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    L'Amour en Fuite
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    52 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 décembre 2011
    Le film est moyen en lui même mais s'accompagne d'une étrange mélancolie, peut être causée par l'incroyable réussite des 3 autres (en excluant "Antoine et Colette"). La saga Antoine Doinel est une beauté considérable.
    Nicolas B
    Nicolas B

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2014
    Non, on ne peut pas vraiment parler de film du cycle Doinel. Ce n'en est pas un autant que les quatre autres, il n'y plus cette forte volonté de faire surgir un personnage dans toute ses manières, ses hésitation, son ambiguïté et au fond sa beauté. Non, ici on peut tout au plus parler d'épilogue, de conclusion, l'on ne cherche plus vraiment grand chose de nouveau. Et il est vrai qu'il est assez difficile de ne pas voir le manque d'enthousiasme de la part de Truffaut pour ce film, qu'il voyait en fin de compte, substantiellement, comme une opération commerciale; et personnellement je trouve qu'une grande partie des flash-backs et auto-citations du film sont assez mal choisis et ne font que nous évoquer la beauté profonde des précédents films et celle en revanche moins marquante de celui-ci. Mais, il faut le dire, ce film, peut-être assez héroïquement finalement, arrive à ne pas être un mauvais film, parce que Marie-France Pisier (splendide), parce qu'il a la le mérite de ne pas trahir l'esprit du personnage et des film précédents, parce que certaine scènes sublimes (je pense par exemple au baiser alterné au jeune Doinel qui tourne, justement un flash-back judicieux). Enfin, et, malgré tout, l'esprit qui se dégage du film est loin d’être désagréable, une sorte de fable sur ce qui reste d'un enfant qui grandit un peu mal, un peu maladroitement, de comment on essaye de vivre, vraiment, avec tous les obstacles en cour de route. Il y a cette sorte de petite morale sous-jacente, assez vivifiante, assez saine, autant sur sa mère, que sur son histoire d'amour avec Sabine:"évidemment on ne peut pas être est certain que l'on s'embarque pour longtemps - et pourquoi-pas? -mais on peut faire comme si. -oui, oui, c'est ça, faisons comme si! -et on verras! -et on verras!". Oui, bon, Dorothée, c'est vrai qu'il est difficile d'aimer cette actrice quand on sait que c'est LA Dorothée. Mais son jeu n'est pas mauvais... En conclusion: il ne faut pas voir se film en attendant un film du même niveau que ceux de la même époque de truffaut (le dernier métro, l'homme qui aimait les femme...), mais simplement un petit (mais bon) épilogue à la saga Doinel...
    SpecOmega
    SpecOmega

    10 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Quand on regarde ce film dans la continuité des précédents "Antoine Doinel", on se dit que Truffaut ne s'est pas beaucoup foulé : les images des autres films en flashbacks... Maintenant, si l'on regarde le côté positif de la chose : on a une vraie continuité et une cohérence incroyable, avec des acteurs qui ont vieilli, des personnages qui ont évolué. Tous sauf peut-être Antoine, toujours égal à lui-même. Le scénario fait la part belle à 2 jolies histoires d'amour, surtout celle d'Antoine et la façon dont il la raconte. Les trentenaires s'étonneront de trouver Dorothée au casting.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 juin 2012
    Pas grand chose à reprocher au film sinon qu'on s'ennuie, on passe d'une scène à l'autre au petit trot et voilà, petit bonus la présence de Dortohée et Claude Jade, actrices rares.
    Estonius
    Estonius

    3 338 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Ça commence assez mal avec une chanson gnangnan d'Alain Souchon. Le film fait sans cesse appel à de très nombreux flash-back empruntés aux films précédents de la série (certains se regardent avec un réel plaisir). Le film lui-même n'apporte que peu de scènes intéressantes, hormis celle du wagon-lit, Léaud est nettement bien moins dirigé que dans les autres Truffaut, Dorothée est moyenne et la fin plonge dans la guimauve (avec de nouveau Souchon). Un Truffaut moyen.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Sans doute pas le meilleur film de la série des Doinel, mais une grande réussite tout de même (un bémol pour Dorothée qui n'est décidément pas une actrice). Pour clore la série, Truffaut nous livre plus un film plastique et conceptuel, technique et théorique, que réellement habité et maîtrisé comme il en a normalement l'habitude (sans doute à cause de la difficulté d'enterrer à jamais Antoine Doinel). Un bon film, très réussi, juste un peu en deça des autres Truffaut.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 février 2012
    Voici la suite des péripéties d'Antoine.... Mon impression: très déçu. Je n'ai même pas réussi à regarder le film jusqu'à la fin... Pour moi, cette suite est inutile, sans intérêt... La début ne se résume qu'à de brefs "flash-back" suivis d'explications peu intéressantes... Et la suite? Un peu d'histoire et encore des "flash-back"... Les acteurs sont moins convaincants, ont mal vieillis... Et puis l'histoire, le scénario manque cruellement de la "Truffaut touch"! Pour moi ce film n'est qu'un simple "best-of" remémorant les précédents épisodes avec quelques aventures, des secrets de famille, des retrouvailles pour camoufler un scénario plus que passable.... Ce film me reste en travers, me laisse un goût amère mais ne m'empêchera pas de visionner non seulement les trois premiers épisodes du héro "Antoine Doinel" mais aussi le reste de la filmographie de François Truffaut. Ce film est je le pense, qu'un mauvais passage... Ce n'est pas l'amour que j'ai "fuis",mais bien le film....
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 avril 2012
    L'amour pour ce film m'a souvent fui. En effet, la plupart des bonnes scènes sont celles tirées d'autres films. Entre autres, je n'ai pas été très enthousiasmé par la prestation des acteurs, qui se rapproche souvent plus de la récitation que de l'imitation du réel. Malgré le caractère brouillon du tout, la fin m'a quand même fait un peu vibré. Je serai par ailleurs intéressé de voir quelques un des films précédents de François Truffaut.
    E.nigma
    E.nigma

    13 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2014
    Le dernier volet des aventures de Antoine Doinel, double et représentation trait pour trait de son réalisateur. La machine semble un peu usée. La mécanique de la valse des sentiments et de la recherche de l'équilibre parfait d'une relation au sein du couple moderne ne marche pas vraiment. A trop vouloir représenter à l'écran les évolutions de nos mœurs dans la société post-soixante-huitarde, François Truffaut rate en partie son mimétisme dans cette nouvelle et dernière mise en abyme de son autobiographie.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    Ce quatrième et dernier long-métrage de la série de films consacrés à Antoine Doinel, toujours réalisé par François Truffaut et sorti en 1979, n'est pas mal mais sans plus. Effectivement, comme avec le précédent film "Domicile conjugal", j'ai eu du mal à accrocher, ce qui est très dommage car j'apprécie beaucoup les deux premiers (je précise que je n'ai pas vu le court-métrage "Antoine et Colette"). Avec ce film, Truffaut nous fait comprendre que cette fois-ci, c'est vraiment le dernier avec notamment pas mal de flashbacks empruntés aux précédents films. Je trouve que c'est une bonne idée car cela permet de rappeler les moments importants de la saga et puis surtout de retracer le parcours du personnage principal, et notamment de ses aventures amoureuses. Mais d'un autre côté, je trouve le film moins inspiré. Les flashbacks occupent tout de même une bonne partie du film, si on les met bout à bout et je trouve que les bonnes idées se font plus rares. En même temps, je dirai qu'au bout de quatre films, le réalisateur a bien eu le temps de faire le tour de son personnage et, mis à part une nouvelle aventure amoureuse, il est vrai qu'il n'y a plus grand-chose à raconter sur lui. Bon, j'avoue que je suis un peu mauvaise langue et un peu sévère puisque nous avons tout de même ici le divorce d'Antoine et Christine et donc la finalité du couple qui commençait déjà bien à sombrer dans le précédent film. En ce qui concerne les acteurs, j'ai toujours un peu de mal avec le jeu de Jean-Pierre Léaud mais nous retrouvons également Claude Jade et Marie-France Pisier et puis nous avons également Dorothée qui fait ses premiers pas au cinéma ! "L'Amour en fuite" est donc, en ce qui me concerne du moins, le moins réussi de la série.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2022
    C’est la seconde fois que je vois « L’amour en fuite » de François Truffaut depuis sa sortie en 1979, le 5ème et dernier film de la saga Antoine Doinel. A l’époque je n’avais pas trop aimé ce film car il comportait pour moi trop de flash-backs et Dorothée dans le rôle Sabine m’énervait un peu ! Finalement elle ne joue pas mal … mais il est vrai qu’elle est dirigée de mains de maître même si elle n’est apparue ensuite que dans 3 autres films.
    Huit ans après leur mariage, Antoine (Jean Pierre Léaud) et Christine (Claude Jade) se quittent en bons termes pour leur fils Alphonse qui évidement joue du violon et « sera critique musical s’il ne joue pas bien et fait des fausses notes ». Antoine est correcteur dans un journal (cf. l’endroit où il dormait après avoir quitté la maison dans « Les 400 coups ») et il a publié son premier roman « Les salades de l’amour » retraçant sa vie. Il fréquente Sabine (Dorothée), marchande de disques (cf. le premier métier d’Antoine), chacun ayant son appartement. Lors de son divorce – le premier par consentement mutuel – Colette (Marie-France Pisier qui est rayonnante), son premier amour platonique de « Antoine et Colette » (elle ne l’aimait pas mais l’aimait bien !), qui est devenue avocate reconnaît Antoine sur les marches du palais et piquée par la curiosité elle achètera le roman d’Antoine chez son libraire Xavier qu’elle courtise en vain. Par hasard Antoine et Colette se retrouvent à la gare, Antoine conduisant son fils pour les vacances et Colette se rendant à Aix-en-Provence pour étudier le dossier d’un père qui a tué son enfant … et bien sûr Antoine de sauter dans le train qui démarre. Il retrouvera Colette dans son compartiment et celle-ci fera une analyse critique de son livre. Colette apprend qu’Antoine écrit un second roman à propos de sa rencontre après la découverte dans une cabine téléphonique d’une photo déchirée, avec Sabine et Colette d’apprendre plus tardivement dans le film, que Sabine s’appelle Sabine Bernarias … comme Xavier qu’elle aime mais quel rapport y a-t ’il entre les 2 ? Colette rencontrera Christine (Claude Jade) et toutes les 2, « anciennes du club d’Antoine Doinel » brosseront les faiblesses et défauts de leur ancien amour, sa « spychologie » pour reprendre le terme utilisé par Antoine lorsqu’il est incarcéré dans un centre de redressement dans « Les 400 coups ».
    Le film comporte énormément de flash-backs mais avec en fait des phrases clefs de la vie d’Antoine dont Truffaut détricote la personnalité en montrant sa complexité et toutes ses faiblesses, ses hésitations et impulsions, ses mensonges. Ce film remet « les pendules à l’heure » et il faut souligner que la passion de Sabine est la réparation des horloges avec au passage une extraordinaire horloge en forme … de tour Eiffel. En dehors de la séquence avec Liliane (Dani), une amie de Christine, dont je ne vois pas bien l’intérêt, le film comporte une scène choc : la rencontre d’Antoine avec Mr Lucien (Julien Bertheau) qui était le mari de sa mère décédée alors qu’Antoine était en prison à l’armée. Mr Lucien emmènera Antoine devant la tombe de sa mère qu’il n’avait jamais vue, lui disant que sa mère l’aimait en fait et qu’elle était un peu comme lui « un oiseau … une sorte d’anarchiste (de l’amour) ».
    Comme toujours chez Truffaut, un hommage ici à Éric Rohmer et à Lino Ventura … et de nouveau la scène du Sacré-Cœur avec le camion de nettoiement de la chaussée … comme si on nettoyait la vie d’Antoine.
    Un film moins jouissif que « Baisers Volés » ou « Domicile Conjugal » mais dans lequel on espère qu’Antoine qui avait « besoin d'une femme, d'une maîtresse, d'une petite sœur ou d'une nourrice, d'une infirmière … », a enfin mûri et compris ce que doit être l’amour dans un couple alors qu’il rejoint Sabine.
    Ce film tourné après l’échec commercial de « La chambre verte » (1978), que François Truffaut n’aimait pas trop car il signait la mort d’Antoine/son alter ego ?, est encadré par la chanson d’Alain Souchon « L’amour en fuite ».
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Cinquième et dernier épisode de la saga d'Antoine Doinel, après Les 400 Coups, Antoine et Colette, Baisers volés et Domicile conjugal. On a plaisir à retrouver ce personnage, à la fois drôle et pathétique, attachant et énervant, velléitaire et impulsif... On a plaisir aussi à se remémorer son passé, comme on feuilletterait l'album photo d'un ami ou d'un proche : Truffaut a inclus dans L'Amour en fuite de nombreux extraits des épisodes précédents de la série. Petit retour, donc, sur cet amoureux malheureux, qui a toujours aimé des filles ayant des parents gentils, qui aime surtout les rencontres, pas la suite, et à qui il arrive des histoires toujours compliquées. D'où le titre de son roman autobiographique : Les Salades de l'amour. Truffaut rassemble également des acteurs (et personnages) de la saga : Julien Bertheau (Les 400 Coups), Marie-France Pisier et Rosy Varte (Antoine et Colette), Claude Jade (Baisers volés, Domicile conjugal). Nouvelle venue dans cet univers : Dorothée, dont ce fut le premier rôle au cinéma. Son interprétation n'est pas mal du tout.
    Quelques bémols cependant : la forme a vieilli et les dialogues sont un peu trop écrits parfois. Le principe d'utiliser autant d'extraits peut apparaître comme une facilité. Truffaut, qui avait entrepris ce film pour des raisons commerciales, n'en était d'ailleurs pas vraiment satisfait. Léaud, lui-même, a été meilleur. Mais l'ensemble est porté par la nostalgie et l'émotion du réalisateur, clôturant une série qui lui est chère et dans laquelle il a beaucoup livré de lui-même.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juin 2008
    Tous les Doinel avaient quelque chose de nostalgique, mais celui-là encore plus.
    Tous les flash-back se font en douceur, dans la continuité des paroles, des idées, et on peut même parfois deviner quelle image reviendra, en suivant la logique Truffautienne.
    La magie du montage permet également d'introduire quelques images de La Nuit américaine, où Jean-Pierre Léaud s'appelait Alphonse, comme le fils d'Antoine Doinel , et Liliane, Liliane.
    On ressent l'émotion de tous ces excellents acteurs (Léaud, Claude Jade, Dani, Pisier ...), de telle sorte que l'on comprend davantage encore la mélancolie éprouvée par Truffaut de cloturer l'expérience Doinel, son double à l'écran.
    Sebele31
    Sebele31

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Dernier épisode des aventures sentimentales d’Antoine Doinel, « l’Amour en Fuite » est peut-être le plus inégal de la série. Composé pour une bonne partie de flash-backs sous forme d’extraits des épisodes précédents, le film laisse un goût de nostalgie et c’est bien de cela dont il s’agit. Les Doinel divorcent pour de bon, un ancien amour frustré refait surface, Antoine, fidèle à lui-même, ne grandit pas et est toujours malmené par ses sentiments, passant d’un amour à l’autre sans vraiment comprendre où il en est. Pourtant cette fois-ci, plus que dans les précédents films, ce sont bien ces femmes les personnages principaux. Comme souvent chez Truffaut, elles sont belles et fortes, cherchant à comprendre le « cas Doinel » ou encore, à l’image de Sabine, à ne pas subir l’arbitraire du phénomène. Et bien que le film finisse sur une teinte joyeusement amoureuse, pour elles aussi il est l’heure du bilan et de solder sa jeunesse.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 décembre 2017
    J'ai enfin trouvé MON Truffaut. Celui dont lequel je pourrais me targuer d'être mon préféré - sans avoir vu à ce jour les 3 derniers films. Respectant scrupuleusement la chronologie du travail du cinéaste, je m'étais mis à douter sur ma véritable appétence à son cinéma. Le trouvant trop souvent scolaire dans la forme, très didactique et très peu émotionnel, j'ai fini par céder - comme tout le monde. Bien sur que sur les 17 premiers, il y en a de très bon, mais au point de me faire chavirer, il fallait attendre "L'amour en fuite". Parce que Doinel tire sa révérence - parce que la quintessence d'un personnage autant habité par son réalisateur s'exprime à l'écran. Il clôt une époque, à l'aube des années 80. Ce film est touchant car Truffaut a su faire simple. Son personnage le plus travaillé ce suffit aujourd'hui à lui-même. Jean-Pierre Léaud est un héros moderne. En démocratisant le divorce pour un meilleur amour, le film est encré dans une réalité de notre temps. C'est comme l'amertume qui nous envahit quand on quitte un personnage de roman. Quand on sait qu'on ne le reverra plus. Fini. Never again.
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