Comme le film est tiré d'une histoire réelle, et qu'elle concerne une maladie infantile, on passe par le désarrois, la persévérance, l'abnégation des parents désœuvrés. Leur combat est noble et on ne peut qu'avoir de l'empathie pour eux, voir leur chemin, leur courage pour trouver une solution, sauver leurs enfants mais aussi, trouver une solution pérenne pour tous les autres enfants.
Sujet évidement casse gueule, puisqu'il faut arriver à intéresser le public avec un sujet, certes noble mais peut vendeur. Et on voit ce combat, on ne néglige pas que derrière le désarrois des parents, il y a des labos, qui compte en perte acceptable et rentabilité, le nerf de la guerre c'est l'argent, les bons sentiments ne sont valables que si c'est rentable. Cruelle réalité.
On a l'habitude de voir Brendan Fraser dans des films plus musclé, et on sourit de Voir Harrison Jones essoufflé après avoir fait la course avec la petite fille, ici les deux sont dans des rôles bien différents, Ford n'excelle pas, mais il reste lui même à chaque instant.
Comme c'est la règle dans ce genre de film, c'est plein de bons sentiments, d'effets dramatiques, mais; à bien y regarder, la véritable famille a du subir des épreuves au delà de ce que l'on peut imaginer, cela ne demande pas de faire un effort de ce pencher sur ce film et d'apprendre qu'une telle maladie existe et que l'on peut la combattre grâce à l'acharnement d'un homme et de sa famille.