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Roobie
44 abonnés
108 critiques
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0,5
Publiée le 7 août 2019
ça y est, c'est fait, j'en avait souvent entendu parler de ce film que je m'étais promis de le mater un jour à l'occasion. L'occasion s'est présentée, j'en sors à l'instant... Pfffff affligeant, il n'y a franchement rien à sauver, deux heures super ennuyante, et même quand les raisons pour lesquels ces messieurs se retrouvent pour cette grande bouffe, parait à l'écran, aucune émotion ne vient me parcourir, si ce n'est l'ennui profond de se dire: "tout ça pour ça".
Je peut comprendre qu'en 73, le film ait pu en choquer quelques uns, mais ce film devait être aussi nul à l'époque qu'il ne l'est à regarder aujourd'hui. Economisez deux heures et passez votre chemin
Je l'ai trouvé long, ennuyeux et sans intérêt. Peut être qu'il y a 45 ans, c'était un chef d'oeuvre, mais je n'ai pas du tout accroché. Soit j'ai loupé un truc, soit ce n'est tout simplement pas du tout mon genre de film, soit il a atrocement mal vieilli...faites votre choix!
Je lui donne 3 étoiles car j'applaudis l'audace de celui ci. Mais je n'ai pas trop aimé. le jeu des acteurs n'est pas extraordinaire et l'histoire ne me convinc pas. dommage
Ah la la le film donne vraiment faim c’est une véritable critique de la société de consommation le film est vraiment drôle les dialogues absolument géniales du plaisir Ça c’est de la bonne viande qu’il disait!
Très déçu, je pensais avant la vision de l'oeuvre, mettre un bon 4/5 pour ce projet emballant. Des amis qui s'enferment pour manger jusuq'à s'en rendre malade, et l'on met cet élément scénaristique en parallèle avec le sexe, c'est énorme. En plus le film avait été sélectionné à Cannes en sélection officielle, ce qui allèche également, une violente polémique s'était d'ailleurs battue sur l'oeuvre, sans compter la présence de Philippe Noiret. Bref, je voulais le voir depuis pas mal de temps. Mais l'idée de mettre ce 4/5 s'est envolée à 1h15, quand j'ai commencé à m'ennuyer, vous savez c'est un ennui non analysable, mais qui apparait d'instinct, pourtant les dialogues étaient aussi biens qu'au début et l'histoire avançait bien. et j'ai voulu passer à 2 lorsqu'il n'y avait plus que des éléments rebutants et inintéressants. Franchement ça devient ignoble, les femmes dénudés sont physiquement horribles, les hommes passent leurs temps à péter, et ça c'est juste insupportable et ça devient irregardable, c'est ce coté qui m'avait déplu dans Salo ou les 120 journées de Sodome. En plus, il n'y a plus que ça, c'est trop répétitif. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
C'est à croire qu'au début des années 70, les cinéastes italiens avaient envie de titiller les sensibilités du public français. Déjà en 1972, Bertolucci avait foutu son grain de sel en nous pondant un film très controversé mais sans intérêt. Un an après, c'est Ferreri qui se met à la colle, en nous proposant le plus formidable tollé survenu au festival de Cannes. « La grande bouffe », y aurait tellement de trucs à dire sur ce film. Grosse critique des mœurs bourgeoises. Tout un chacun sachant très bien que ces messieurs et mesdames ne sont jamais les derniers à s'adonner aux orgies avec bouffe et sexe à donf. Grosse critique de la société de consommation (tant de bouffe consommée, parfois gaspillée, alors que, pas si loin que ça, il est des hommes, des femmes et des gosses qui crèvent de faim). Et pour finir, critique de l'être humain. Le Marco n'y va pas par quatre chemins et dit clairement ceci : l'Homme n'a besoin finalement que de deux choses : la bouffe et le sexe. Point barre. En gros, « La grande bouffe », c'était un film destiné à être un vrai brûlot, mais doté d'un fond bien concret. Seulement, à l'écran, ça ne fonctionne jamais. L'ensemble dégage un ennui épouvantable. Ennui s'étalant sur plus de deux heures en plus de ça. Ni scandaleux, ni choquant, ni écoeurant (spoiler: bien que la scène du chiotte qui explose ou les flatulences de Piccoli , on aurait pu s'en dispenser), juste ennuyeux. Traiter du suicide collectif via le prisme du suicide gastronomique, okay, pas de problèmes, mais en faire un truc aussi chiant non. Là je dis merde ! Next !
Je sais bien que ce film ne plait pas à tout le monde . Mais moi qui suit un gros mangeur, j'adore . J'auré bien aimé partagé cette orjie de bouffe avec les acteurs ! Et puis voir andréa Ferréol toute nue sur un énorme gatau, ca aussi ca m'aurait plu . Le film a été critiquée mais moi j'adore le repasser souvent en dvd . Je m'en lasse pas . C'est un trés grand film qui mérite bien les 5 étoiles !
Ce suicide à l'indigestion est des plus indigestes à regarder et si propos nihiliste il y a, il eut fallu l'agrémenter d'un véritable film -au moins en accompagnement- à l'instar du Leaving Las Vegas de Mike Figgis dans lequel l'arme du crime n'était point la boustifaille mais la binouze. Notez qu'avant de crever, nos quatre larrons taquinent de la gueuse bien roulée tandis qu'Andrea la bien enrobée se joint à la fête des crevards affamés.
Les voir boustifailler et s'empiffrer comme des porcs, ça m'a coupé l'appétit et même compliqué la digestion (à ne pas regarder après avoir bouffé !) malgré évidemment les grands acteurs renommés et confirmés qui s'en sont payé une tranche. Franchement absurde voire inepte, La Grande bouffe fait penser à une sorte de provocation du niveau d'un moutard à la récré qui ne cesse de répéter "t'es pas cap" en gobant les mouches à cloche-pied avec une main dans le dos.
S'il est parfois drôle avec les vécés qui explosent et quelques flatulences inconsidérées mais aisément pardonnables (et justifiées vu tout ce qu'ils avalent avalé), si on peut se rincer l'oeil sur quelques bonnasses -et même qu'Andrea saura satisfaire les amateurs de bonne chair- le film lent et répétitif demeure un non-sens dénué de tout intérêt artistique ou même expérimental... à part peut-être un message subliminal envers les boulimiques, qui sait ?
Que l'on y voit une critique de la société de consommation ou pas, La grande bouffe dérange de par son abondance de tout. Le réalisateur veut nous montrer que l'excès de quoique ce soit peut en devenir nocif voire mortel. Techniquement, Marco Ferreri cherche à poser ses personnages et les traiter un à un mais le rythme du film en pâtit avec quelques longueurs.
Sans doute l'un des films les plus controversés de l'Histoire du cinéma, peut-être même l'un des plus détestés par certains (souvenons-nous de sa réception au Festival de Cannes en 1973), et pourtant... Autant je comprends que l'on soit réfractaire, autant ne pas reconnaître les qualités du film me paraît vraiment étonnant. Car sur un sujet quand même assez sordide, Marco Ferreri parvient à réaliser une œuvre morbide complètement inclassable, réussissant à faire de ce portrait au vitriol de la société de consommation une farce grandiose et funeste, où les quatre personnages principaux n'ont rien d'héroïque, mais sont parfaitement représentatifs d'une petite bourgeoisie ne parvenant plus à jouir d'un quelconque bonheur et se réfugiant alors dans les plaisirs de la chair jusqu'à la folie. Le cinéaste italien parvient à les rendre attachants, en tout cas suffisamment intéressants pour qu'on les accompagne dans leur démarche, l'affection des uns pour les autres spoiler: (on le ressent bien après chaque mort, notamment) ayant quelque chose d'émouvant. Il faut dire que le quatuor Noiret - Tognazzi - Piccoli - Mastroianni n'y est certainement pas étranger, leur personnalité imprégnant manifestement chacun de leur héros. Peut-être Ferreri va t-il parfois un peu trop loin dans le sordide (l'explosion des toilettes, notamment), sans oublier un dernier plan invraisemblablement bourré de faux raccords, toujours est-il que « La Grande Bouffe » est un film qui laisse tout sauf indifférent, une œuvre parvenant à être d'une étrange beauté (quelle photographie!) et nous restant en mémoire bien longtemps après visionnage : pour moi, l'expérience restera inoubliable.
L'existence même de ce film est formidable : en 1973 arriver à sortir un film d'une telle décadence devait provoquer sacré choc. Alors évidemment (pas pour tout le monde on dirait), c'est nul. Mais il est possible d'être amusé face à cette farce grotesque joué avec le plus grand sérieux. Bravo! Il est rare d'inventer un nouveau type de n'importe quoi. Les 2 étoiles récompensent ça.
L'ingurgitation y est de mise, le titre spoile pas mal déjà, mais la renommé que traine ce film est alléchante. Le parfum du scandale éteint, la société moderne a accepté le long-métrage comme une éloge à la bouffe. Qu'en tiré réellement, si ce n'est ces chairs et ces corps qui avalent des kilos de nourriture dans le seul but de profiter d'un bon moment entre copains. Viandes, pâtisseries, féculents, catins, tout y passent. Mais hormis la pulsion érotique que génèrent quelques scènes, un visionnage en 2016 sèche l'enthousiasme de son temps.
Une critique outrageuse de l'opulente bourgeoisie qui aurait sans doute fait fureur sur une copie double à l'épreuve de philo mais qui s'avère plus difficile d'accès sur pellicule. On subit deux heures assez répugnantes finalement à voir s'empiffrer un groupe de nantis peu sympathiques et à reluquer des arrières trains peu ragoutants. Certes, Ferreri dénonce et ses acteurs sont convaincants mais quel intérêt pour le spectateur ? A peu près aucun si ce n'est de chopper des aigreurs d'estomac rien qu'à la vue de ce monceau de bouffe, même l'émotion n'y est pas. Alors bravo pour l'idée mais le format n'était sans doute pas le bon.
J'ai vu ce film hier pour la première fois. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas il ne laisse pas indifférent. Ce scenario qui va crescendo, cette immersion dans les abîmes de la bourgeoisie décadente, cette orgie gargantuesque de nourriture et de sexe avec des personnes totalement désoeuvrées, et cette fin tragi-comique pour ces gens qui ne savent plus que faire de leur vie. C'est beau et sombre comme un tableau de Rembrandt.