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Autrui
19 abonnés
206 critiques
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5,0
Publiée le 29 juin 2008
Tous les Doinel avaient quelque chose de nostalgique, mais celui-là encore plus. Tous les flash-back se font en douceur, dans la continuité des paroles, des idées, et on peut même parfois deviner quelle image reviendra, en suivant la logique Truffautienne. La magie du montage permet également d'introduire quelques images de La Nuit américaine, où Jean-Pierre Léaud s'appelait Alphonse, comme le fils d'Antoine Doinel , et Liliane, Liliane. On ressent l'émotion de tous ces excellents acteurs (Léaud, Claude Jade, Dani, Pisier ...), de telle sorte que l'on comprend davantage encore la mélancolie éprouvée par Truffaut de cloturer l'expérience Doinel, son double à l'écran.
Un film fort décevant pour qui se devait de cloturer la série des Doinel. On ne retrouve plus l'ambiance des autres films, et le film se contente de faire une simple synthèse des films précèdents rempli de flash-back. Un scénario déroutant pour un Truffaut. La série aurait-elle du avoir une fin?
Antoine Doinel a atteint une certaine maturité et fait le point sur sa vie. Une excellente conclusion au cycle, l'une des meilleures suites. Même si Truffaut n'était pas vraiment satisfait de ce film, le public, lui, est enchanté, et c'est le principal.
Un très bon film, donc je m´identifie beaucoup. Truffaut nous montre les aventures d´un Antoine Doinel toujours très fragile durant sa maturité que semble n´arriver jamais. La phrase de Colette "Pour s´embrasser il faut etrê deux" pour moi est anthologique.
Une merveilleuse conclusion sur Antoine Doinel qui fera un bilan de sa vie à travers des souvenirs (souvent des scènes des précédents volets) ou des rencontres oubliées (comme celle où il revoit l'amant de sa mère). Jean-Pierre Léaud, Marie-France Pisier, Dorothée, Claude Jade et Dani sont toujours aussi parfaits devant la caméra d'un François Truffaut aussi péssimiste qu'optimiste. Un grand film !
Sans doute pas le meilleur film de la série des Doinel, mais une grande réussite tout de même (un bémol pour Dorothée qui n'est décidément pas une actrice). Pour clore la série, Truffaut nous livre plus un film plastique et conceptuel, technique et théorique, que réellement habité et maîtrisé comme il en a normalement l'habitude (sans doute à cause de la difficulté d'enterrer à jamais Antoine Doinel). Un bon film, très réussi, juste un peu en deça des autres Truffaut.
Cinquième et dernière aventure d'Antoine Doinel au cinéma. François Truffaut veut tourner la page et décide d'en finir avec ce personnage mi lui-même/mi Léaud. On retrouve donc à travers ce film des flashbacks des 400 coups, Antoine et Colette, Baisers volés et Domicile Conjugal. François Truffaut n'était pas content du résultat. La structure en flash-back et peut-être le fait de dire adieu au personnage en sont peut-être les causes. Truffaut retrouve donc Jean-Pierre Léaud pour la dernière fois de sa carrière,quoique nous sommes succeptibles d'imaginer que les deux hommes se retrouveraient pour d'autres films. Pour moi Jean-Pierre Léaud livre ici sa meilleure composition depuis...Les 400 coups. Il y est impeccable,mature,juste. A ses cotés nous retrouvons les "Doinel-girls" Marie-France Pisier,co-scénariste et Colette,le premier coup de foudre d'Antoine, Claude Jade : ex-Madame Doinel, et Dorothée qui incarne Sabine, le nouvel amour d'Antoine. Les trois actrices sont impeccables également.