Derniers Avis : Mineurs 27 - Page 3

Enfin le retour d'un Anglade qui n'est pas obligé de surjouer (comme dans les séries)...
Format carré : sans intérêt de mon point de vue.
Le film aurait clairement pu être paufiné. Le scénario est très bien avec son suspens "à l'envers", mais la réalisation amène parfois des doutes de compréhension, qui sont pour le coup, des doutes superflus.
Mais dans l'ensemble, c'est un très bon film...

(...) A trop vouloir en faire et à compliquer les choses pour paraître plus intelligent, Tristan Aurouet se perd et en oublie les spectateurs.
Critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/critiques/critique-thriller/critique-mineurs-27/

Film : 
Il y a des visages qu'on oublie jamais. Voilà le message qu'a voulu nous faire passer Tristan Aurouet et Dominique Turin, le réalisateur et le scénariste du film Mineurs 27. Avec ce troisième long métrage, Aurouet a voulu traiter du thème du mal être des adolescents qui ont une histoire, un passé lourd qui remonte à la surface. Sur fond d'intrigue policière, Stan et Wilson vont donc essayer d'affronter leurs vieux démons. Le réalisateur met ainsi en scène dans ce film la manière dont les choses peuvent parfois tourner pour des enfants victimes de maltraitance. Ce passé tragique qu'ils ont en commun va donc les rapprochés, eux qui pourtant ont des caractères complètements opposés. Néanmoins, ce thème tragique et lourd est traité et tourné d'une manière originale et poétique. On est loin ici de tout les films noirs dans lesquels la douleur se ressent tellement que même le spectateur a du mal à surmonter l'épreuve que doit traverser le personnage.
Dans Mineurs 27, la poésie et l'esprit zen cohabitent à merveille avec le côté obscur et lourd du thème abordé. Il faut savoir aussi que l'objectif d'Aurouet était plus de traiter les conséquences que les faits passés qui restent tabous. Il voulait évoquer un sujet grave mais sans que ce soit glauque visuellement et il faut bien avouer que ce challenge est très réussi. On se sent véritablement proche des deux personnages principaux, on se sent constamment avec eux et cela grâce au choix du format 4:3 de Tristan Aurouet. Il affirme que quand vous cadrez un personnage en gros plan, il n'y a rien d'autre autour. J'ai toujours fais mes choix de cadres dans le souci des enfants, j'avais envie de montrer cette histoire de leur point de vue. Effectivement, les cadrages et les plans sont d'une beauté époustouflante, et ce, même avec le format 4:3, qui n'est pourtant pas connu pour être le plus performant en terme de composition d'image et de plan. Le directeur de la photographie Arnaud Potier a fait ici un travail formidable jouant avec la nature et ses grands espaces et les mettant en opposition à l'oppression des petits espaces. 
Dans la lignée des réalisateurs comme Fabrice Gobert et son Simon Werner a disparu..., Aurouet affiche un réalisme saisissant dans son traitement de l'image et des couleurs. Un réalisme renforcé par le jeu d'acteur formidable de Jean-Hugue Anglade en flic ripoux et grâce aussi au petit rôle (mais qui ne passe pas inaperçu) de Zlatko Buric connu pour son rôle de Milo dans l'incroyable trilogie ultra réaliste des Pusher de Nicolas Winding Refn.
Mineurs 27 est donc un film dans lequel la délicatesse, la retenue et la pudeur sont de mise alors qu'on évoque un sujet extrêmement violent. 
Bonus DVD :

La bio commentée de Jean-Hugue Anglade dans laquelle l'acteur se livre et nous offre des secrets de tournage, des anecdotes et ce qu'il retient de ses précédents films.
Les musiques originales du film Mineurs 27.
Une rencontre avec l'actrice Marie-Ange Casta (la soeur de Laetitia) qui joue le rôle de Deborah.
La découverte de trois jeunes talents : Nassim Si Ahmed,  Finnegan Oldfield et Marie-Ange Casta. Dans ce petit reportage tourné durant le Festival Paris Cinéma, on découvre les trois jeunes acteurs, on y apprend comment ils ont fait pour être casté pour ce film et leurs différents ressentis quant à ce film. 

Langue : Français
Piste Son : Dolby Digital 5.1
Format Image : 4/3 - 1.33

Titre original : Mineurs 27
Date de sortie : 21 septembre 2011
Date de sortie DVD : 2 février 2012
Réalisé par : Tristan Aurouet
Avec : Jean-Hugue Anglade, Nassim Si Ahmed, Marie-Ange Casta...
Genre : Policier, Thriller
Nationalité : Français
Durée : 1h36

Synopsis : 
Vincent Descharme est un flic de province à l'allure ordinaire. Il y a dix ans, il a enterré une sale affaire pour sauver sa peau. Wilson et Stan ont en commun leur passion pour Déborah mais aussi un lourd secret. Il y a dix ans, il ont subi un traumatisme dont aucun enfant ne peut se remettre.
Wilson veut oublier. Stan veut parler, sans savoir qu'il met alors en marche une terrible machination...

CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/02/critique-dvd-mineurs-27-tristan-aurouet.html

Le film affiche une certaine ambition: la pédophilie, une histoire d'amour, un polar. Ça aurait pu être indigeste, on la frise à certains moments, mais force est de constater l'efficacité de la narration. L'intrigue prend le temps de s'installer pour donner du relief à ses personnages. Il est d'ailleurs dommage que le scénario s'embarrasse d'afféteries inutiles (plans qui durent inutilement...), mais plus le film avance plus la tension monte progressivement. Un suspense assez prenant où de jeunes acteurs pas toujours très justes sont néanmoins crédibles. Jean-Hugues Anglade est un peu caricatural mais on prend plaisir à le détester.

Un film qui m'a deçu.
C'est long a demarrer, long a continuer, et long à se terminer... Des scenes qui durent et qui n'apportent rien au film. Et enfin, lorsque le film commence, on sait comment il va se finir.

Sans INTERET....tout est résumé chez ceux qui n'ont pas aimé.

Globalement, "Mineurs 27" laisse un arrière gout d'inachevé.
Niveau réalisation, j'adore. L'utilisation quasi constante des mises au points rapprochés sur les acteurs, ca en jette. Le format 4/3, fallait oser, j'aime beaucoup.
L'ambiance générale du film est immédiatement prenante (la BO et les images fonctionnent très bien), par contre, le secret qui planne autour des personnages et de l'intrigue tombe carrément à plat je trouve. A force de nous laisser imaginer le pire, on fini par trouver ca léger...
Tristan Aurouet cherche encore son style je pense. Ca sonne un peu court métrage amateur par moment, mais c'est tout de même très prometteur.

Un film au scénario vraiment bancal et assez mal construit, qui est qui ? qui fait quoi ? Dialogues inexistant et stupide, souvent surjoué. Cette oeuvre n'a vraiment que très peu d'intérêt.

Un peu dérouté par le format carré, et suspens un peu long à arriver.

Au bout d' une heure de projection , ce film commence à attirer un peu plus l' attention . Au début , ce n' est qu' une bluette de de jeunes amoureux , illuminée néammoins par la jeune soeur de Laetitia Casta , qui lui ressemble beaucoup sur le plan physique .On s' y ennuie mortellement , car on ne sait pas où le réalisateur nous entraîne ,tant le scénario est confus , brouillon , et la mise en scène décousue . Plusieurs scènes sont inutiles et n' apportent rien à la compréhension de l' histoire . La réalisation n' est pas soignée , c' est lent , il n' y a aucun rythme dans cette oeuvre qui se prétend un film d' action . Et puis , à partir du moment où le film devient vraiment un polar , cela prend un peu plus de consistance , de nervosité et donc d' intérêt . Mais " Mineurs 27 " ne restera pas malgré tout un grand film . Tant de défauts l' accablent , et notamment des incohérences et des invraisemblances . Jean-Hugues Anglade n' est pas bon dans ce film , en flic plus corrompu qu' intègre , et je n' ai pas compris , par exemple , vers la fin , si la mort du maire dans son véhicule est un suicide , un assassinat , où le résultat accidentel d' un affrontement . Ce n' est peut être pas important pour la compréhension de l' histoire , et son évolution , mais cela révèle une des nombreuses ombres de ce film , qui ne marquera pas , à mon avis , le cinéma français .

je suis allé voir le film sans jeter un oeil à la bande annonce avant. j'étais donc un peu surpris quand tout le début semblait être une histoire d'ado gringalet lambda amoureux d'une blonde à gros seins, lambda elle aussi. l'image baignée de lumière, les surfeurs, la mer, tout fait penser à une bluette d'été. mais soudain, ça part en vrille, et on a affaire à un polar pur jus. bande organisée de voleurs de voitures, pédophiles, meutre, policier véreux, course poursuite avec la police, rien ne manque. au final, un film atypique, mais curieusement bien joué. et un format 4/3 déroutant. ben oui, pourquoi? même les téléfilms sont en 16/9...

j ai tenu 20 mn
deux scenes de sexe qui ne servent à rien des le debut
et une veritable publicité à la diversité
j'ai laisser tomber l affaire
tres peu pour moi

Trop français, trop mal joué, trop mou, pas d'histoire, sans aucun interet, mis en scene horrifiante, en gros j'ai gaspillé 20euro!!

Premier long-métrage en solo pour Tristan Aurouet (qui avait co-réalisé Narco - 2004). Avec Mineurs 27 (2011), on s’attendait à un palpitant polar, à en voir le casting et l’intrigue, il y avait de quoi s’attendre à quelque chose d’original et passionnant, mais hélas, c’est le calme plat, pire, l’encéphalogramme plat. Ce qui est d’autant plus frustrant, c’est que les acteurs sont parfaits dans l’ensemble, à commencer par Jean-Hugues Anglade (malgré une caricature de pervers sexuel beaucoup trop prononcé/caricaturé, son côté Francis Heaulme avec ses cheveux rabattus et ses grosses lunettes ne font que grossir les traits de son personnage au risque de masquer totalement son jeu d’acteur), mais à côté de cela, on pourra toujours se rabattre sur Marie-Ange Casta (sœur de Laetitia) ainsi que Nassim Si Ahmed. On regrettera amèrement que l’intrigue soit aussi alambiquée et labyrinthique, si bien que l’on se retrouve rapidement perdu, cherchant à comprendre quel rôle vient jouer tel ou tel acteur, attendant impatiemment le dénouement afin de pouvoir y voir plus clair. A trop vouloir en faire et à compliquer les choses, Tristan Aurouet se perd et en oublie les spectateurs.

Plutôt jolie MA Casta, la seule chose intéressante du film qui est plutôt du niveau d'un feuilleton TV