cet acteur que j’ai adoré dans le film.
En clair c’est un film correct, mais sans plus. 08 / 20.
Pour ce qui est des acteurs. Adam Bousdoukos et Moritz Bleibtreu sont tous les deux corrects dans leurs interprétations même s’ils sont peu exceptionnels. En revanche Birol Ünel est excellent dans son rôle et je pense que cet acteur méritait une revalorisation de son personnage. Petite mention pour cet acteur que j’ai adoré dans le film.
En clair c’est un film correct, mais sans plus. 08 / 20.
Xavi_de_Paris
Une comédie dramatique originale et bien filmée, avec un léger parfum de mélancolie. On assiste dans "Soul kitchen" à un mélange de beaucoup de genres, ce qui laisse parfois une impression de fouillis. Et au final, il ne reste pas grand chose du film, du moins pas grand chose de marquant. L'humour légèrement décalé est sympathique, et les acteurs attachants. Pas grand chose à dire de plus.
Une comédie sympathique mais qui reste bien trop superficielle alors qu'elle disposait d'un bon matériau de départ : des personnages originaux, et un restaurant au cachet inimitable. Les bonnes trouvailles de Soul Kitchen sont souvent mal exploitées en raison de carences au niveau de la réalisation et du scénario. On peut également regretter l'absence d'une BO digne de ce nom, alors que le titre du film semblait annoncer la couleur... Mais l'ensemble suscite tout de même la bienveillance : on passe un bon moment en compagnie de cette bande de délurés.
Plus habitué au drame noirissime, Fatih Akin se lâche un peu avec ce feel-good movie rafraîchissant et attachant, bien foutu et incarné par une pleïade de personnages bien sympas mais qui aurait pu aller beaucoup plus loin dans le délire.
Rapidement, dans Soul Kitchen, le personnage principal se casse le dos et va ainsi souffrir pendant près d'1H30 ; la coïncidence est éloquente, car c'est tout le film qui souffre d'immobilisme. Il est assez étonnant de constater qu'un cinéaste aussi sensuel que Fatih Akin - voir Head-On, film nerveux, terriblement physique, excitant - accouche d'une oeuvre aussi plate, aux situations terriblement convenues et à l'écriture ultra-paresseuse.
Le scénario du film est un modèle, mais un modèle à ne surtout pas suivre, parce qu'il n'a pas l'air de développer grand-chose et se contente de construire son action sur des situations et des personnages plus stéréotypés les uns que les autres. Les enjeux, qu'ils soient amoureux ou professionnels, sont d'une pauvreté dramatique absolue. Fatih Akin fait le strict minimum, et c'est d'autant plus agaçant que le ton du film, qui se veut comique, ne fonctionne jamais. Le classicisme de l'histoire aurait alors pu être sauvé par une légéreté de ton et un engouement humoristique, mais le côté conventionnel des gags fait rapidement déchanter le spectateur. Un vrai festival de lieux communs donc, une volonté d'aller dans le burlesque qui se casse trop souvent la gueule. C'est que Fatih Akin n'a pas vraiment de talent pour le rythme comique, ni pour filmer les corps et donner à leurs diverses mutations et leurs mésaventures un ton drôle. C'est sûrement le visage que doit filmer Akin, et rester ainsi dans une posture dramatique qui atteignait pleinement son but dans ses précédents films.
Une séquence du film est totalement réussie, donnant par ailleurs la possibilité au spectateur ( déçu ) de nourrir des regrets : celle de l'aphrodisiaque, mélangé à un dessert, et qui libérera la sensualité des clients et des personnages principaux du film. C'est un moment totalement à part, où le film sort enfin de son consensus, se défait de ses chaînes pour quitter sa position étriquée. Cette séquence où les corps se touchent enfin contraste donc avec la partie majoritairement coincée et inoffensive du film, elle est comme un miracle au sein d'une oeuvre trop timide et paresseuse. Le précédent film de Fatih Akin était une ode à l'ouverture ( d'esprit, et donc aux autres ). Le cinéaste semble avoir oublié le message avec son petit dernier, film replié sur lui-même, raté d'un bout à l'autre et qui manque cruellement d'âme.
Le scénario du film est un modèle, mais un modèle à ne surtout pas suivre, parce qu'il n'a pas l'air de développer grand-chose et se contente de construire son action sur des situations et des personnages plus stéréotypés les uns que les autres. Les enjeux, qu'ils soient amoureux ou professionnels, sont d'une pauvreté dramatique absolue. Fatih Akin fait le strict minimum, et c'est d'autant plus agaçant que le ton du film, qui se veut comique, ne fonctionne jamais. Le classicisme de l'histoire aurait alors pu être sauvé par une légéreté de ton et un engouement humoristique, mais le côté conventionnel des gags fait rapidement déchanter le spectateur. Un vrai festival de lieux communs donc, une volonté d'aller dans le burlesque qui se casse trop souvent la gueule. C'est que Fatih Akin n'a pas vraiment de talent pour le rythme comique, ni pour filmer les corps et donner à leurs diverses mutations et leurs mésaventures un ton drôle. C'est sûrement le visage que doit filmer Akin, et rester ainsi dans une posture dramatique qui atteignait pleinement son but dans ses précédents films.
Une séquence du film est totalement réussie, donnant par ailleurs la possibilité au spectateur ( déçu ) de nourrir des regrets : celle de l'aphrodisiaque, mélangé à un dessert, et qui libérera la sensualité des clients et des personnages principaux du film. C'est un moment totalement à part, où le film sort enfin de son consensus, se défait de ses chaînes pour quitter sa position étriquée. Cette séquence où les corps se touchent enfin contraste donc avec la partie majoritairement coincée et inoffensive du film, elle est comme un miracle au sein d'une oeuvre trop timide et paresseuse. Le précédent film de Fatih Akin était une ode à l'ouverture ( d'esprit, et donc aux autres ). Le cinéaste semble avoir oublié le message avec son petit dernier, film replié sur lui-même, raté d'un bout à l'autre et qui manque cruellement d'âme.
Kinopoivre
Fatih Akin, Turc né en Allemagne, réalise la plupart de ses films dans ce pays. Dans "Soul kitchen", les personnages principaux sont grecs, deux frères, l’un, Zinos, qui a installé un restaurant bon marché dans un entrepôt, l’autre, Ilias, qui est en prison mais sort en permission de temps à autre. Mais le jour où Zinos engage un très bon cuisinier qui s’est fait virer de son restaurant pour avoir refusé de servir « un gaspacho chaud », les clients, des habitués, n’aiment pas sa trop bonne cuisine et désertent.
Ce n’est que le début d’un récit qui abonde en péripéties le plus souvent drôles et se clôt sur un happy end : une histoire d’amour qui se conclut dans le restaurant, entre-temps vendu puis racheté. Le film n’est pas le comble de l’invention sophistiquée, et je me garderai d'écrire, comme les esprits TRÈS originaux, qu’il est "déjanté", mais il est alerte, et la musique est bonne.
Ce n’est que le début d’un récit qui abonde en péripéties le plus souvent drôles et se clôt sur un happy end : une histoire d’amour qui se conclut dans le restaurant, entre-temps vendu puis racheté. Le film n’est pas le comble de l’invention sophistiquée, et je me garderai d'écrire, comme les esprits TRÈS originaux, qu’il est "déjanté", mais il est alerte, et la musique est bonne.
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