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shmifmuf
183 abonnés
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0,5
Publiée le 15 août 2012
Surligner les sentiments d'une scène ou le romantisme d'une situation peut avoir l'effet contraire de celui rechercher et annihiler toute l'émotion de celles-ci. Voilà ce que réussi à faire Judith Godrèche avec ce film qui se voudrait émouvant et personnel et qui en réalité n'est que superficiel et nombriliste.
Les actrices qui passent derrière la caméra donnent rarement des choses potables mais là on touche le fond. Ce premier film de Judith Godrèche par ailleurs actrice agréable et talentueuse est tout simplement nul (à mes yeux...). Mais déjà dans une petite salle avec seulement dix personnes (dont la moitié est partie au bout de trente minutes) à 18h le deuxième jour d'exploitation c'est pas bon signe. Le film est juste un vide sidérale. Il ne se passe rien, c'est mal écrit, mal monté, mal réalisé, mal joué. Les acteurs sont dans une espèce de torpeur inexplicable. Ils ont l'air de s'emmerder encore plus que nous. A part Michel Aumont (deux minutes) c'est consternant. On voit Mademoiselle Godrèche sous tous les angles de la première à la dernière minute. Vous avez dit narcissique ? De nombreux flash-backs ne font qu'alourdir le tout et ne servent à rien, un seul aurait suffit. La musique est assez jolie de temps en temps mais les chansons de Julien Doré ne sont vraiment pas terribles, il ne s'est pas foulé. Bref c'est nul, creux, inutile, raté. Espérons que ce soit le premier et le dernier film que met en scène (c'est un bien grand mot) Judith Godrèche et qu'elle se contentera à l'avenir de rester actrice. N'y allez pas : c'est une merde...
Y'a pas que les filles qui pleurent, y'a moi aussi en sortant de la salle en pensant à mes 7 euros foutus en l'air. Encore un film ni fait ni à faire juste bon à assurer un peu de promo à des pseudos acteurs/réalisatrice autant en manque d'actu que de talent. Plus bête que méchant, c'est au moins le point positif de pitoyable morceau de pellicule.
Un navet grande taille qualité France, arrosé par les bonnes critiques professionnelles si copinesques qu'elles ont réussi à trouver des qualités à ce ratage particulièrement réussi. Judith Godrèche n'est visiblement pas une réalisatrice; Qu'elle se contente de jouer dans les films de professionnels. Elle réussit ici l'exploit de mal se diriger, dans un film sans scénario (ou alors si, mais il tient en une ligne:"l'enfance est un paradis perdu", au montage stupide (sandwich de flash-backs), à l'image plutôt laide, et où la réalisactrice réussit l'autre 'exploit d'apparaître dans quasiment tous les plans!Passez votre chemin. Une étoile pour le petit tour de Patrick Chesnais...
jamais je n'aurai pensé aller voir ce film, ce soir je pensais aller voir Alice ...et quand j'ai vu qu'il fallait payer 3 euros de plus pour le voir un 3D (un vrai scandale selon moi), je me suis rabattu par dépit sur celui-ci, dont j'avais entendu les mauvaises critiques. Alors oui c'est long, oui c'est très hasardeux, oui plusieurs fois on se demande ce qu'on fait là, et puis, et puis, une petite musique interne monte en nous, et l'on se laisse porter ...Et surtout, un film si simple ..comparé aux grosses machines actuelle, oui il faut leur donner leur chance .. la sincérité de l'oeuvre l'emporte largement sur les maladresses. Voilà, comme quoi on peut bailler devant un film et être content de l'avoir vu. Merki !
Je me suis rarement autant "emmerdé" au cinéma. J'ai d'ailleurs roupillé une bonne partie du film. C'est creux, vide, il n'y a pas ou peu d'histoire. Bref, à éviter à tout prix. Dommage : Judith Godrèche est une bonne actrice au physique agréable, mais cela ne suffit pas pour se muter en scénariste et passer de l'autre côté de la caméra. Raté !
Chacun son métier et on ne s'improvise pas réalisateur du jour au lendemain. Un scénario apathique, une interprétation infirmée qui, au final, nous donnent un film endormant et fade.
L'intrigue avance au rythme d'un croulant en vacances sur la côte, par saccades si possible aux pires clichés de plus le tout a tout de même le goût d'une comedie de style commun et plutôt obscène: En même temps il s'agit d'un film français.
Je n’ai pas envie d’être sévère avec ce petit film. Si on reproche à Judith Godrèche d’être sur tous les plans, et de se filmer très près du corps, il n’est peut-être pas utile de la cataloguer de mégalo, de narcissique. Disons que sa mise en scène est maladroite. D’autant qu’elle avoue qu’elle n’était pas prévue pour jouer. Aurait-elle filmé de la même façon ce personnage ? Je le pense. Quand Xavier Dolan se met en scène, crie-t-on au narcissisme ? Qu’en est-il de Clint Eastwood ? De Woody Allen ? Entendu, ce n’est pas tout à fait la même chose pour les deux derniers cités et encore, Woody Allen, il fut un temps où c’était limite « moi, moi, moi ! ». En soi, ce n’est pas le plus important ; l’important, c’est d’intéresser, de captiver. Evidemment, quand on n’aime pas, est-on objectif ? Il y a des gens qui n’aiment pas « The Dark Knight » ou « Million dollar baby » et pourtant ceux qui aiment diront que c’était captivant. Tout est affaire de goût, d’instant, parfois. C’est pourquoi, « Toutes les filles pleurent » ne m’a pas déplu. Ce road movie personnel, intime ne m’a pas rebuté. Allez savoir pourquoi, j’étais bien disposé... sur l'instant ! La musique de Julien Doré (que je n’apprécie pas en temps ordinaire) a contribué à me laisser emporté par les états d’âme de Lucie. Ce besoin d’être aimée, chérie, m'a touché. Par contre, on peut reprocher à Judith Godrèche d’avoir délaissé ses personnages qui gravitent autour de Lucie, à l’exception peut-être d’Eric Elmosnino. Tous les personnages manquent d’épaisseur et sont survolés. Dommage. Ce petit film demeure charmant et maladroit. Mais il n’y a pas lieu de la descendre en flammes. Quant au titre, il laisse à désirer...
J'ai trouvé le film très emouvant, pas du tout mièvre, Judith Godrèche filme son personnage sans narcissisme déplacé. Le film est sobre, précis, et finalement assez drôle par moments. Le film n'est pas une comédie, c'est un moment étrange, un objet flottant, assez féminin, qui montre plutôt frontalement les sentiments, avec retenue. Avec toutes ces moqueries que j'ai pu lire par ci par là, je trouve que ce serait dommage de passer à côté de ce film, pour les personnes qui veulent un peu de finesse au milieu de tous ces films qui sortent en ce moment qui devraient mieux passer a la télé. C'est un vrai film de cinéma! j'ai été ému.
Je suis assez épaté de la violence des critiques des spectateurs sur ce site concernant ce 1er essai de réalisatrice de Judith Godrèche. Apparemment nous n'avons pas vu le même film. J'ai été particulièrement touché par cette histoire simple d'une jeune femme à un moment clef de sa vie, qui pour aller mieux se doit d'accepter ses blessures d'enfance. La qualité d'écriture du film, la beauté de la photo, le rythme particulier de cette histoire en font un moment de cinéma juste et émouvant. La scène du bar avec Michel Aumont est un des moments de cinéma les plus réussi depuis longtemps. Maurice Barthélémy livre une composition assez étonnante. Les enfants du film sont incroyables. Non seulement je vous conseille ce film, mais j'espère bien que Judith Godrèche va récidiver et pas qu'une seule fois.
Judith en chanteuse instable, déjantée, discrètement bisexuelle, et en manque d'affection chronique. Son comportement s'explique par une enfance traumatisée, revécue en multiples flash-back. Notre actrice passée à la mise en scène nous offre son beau visage sous tous les angles possibles, parfois même en très gros plan: les yeux, la bouche. A noter aussi des plans de femme endormie soulevée de terre par des bras virils. Tout au long de la projection, on écoute les chansons lénifiantes de Julien Doré. L'ensemble possède un pouvoir narcotique indéniable. Judith, un peu de tonus, s'il vous plaît.