Surligner les sentiments d'une scène ou le romantisme d'une situation peut avoir l'effet contraire de celui rechercher et annihiler toute l'émotion de celles-ci. Voilà ce que réussi à faire Judith Godrèche avec ce film qui se voudrait émouvant et personnel et qui en réalité n'est que superficiel et nombriliste.
Je n’ai pas envie d’être sévère avec ce petit film. Si on reproche à Judith Godrèche d’être sur tous les plans, et de se filmer très près du corps, il n’est peut-être pas utile de la cataloguer de mégalo, de narcissique. Disons que sa mise en scène est maladroite. D’autant qu’elle avoue qu’elle n’était pas prévue pour jouer. Aurait-elle filmé de la même façon ce personnage ? Je le pense. Quand Xavier Dolan se met en scène, crie-t-on au narcissisme ? Qu’en est-il de Clint Eastwood ? De Woody Allen ? Entendu, ce n’est pas tout à fait la même chose pour les deux derniers cités et encore, Woody Allen, il fut un temps où c’était limite « moi, moi, moi ! ». En soi, ce n’est pas le plus important ; l’important, c’est d’intéresser, de captiver. Evidemment, quand on n’aime pas, est-on objectif ? Il y a des gens qui n’aiment pas « The Dark Knight » ou « Million dollar baby » et pourtant ceux qui aiment diront que c’était captivant. Tout est affaire de goût, d’instant, parfois. C’est pourquoi, « Toutes les filles pleurent » ne m’a pas déplu. Ce road movie personnel, intime ne m’a pas rebuté. Allez savoir pourquoi, j’étais bien disposé... sur l'instant ! La musique de Julien Doré (que je n’apprécie pas en temps ordinaire) a contribué à me laisser emporté par les états d’âme de Lucie. Ce besoin d’être aimée, chérie, m'a touché. Par contre, on peut reprocher à Judith Godrèche d’avoir délaissé ses personnages qui gravitent autour de Lucie, à l’exception peut-être d’Eric Elmosnino. Tous les personnages manquent d’épaisseur et sont survolés. Dommage. Ce petit film demeure charmant et maladroit. Mais il n’y a pas lieu de la descendre en flammes. Quant au titre, il laisse à désirer...
Ce film ne comporte pas le titre qui lui convient, il aurait du s'appeler "Moi, moi, moi et encore moi"... Judith Godrèche devrait enlever les très nombreux miroirs qui se trouvent chez elle, ça lui éviterait de penser qu'une caméra ne sert qu'à se regarder dedans. C'est ce que l'on ressent pendant tout le film. Une gamine de 13 ans se filmant dans sa chambre en se prennant pour une star aurait certainement fait beaucoup mieux... Vous étiez tellement convaincante dans "Ridicule", laissez vous donc diriger par de vrais metteurs en scène, vous valez mieux que ce regard nombriliste que vous portez sur vous même...
Judith en chanteuse instable, déjantée, discrètement bisexuelle, et en manque d'affection chronique. Son comportement s'explique par une enfance traumatisée, revécue en multiples flash-back. Notre actrice passée à la mise en scène nous offre son beau visage sous tous les angles possibles, parfois même en très gros plan: les yeux, la bouche. A noter aussi des plans de femme endormie soulevée de terre par des bras virils. Tout au long de la projection, on écoute les chansons lénifiantes de Julien Doré. L'ensemble possède un pouvoir narcotique indéniable. Judith, un peu de tonus, s'il vous plaît.
Je me suis rarement autant "emmerdé" au cinéma. J'ai d'ailleurs roupillé une bonne partie du film. C'est creux, vide, il n'y a pas ou peu d'histoire. Bref, à éviter à tout prix. Dommage : Judith Godrèche est une bonne actrice au physique agréable, mais cela ne suffit pas pour se muter en scénariste et passer de l'autre côté de la caméra. Raté !
je n arrive pas a comprendre que l on puisse mettre 4 etoiles a ce ''film ''( a moins d etre un ami ou de la famille) j adore les films d auteurs, les ''petits'' films, le cinema paralelle mais la... C est lamentable , c est une blague c est ca ? C est un poisson d avril national ? , rien de genereux n en ressort , et si Godreche est a l image ce navet egocentrique (car il faut etre aveugle pour ne pas voir que les pauvres comediens de cette farce ne lui servent que de replique) elle doit etre aussi depourvu de qualite humaine que celui ci .
Tout ce film est à pleurer... En bref il s'agit d'un filma réalisé par Judith GODICHE ; scénario Judith GODICHE ; actrice pricipale : Judith GODICHE. Quel nanar !
Un navet grande taille qualité France, arrosé par les bonnes critiques professionnelles si copinesques qu'elles ont réussi à trouver des qualités à ce ratage particulièrement réussi. Judith Godrèche n'est visiblement pas une réalisatrice; Qu'elle se contente de jouer dans les films de professionnels. Elle réussit ici l'exploit de mal se diriger, dans un film sans scénario (ou alors si, mais il tient en une ligne:"l'enfance est un paradis perdu", au montage stupide (sandwich de flash-backs), à l'image plutôt laide, et où la réalisactrice réussit l'autre 'exploit d'apparaître dans quasiment tous les plans!Passez votre chemin. Une étoile pour le petit tour de Patrick Chesnais...
J'ai trouvé le film très emouvant, pas du tout mièvre, Judith Godrèche filme son personnage sans narcissisme déplacé. Le film est sobre, précis, et finalement assez drôle par moments. Le film n'est pas une comédie, c'est un moment étrange, un objet flottant, assez féminin, qui montre plutôt frontalement les sentiments, avec retenue. Avec toutes ces moqueries que j'ai pu lire par ci par là, je trouve que ce serait dommage de passer à côté de ce film, pour les personnes qui veulent un peu de finesse au milieu de tous ces films qui sortent en ce moment qui devraient mieux passer a la télé. C'est un vrai film de cinéma! j'ai été ému.
jamais je n'aurai pensé aller voir ce film, ce soir je pensais aller voir Alice ...et quand j'ai vu qu'il fallait payer 3 euros de plus pour le voir un 3D (un vrai scandale selon moi), je me suis rabattu par dépit sur celui-ci, dont j'avais entendu les mauvaises critiques. Alors oui c'est long, oui c'est très hasardeux, oui plusieurs fois on se demande ce qu'on fait là, et puis, et puis, une petite musique interne monte en nous, et l'on se laisse porter ...Et surtout, un film si simple ..comparé aux grosses machines actuelle, oui il faut leur donner leur chance .. la sincérité de l'oeuvre l'emporte largement sur les maladresses. Voilà, comme quoi on peut bailler devant un film et être content de l'avoir vu. Merki !
D'habitude, je me fis aux critiques des spectateurs avant d'allez voir un film / Ici le scenario et la promo m'a bien eu; comme quoi on peut vendre la mediocrité...nul, chiant et perte de temps
Un film insupportablement nombrisliste dont le scénario est aussi plat que la mise en scène. Insignifiant... N'y allez-pas, la "réalisatrice" risquerait de récidiver.
L'intrigue avance au rythme d'un croulant en vacances sur la côte, par saccades si possible aux pires clichés de plus le tout a tout de même le goût d'une comedie de style commun et plutôt obscène: En même temps il s'agit d'un film français.