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loulou451
120 abonnés
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2,0
Publiée le 12 novembre 2011
Une fois encore, François Truffaut confie le rôle principal de son film au nullissime Jean-Pierre Léaud qu'il voit un peu comme son double au cinéma. Quel gâchis ! Chaque prise mettant en scène Léaud est un véritable calvaire et on a peine à croire que des femmes aussi femmes que Marie-France Pisier ou Dany puisse tomber amoureuse d'un acteur aussi mauvais qu'efféminé. Bref, une catastrophe ! Dommage car une fois encore, Truffaut fait preuve de fulgurance au milieu de sa naïveté enfantine, et surtout d'un sens aigu de la mise en scène et du montage. Pour le reste, on oubliera tout.
Un film fort décevant pour qui se devait de cloturer la série des Doinel. On ne retrouve plus l'ambiance des autres films, et le film se contente de faire une simple synthèse des films précèdents rempli de flash-back. Un scénario déroutant pour un Truffaut. La série aurait-elle du avoir une fin?
Suite et fin du cycle Doinel, Truffaut met fin à une série de cinq films et il était temps, il n'aura donc pas réussie à reproduire une histoire forte comme pour "Les 400 coups".
Jean pierre Léaud (Pas très bon comédien) tire enfin sa révérence.
Quoi dire sur le film?
Il sert juste à faire un bilan de la vie de Doinel, beaucoup de flash back sont utilisées.
Truffaut clôt les aventures d’Antoine Doinel avec une délicieuse comédie sentimentale pleine d’humour et de nostalgie, qui dresse le bilan de ses amours perdus et retrouvés, des amours manqués.
L'Amour en fuite de Truffaut, c'est la nostalgie des amours passé, avortés, manqués, retrouvés et de la notion d'amour même. Dorothée qui se fait pécho par Antoine Doinel, ça a aussi été un instrument de la nostalgie pour moi (mais pour des raisons qui dépassent Truffaut et que ce dernier ne pouvait pas soupçonner). Et quelle belle chanson de Souchon !
Fun fact, la référence à Rohmer lorsqu'on montre la conception des décors de son Perceval et qu'on voit un portrait de Luchini.
Pour mettre une fin à la saga Doinel débuté en 1959 avec « Les 400 coups », François Truffaut reprend le fil de son histoire au moment où le jeune homme devenu romancier, divorce de Christine, s’acoquine à Sabine et retrouve par le plus grand des hasards Colette (« Antoine et Colette ») qui découvre ses relations sentimentales à travers son premier roman. Une mise en abîme sublime et prétexte à des interprétations personnelles de la jeune femme dans le miroir tendu par son ex. Ces allers-retours dans une filmographie où puise François Truffaut pour son alter-ego qui retrouve son innocence avec « Les 400 coups », ses premiers émois pour des « Baisers volés » … Ça tient de l’exercice de style, d’une dynamique conceptuelle, et pourtant, sans réel appendice narratif, ce dernier opus affirme une indépendance scénaristique totale. Comme Doinel se raconte dans son roman, Truffaut joue sa part de vérité attribuée à son double de fiction. Le processus fonctionne à merveille. Trois comédiennes pour le servir, excellentes au demeurant Marie-France Pisier et Claude Jade, rejointes par l’animatrice TV pour les enfants, de l’époque, Dorothée. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Tous les codes des premiers épisodes sont repris et cela donne le même résultat. Pas de scénario, rythme soporifique...Ici on assiste juste à une retrospective de la vie de Doinel et de sa vie après son divorce. Lassant.
Ultime opus de la saga Antoine Doinel, L’amour en fuite est un film d’une délicieuse paresse qui revient avec nostalgie – à travers de nombreux flashbacks sur Les 400 coups, Antoine et Colette, Baisers volés et Domicile conjugal – sur le parcours fictif de l’alter ego de François Truffaut. Malgré une construction un peu bancale, le long-métrage aborde avec finesse les thèmes de la création artistique et des liens entre fiction et réalité. L’amour en fuite est aussi un très beau témoignage sociologique sur l’évolution des mœurs, des comportements, du langage en France depuis le début des années 60 et jusqu’à la toute fin des années 70. C’est également l’occasion pour Truffaut de faire un aggiornamento sur Doinel quant à son comportement vis-à-vis des femmes, pas toujours très élégant. Le générique du début reprend la très belle chanson d’Alain Souchon qui donne son titre au film.
Suite et fin des aventures d'Antoine Doinel. Le double sens du titre annonce parfaitement le sujet, et la comédie de François Truffaut est une façon d'état des lieux de la vie sentimentale toujours compliquée de l'instable Antoine. Les femmes de sa vie, passées ou présentes, sont toutes de la partie et Truffaut, d'ailleurs, puise volontiers des séquences de "Baisers volés" ou des "Quatre cents coups". Ce sont les amours finis ou en passe de l'être qui sont le thème du film dans lequel ses amoureuses ou maitresses jugent, avec bienveillance, le jeune homme immature et exalté qu'est Doinel. spoiler: Tout juste divorcé de Christine (Claude Jade), incapable de s'engager avec Sabine (Dorothée) et tenté de renouer avec Colette (Marie-France Pisier) , Antoine est un amoureux romanesque et intermittent. Truffaut réalise une comédie légère et vive, sans doute pas la plus réussie ni la plus aboutie, faute d'une véritable intrigue. Les personnages féminins n'ont pas beaucoup d'étoffe mais ont la grâce de leurs interprètes.
Autant tous les longs-métrages mettant en scène le personnage d’Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud) peuvent être visionnés indépendamment des uns des autres, autant ce dernier opus réalisé par François Truffaut, en 1979, nécessite une connaissance d’ensemble. Tout en étant un prolongement des aventures sentimentales du héros, les multiples flashbacks utilisés en référence aux différents films (« Les quatre cents coups », « Baisers volés », « Domicile conjugal » ainsi que le court-métrage « Antoine et Colette ») sont omniprésents. Sa nouvelle relation amoureuse avec Sabine (Dorothée) lui permet enfin d’affirmer sa personnalité. Bref, une œuvre d’ensemblier et de synthèse à réserver aux inconditionnels d’Antoine Doinel.
Dernier volet de la sage Doinel. On regarde le film comme on feuillette un livre de souvenirs (flash-backs des précédents volets). Touchant et nostalgique. Une page se tourne, Antoine Doinel tombe vraiment amoureux (!!!?) ... Il quitte son éternelle adolescence. Après ce film, la carrière de Jean-Pierre Léaud ne retrouvera plus l'éclat des années 60 et 70, comme s'il était malgré lui et pour toujours qu'Antoine Doinel. Belle composition de Marie-France Pisier, comme à son habitude.
Dernier volet de la trilogie "Doinel", ce film est moins drôle et plus nostalgique que les précédents. Il fait la part belle aux souvenirs avec de (trop) nombreux extraits des précédents films mettant en scène Antoine Doinel dont le mythique "Les 400 coups". Ces flash-backs sont bien incrustés mais traduisent un petit manque d'idées de la part de Truffaut. Bien entendu le film n'est pas sans charmes car on retrouve la patte poétique du cinéaste ainsi que des acteurs attachants dont, entre autre, la regretté Marie-France Pisier: superbe dans ce film.