Un film minable, démagogique et dangereux... Sous des atours de film d'action d'une piètre qualité et sans intérêt se cache un appel à la haine en particulier concernant la banalisation des atteintes portées aux forces de l'ordre. C'est lamentable de voir des généraux se faire gifler, la police se faire ridiculiser et des symboles républicains piétinés... Avez-vous écouter la bande originale ??? Tout y est dit !!! Je trouve que c'est une dangereuse instrumentalisation à des fins purement commerciales que Besson manie avec très peu finesse... On vogue sur les plus mauvais opus de Taxi et on s'éloigne définitivement d'oeuvres cinématographiques telles que le grand bleu, Léon, ou encore Nikita... Besson est vraiment tombé bien bas !
Autant on peut reprocher à Luc Besson de faire des films pour plaire aux jeunes des cités, et c'est le cas de le dire dans Banlieue 13 et Banlieue 13 Ultimatum, autant on ne peut pas lui reprocher la qualité d'action de ses films. Par contre, Besson ne sait pas se renouveler : depuis Taxi, en passant par Yamakasi, ses affiches se ressemblent, avec le ciel bleu et la ville en fond. Manque d'originalité. Ici, il y a un bon concept qui change du 1er Banlieue 13, où le "méchant" n'est plus un chef de cité (et un ministre qui a pété les plombs), mais un homme d'affaire corrompu. L'idée d'alliance entre racailles, pour la bonne cause, qui est développée dans cette histoire, et bien entendu toute l'action et le suspens que l'on retrouve ici, m'ont vraiment plu. Un film d'action à la française qui en jette, dans les idées qui y sont développées comme dans le suspens présent du début à la fin. A la fois simple et bien pensé. Ça marche ! Et tant pis pour les mauvaises critiques.
Autant que le premier volet pouvait distraire (je dis bien pouvait) part ses scènes d'action et ses quelques répliques un peu téléphonées mais distrayantes ("c'est pas Monaco ici, c'est Bagdad!" dixit le grand poète MC Jean-Gab1), autant la suite ne surprend plus personne. On prend quasiment les mêmes et on recommence et... et ben c'est mauvais. A mater un dimanche après-midi s'il pleut et que l'invité de Drucker vous gonfle.
Ce deuxième opus est très décevant, alors que le premier était plutôt pas mal avec des cascades, une histoire (qui tient la route) ... celui-ci révèle une histoire sécrément bidon, avec des dialogues vite faits. Seul les cascades sauvent un peu le film...
Autant le premier volet était convaincant et tenait en haleine, autant celui-ci ne se prend pas au sérieux. Un peu décevant malgré une bonne tenue d'adrénaline.
Scénario sur un timbre poste mais l'ensemble reste regardable pour un gros divertissement bien frenchy mais qui a ses limites malgré Besson aux commandes.
On prend les mêmes présents dans le premier volet et on recommence, sauf que là où Banlieue 13 était plus parodique, le second s’oriente plus vers le coté clipesque en prenant le risque de se prendre au sérieux. Ce nouvel opus est donc un film d’action qui ne prétend être autre chose d’autre pour ce qui est du point de vue esthétique et narratif, car on a l’impression (musique assez lourdingue aidant considérablement) d’assister à un long clip de rap aux qualités hétérogènes. Lorsque l’on sent enfin arriver le moment dans une scène où les dialogues vont faire place aux perpétuelles scènes d’actions ou autres, il y a toujours quelqu’un qui enclenche systématiquement un son sonore que se soit mp3 ou chaine-hifi afin d’éviter que l’on se retrouve dans un silence ambiant qui ne peut être toléré dans ce type de film. Mais à force de trop vouloir mettre de fond sonore, cela finit par plomber l’ambiance générale du film. Cette suite ne vaut pas grand-chose tant Luc Besson ne fait qu’inverser l’histoire précédente afin de ne pas trop se casser les doigts, cette histoire aurait quand même put tenir la route si il n’y avait pas autant d’invraisemblance constantes et beaucoup de contradictions. On reconnait volontiers que ce nouvel opus dit tout et son contraire , étant à la fois chant idéaliste pour la diversité culturelle alors que les premières minutes du film nous montrait un repli communautaire avec une impotence du respect du peuple alors qu’il tape et tire sur tout ce qui bouge. Bref du Besson qui depuis quelques années nous divertie avec ces films, sans trop nous forcer à réfléchir et nous poser de questions. Mais cataloguer les défauts de ce film reviendrait à lister les codes du divertissement qui possède une place considérable dans l’industrie du cinéma tant ce domaine est sollicité par le public (un peut moins par la critique), on reconnait volontiers que Banlieue 13 Ultimatum... critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Une des bessoneries les plus regardables. Morel a trouvé l'astuce, injecter le plus de rythme possible pour qu'on ai pas le temps de se rendre compte du ridicule des situations et des personnages. Il y parvient... en partie.