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    La Grande bouffe
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    168 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juillet 2007
    Film vraiment trés moyen dont le seul but de celui-ci est de dénoncer la société de consommation... Cette oeuvre grasse et qui sonne particulièrement creux manque vraiment de subtilié: Michel Piccoli lâche des pets à couper le souffle, Phillipe Noiret bouffe des tonnes, Marcello Mastroianni nique sur tout ce qui bouge... bref comme leurs repas ça a vraiment du mal à passer, ça en devient lourd voir limite soporifique. Pour le reste le casting est bien sur irréprochable, cette oeuvre tient vraiment sur les épaules de ses interprétes qui sont vraiment épatants et la mise en scène de Marco Ferreri est excellente même si "La grande bouffe" peine à décoller. Le film qui fit scandale en 73 au festival de Cannes n'est plus le même, on peut dire que "Ce chef d'oeuvre" d'après certains à surtout mal vieilli. A voir quand même, même si on attend qu'une chose durant tout le film, c'est le desset.
    girondins59
    girondins59

    41 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2007
    "La Grande bouffe" fait parti de ces films controversés, qui ont provoqué un scandale à leur sortie car trop extrême dans leur propos. Ici, c'est la surconsommation d'une société qui se suicide qui est dénoncée par le réalisateur italien Marco Ferreri. Un quatuor quatre étoiles (Philippe Noiret, Michel Piccoli, Marcello Mastroianni et Ugo Tognazzi) accompagné par une Andréa Ferréol euphorique dont le rôle reste mystérieux jusqu'à la fin, le film brille surtout par ses acteurs, exceptionnels, mais aussi par la formidable musique de Philippe Sarde. Un humour macabre de bout en bout et un basculement progressif dans l'horreur pure et simple confère à l'oeuvre de Ferreri le statut d'entreprise à part. Un film qui choque toujours car très cru dans ses propos et dans ses images mais l'intelligence et l'originalité de l'intrigue reste d'actualité, plus que jamais. Orgie gigantesque et irrévérencieuse, "La Grande bouffe" de Ferreri restera à tout jamais dans les mémoires comme un film qui a osé présenter quelque chose de nouveau et d'inconvenant sans pour autant s'éloigner de son objectif premier : dénoncer une société qui cours à sa propre destruction en faisant fi des dangers qui la menacent.
    keating
    keating

    53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juillet 2007
    J'espérais trouver un intérêt artistique derrière la provocation , mais celui-ci fut minime . "La grande bouffe" n'a pas d'autre intérêt que celui de provoquer et choquer . Pourtant il y avait matière à faire quelque chose de très bien . Mais si l'ambition de marco ferreri etait de critiquer la société de consommation il a raté ! Comment réfléchir quand on est choqué de bout en bout ?
    Dommage car vraiment ce thème original pouvait amener un film grandiose . Reste encore l'humour noi qui fonctionne parfaitement , et des acteurs exellents ( philippe noiret et michel piccoli en tête) . "la grande bouffe" , grande déception .
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 juillet 2007
    Et dire que ma mère m'avait raconté que, quand elle était allée voir ce long-métrage à sa sortie, beaucoup de gens avait quitté la séance avant la fin en hurlant que c'était dégueulasse... Elle-même me disait qu'elle ne le regarderait plus jamais. Pour ma part, cela faisait longtemps que je souhaitais découvrir ce film, en tant que cinéphile, malgré tout ce que j'avais entendu à ce sujet, et ce fut chose faite hier soir grâce à Arte. Hopala, comme on dit en Bretagne, mais quelle stupéfaction !!! Une histoire horrible, complètement nauséabonde, amorale (avec une musique et des décors glauques), où le spectateur peut lui-même avoir envie de vomir (ce fut mon cas). Quelle honte surtout que ce gaspillage de nourriture, alors que tant de gens meurent de faim ou souffrent de troubles alimentaires... Non, vraiment, je n'ai pas du tout compris où Marco Ferreri voulait en venir, malgré une bonne mise en scène. Heureusement, ce film est sauvé par des dialogues souvent drôles (curieusement) et une pléiade d'excellents acteurs, cette équipe me méritait à mon sens pas l'opprobre qu'elle a connu au Festival de Cannes. Mais tout ce gaspillage de victuailles accompagné d'orgies ici et là m'a donné la nausée (et j'ai encore un profond dégoût dans la bouche ce matin en rédigeant cette critique), même les provocations de certains artistes d'hier et d'aujourd'hui m'ont semblé complètement insignifiantes à côté...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    247 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juillet 2007
    Orgiaque, «La Grande bouffe» (Italie, 1973) de Marco Ferreri confronte l’élite de la société à sa propension à l’excès. Un éclairage nébuleux qui plonge l’atmosphère morbide dans une demi-teinte angoissante, une musique redondante qui souligne l’absurdité du suicide gastronomique, un quatuor d’acteurs de rêves (Piccoli, Noiret, Mastroianni, Tognazzi), le film possède une base solide pour se développer et illustrer la caléfaction de l’aristocratie. L’amoncellement de nourriture qui s’intensifie au fil du film nourrit le dégout du spectateur et excite la nausée. Les plats sont surdimensionnés et régalent les appétits insatiables devant cette surproduction. Des repas de qualité, Ferreri les rend répugnants en les confondant dans la masse des mets. S’il n’y avait que l’empiffrement pour écoeurer, Ferreri aurait déjà réussi son but de galvaudage mais le cinéaste confond cette ivresse de la bouffe à la pâmoison des sexes. Laideur des corps qui se lèchent entre deux bouffés de viande, Ferreri crée des tableaux indigestes qui appuient la perversion de l’élite face à la surconsommation/surproduction qu’elle s’inflige. Entre gueuleton et fornication, les quatre protagonistes suicidaires délirent entre eux et forment les piliers absurdes de leur week-end ultime. Entre Piccoli féminisé qui erre louche au sein de cette bêtise, Mastroianni «testostéronisé» qui grimpe toute les femmes comme il bouffe de la purée, Tognazzi qui cuisine compulsivement mais méticuleusement en vrai bourreau du groupe et Noiret, sage victime qui suit le troupeau et meurt en final, le film serpente autour de ces quatre fous. Mais le film s’essouffle vite, excédé de son propre excès et ne laisse plus que sa vulgarité. Le prosaïsme poussée et morne laisse le film tomber à plat, déroulant alors la provocation sur une ligne monocorde et lassante. Proposant une relation intéressante de l’aristocratie au vice, Ferreri ne réussit pas à redynamiser son film si bien que, comble, sa provocation indiffère.
    leparrainz
    leparrainz

    10 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2007
    Ouevre cinématographique au titre évocateur et qui laisse dans la bouche un goût de miel. Avec une mention spéciale pour Noiret et pour Férréol qui excellent dans leurs rôles.
    A travers une critique sévére de la sociéte de consommation, de cette sociéte d'opulence qui ne cessse d'amasser, quatres amis vont se suicider en ripaillant.
    Plus tard rejoint par des prostitué et une institutrice qui plongera dans leurs jeux, il bouffe jusqu'a n'en plus pouvoir et mourir à cause de cela dans un pur carnage gastrique ou intestinal.
    On nous fait défiler de nombreux plats qui à la fin du film finissent par nous forcer à nous jetter sur la nourriture comme des animaux.
    La fin nous laisse néanmoins sur notre faim si je puis dire puisque il m'aurait plus que l'on sache ce qu'il advenait d'Andrea.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    156 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 juillet 2007
    Avoir une idée intéressante au départ, c'est bien. S'entourer d'un quatuor d'immenses comédiens (Mastroianni, Tognazzi, Piccoli, Noiret), c'est encore mieux. Lorsqu'on est un provocateur, il est possible d'atteindre les sommets. Encore faut-il posséder pour cela l'ombre d'une démarche artistique, ce qui ne fut pas le cas de Marco Ferreri avec "La Grande Bouffe". Effectivement, son travail de cinéaste m'a paru extrêmement limité, donnant l'impression de ne jamais savoir vraiment ce qu'il filme et pourquoi. Son exposition balourde ne laissait rien augurer de bon, mais le concept original reprenant vite le dessus, son oeuvre semblait devenir dès lors plus passionnante. Peine perdue... Sexe, bouffe, sexe, bouffe sont au programme de cette fable volontairement répugnante aux résonnances superficielles. Métaphore de la société de consommation me dites-vous ? Un peu facile comme explication. La fin d'un monde, la déchéance de quatre bourgeois désespérés ? Pourquoi pas mais dans quel but ? Ferreri n'a même pas l'honnêteté d'assumer ses phantasmes scatologiques tant son ton apparaît hypocrite. Qui a-t-il voulu choquer avec ce film ? Nous savons tous comment la chute de l'empire Romain s'est perpétrée, alors le fait qu'un réalisateur nous montre des excès de débauche semblables certes explicitement mais pas trop quand même histoire de ne pas se faire classer porno me laisse perplexe. Très sincèrement, je pense que le metteur en scène n'avait avec "La Grande Bouffe" pas d'autre ambition que de présenter un film X intellectualisé dans le but d'atteindre les bonnes moeurs de ceux qui voulaient bien se dire scandalisés. Les autres seront restés indifférents car il ne manifeste ici aucun talent méritant de retenir l'attention si ce n'est, très occasionnellement de poétiser sa décadence grâce à un thème musical bien choisi. Lorsqu'un film est vide, aussi novateur soit-il, sa réputation tombe un jour ou l'autre aux oubliettes...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juillet 2007
    ça faisait longtemps que je voulais le voir celui la. Et heureusement que je ne l'ai pas vu avant, car je n'aurais pas bien compris le pourquoi de la chose.
    La grande bouffe est une critique de la société, une grande métaphore sur la société de consommation.
    C'est un film osé, très bien interprété, seul petit bémol, la réalisation est assez ennuyeuse.
    Un film hors du commun.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    33 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2007
    Le film nous démontre avec violence la déshumanisation entrainée par la société de consommation, de jouissance et d'hédonisme ; l'homme est un zombie qui mange et qui baise...
    La leçon est vite comprise et Ferreri en fait peut-être un peu trop simplement pour enrichir cette esthétique morbide, reste que les acteurs crèvent l'écran, et aident à supporter ce trop plein pas forcément nécessaire. Noiret est simplement bluffant, Ferréol est pulpeuse et maternelle à souhait, et Piccoli n'est pas en reste, à voir rien que pour cette leçon de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2007
    Une oeuvre complette, forte de sens, "réaliste", intense, et choquante!
    Une idée très originale, mise-en-scène remarquablement, accompagnée d'intèrprètes excellent! L'un des chef d'oeuvre de Ferreri, et du cinéma franco-italien. Une oeuvre certe épouvantable pour certains, mais pourtant remplis de méssages.
    Le premier thriller gastronomique!
    Mais qui a tués, Marcello, Michel, Ugo et Philippe?...La bouffe!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2007
    la grande bouffe est un pamphlet contre la société de consommation certes, amalgamant tous les plaisirs de la chair en un vaste « bordel ». Un bordel dans tous les sens du terme, et un film « gonfé dans tous les sens du terme ! Mais quel claque !! "Irréversible" et "C'est arrivé près de chez vous" ne sont plus rien à côté...
    stebbins
    stebbins

    509 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 décembre 2011
    Ce film m'a rappelé Salo ou les 120 Journées de Sodome et m'a laissé la même impression de dégoût. Mais là où le film de Pasolini m'écoeurrait désagréablement, La Grande Bouffe m'a choqué en me surprenant. Bien que le film de Ferreri soit sous certains aspects répugnant ( et donc efficace, puisque c'était le but recherché dans les années 1970 ), il m'a réellement marqué de par son originalité ( en effet, l'idée est vraiment géniale ) et son interprétation: le quatuor est fantastique ( Piccoli et Noiret en tête ) et l'on ressent bien l'osmose les réunissant. L'histoire de ces quatre bourgeois est significative: ainsi, le suicide gastronomique correspond au milieu social auquel appartiennent les personnages: un pilote de ligne, un juge, un restaurateur et un réalisateur. Par conséquent, La Grande Bouffe s'affirme comme une fable de l'absurde, mais aussi comme un manifeste, une critique des moeurs bourgeoises. Malgré le procédé systématique de la répétition ( c'est probablement le seul défaut majeur du film, hormis quelques longueurs certainement nécessaires...), le film de Ferreri est assez sublime, drôle et pathétique, cru et raffiné...Cette orgie s'avère troublante et cruellement dérangeante. Mention spéciale au compositeur Philippe Sarde, génial comme toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 mars 2007
    Si vous aimez la provocation, la bêtise, la connerie et la vulgarité, vous serez servi avec La grande bouffe qui peut fasciner certains et totalement repousser s’autres, personnellement je n’ai pas aimé. Car ce film en montrant seulement la régression ou l’aliénation de ses personnages sans pour autant dénoncer un propos ou laisser un message particulier n’apporte rien, à part de voir réunir 3 grand acteurs : Philippe Noiret, Michel Piccoli et Marcello Mastroianni qui organisent une sorte de suicide culinaire. Le réalisateur a donc réussi son coup puisque son film en faisant scandale a fait beaucoup parler de lui lors de sa sortie. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 décembre 2006
    Bravo! Un film des années 1970 sur les changements vécus dans les années 1960-70! Rien que pour cela ce film mérite une grande attention. Il est nécessaire d'imaginez le contexte de l'époque pour comprendre au mieux ce film... En s'appuyant sur une sorte d'absurdité, la société de consommation y est critiquée radicalement. Alors on peut évidemment lui faire le reproche de cette radicalité mais il reste qu'il touche juste car il présente un regard sur ses contemporains!
    Manuel R
    Manuel R

    144 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'ai pas du tout aimé ce film. Si les personnages engloutissent à tout rompre, pour ma part j'ai vite été gavé et avais hate que tout ça se termine. Manque de bol, cela dure 2 heures! Je ne vois pas du tout en quoi ce film est une critique de la société de consommation. Je n'y ai vu que aberration et vulgarité.
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