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Un visiteur
2,0
Publiée le 14 avril 2013
Le film est très lent, tellement que l'on se demande quel est le but de l'histoire durant la première demie heure avant de comprendre que l'on parle de pédophilie (chose qui n'est quasiment jamais dite de manière explicite sauf vers la fin du film). On comprends que ce film soit passé inaperçu, même les personnages ayant du vécu Anglade, Lellouche n'apportent rien au film quant aux jeunes comédiens on ne peut pas dire qu'ils soient des meilleurs. A oublier.
L’avis : En 2004, sort « Narco » petite fantaisie réalisée par deux réalisateurs qui entrent dans le monde du cinéma. Le premier, c’est Gilles Lellouche, déjà apparu dans mon idole et jeux d’enfants. Ce n’est qu’un début pour lui qui connaitra plus tard une certaine consécration (Mesrine, Les petits mouchoirs). G. Lellouche est par ailleurs scénariste, dialoguiste, acteur et co-réalisateur de ce film. Le second, également inconnu à l’époque, c’est Tristan Aurouet qui entre « Narco » et « Mineurs 27 » ne réalisera aucun film. Peux-on parler d’un come-back ? Si c’est un come-back, c’est doublement raté car meme en co-réalisant Narco, il n’a pas réussi à se faire un nom contrairement à son comparse Gilles Lellouche qui depuis « Les petits mouchoirs » s’est vraiment fait un nom dans le cinéma français. Ici, Aurouet change de registre. Il délaisse la comédie pour un thriller lugubre. Pour donner un coté sombre à son film policier, il rajoute des scènes de pédophilies, des scenes de…bref, donnant une belle image de la femme comme on en a l’habitude dans un cinéma mysogyne. Une fois de plus, la femme (Marie-Ange Casta) n’est qu’on objet de convoitise pour les deux personnages principaux incarnés par deux jeunes acteurs débutants peu crédibles et oubliables. A coté de ce casting, Jean-Hugues Anglade (Braquo) apparait comme un grand acteur populaire. Pourtant son personnage n’a rien de spécifique et apparait comme étant cliché. Il reste les frères Lellouche, dont le rassemblement est une bonne idée de la part du metteur en scène. Malheureusement, leurs bouffonneries peuvent induire à penser que le cinéaste veut faire parallèlement de l’humour (parfois ridicule) noir.
quelle déception je n'avais jamais entendu parler de ce film et pour cause traitant de la pédophilie et de ses désastres film très sobre mais très lent un peu décousu on s'y perd rôle de anglade quasi muet
Avant de regarder « Mineurs 27 » je n’avais jamais entendu parler de ce film dont je savais au mieux qu’il y avait Jean-Hugues Anglade au casting, c’est donc vierge de tout a priori que j’ai regardé ce long-métrage. Le film fini j’ai éprouvé des sentiments partagés où dominait tout de même une certaine déception. Le film traite avec sobriété, et en l’incluant dans une enquête policière, du problème de la pédophilie et des répercussions sur les enfants une fois devenus de jeune adultes. Si le sujet est traité avec beaucoup de mesure et en évitant tout cliché ou scène scabreuse, l’intrigue à force d’ellipses et de non-dits peine à trouver son rythme et la première demi-heure envoie le spectateur sur de fausses pistes, ce qui rend difficile son adhésion à l’intrigue policière qui se profile et dont les tenants et les aboutissants sont parfois à la limite du crédible. Les réactions des personnages sont quelquefois absconses et on peine à savoir qui fait quoi, qui est au courant de quoi et où le réalisateur veut en venir. Cet égarement permanent du spectateur dessert le film et empêche que celui-ci rentre dans l’intrigue et la psychologie des personnages. Jean-Hugues Anglade fournit une belle prestation en flic terne et trouble, mais on peut se demander par contre quel besoin avait le réalisateur de portraiturer de façon si risible les hommes de mains incarnés par Gilles et Philippe Lellouche qui n’apportent rien et donnent un côté comique au film, tombant en fait comme un cheveu sur la soupe. Les jeunes acteurs, dont le formidable Nassim Si Ahmed, donnent beaucoup pour camper des personnages dont la psychologie nous échappe tout le long du film pour ne se matérialiser partiellement qu’en toute fin. Un film globalement décevant par, à mon avis, un manque de structure scénaristique qui rend psychologie des personnages et intrigue trop floues pour capter le spectateur qui passe donc la moitié du film à se demander mais bon dieu il se passe quoi ?... À voir en se munissant de beaucoup de patience et de mansuétude.
Le troisième long métrage de Tristan Aurouet est intéressant mais part un peu dans le mauvais sens. Il s'attaque à un problème de la société, c'est tout à son honneur. Un peu d'audace ne fait pas de mal. Le démarrage est quand même tardif, certaines scènes n'ont pas lieu d'être.. malgré qu'il veuille mettre en avant la folie douce de l'adolescence. On retiendra l'ambiance qui est de plus en plus lourde au fur et à mesure des minutes qui passent. Anglade est fantastique dans le rôle du vieux salopard. Concernant les autres acteurs, c'est très très limite. Quelle est la morale dans cette histoire, tout compte fait ? Trop d'amour tue l'amour, ça c'est une certitude ! Il met aussi en avant le malaise de cette jeunesse qui va droit dans le mur.. on reste cependant sur notre faim.
Mineur 27 traite d'un sujet difficile et parvient trop rarement à emballer l'histoire et à intéresser le public malgré un bon casting et une facilité à filmer les personnages comme si c'était un documentaire.
Contrairement a la plupart des critiques que je viens de lire , j'ai personnellement trouvé ce film incroyable et réellement atypique . Je trouve qu'on y croit a fond justement , que c'est super credible d'autant plus que ce genre de faits peuvent tout a fait exister dans la vraie vie . Je trouve qu'il y a une finesse epoustouflante dans le detail des emotions , le traumatisme est vraiment habilement mis en scene , ca sentirait presque le vecu en fait je trouves , j'ai vraiment trouvé ca trés realiste . J'ai aussi bien aimé le decoupage du film , c'est original , on a vraiment deux parties distinctes , et la premiere prends tout son sens lorsque l'on visionne la deuxieme . Les acteurs sont tous bons , Anglade est juste degueulasse , il joue trés bien ce genre de personnage obscur , il est parfait pour le role , les scenes ou on le vois chez lui dans sa douche ou en train de manger sont assez significatives... je pourrais expliciter encore d'avantage le fait que j'ai pris une putain de claque avec ce film , j'ai réellement pris une putain de claque , violente mais bonne
Scénario alambiqué, difficile de rentrer dans ce film, pourtant on a envie de comprendre alors je suis resté jusqu'au bout ...... bien des questions reste sans réponse alors voilà 2/5
Étonnant. Tristan Aurouet a indéniablement un style bien à lui. Certes, l'histoire met un certain temps à démarrer, on se demande où le cinéaste veut en venir et alors qu'on commence à s'ennuyer ferme, ça démarre en force et même si, au finale, le scénario n'est pas très original peu importe ici c'est la façon de raconter qui étonne. La seconde partie du film est vraiment prenante, le sens de l'histoire se met en place de manière originale, par petites touches, servi par une mise en scène inventive. Anglade est prodigieux, inquiétant, anti glamour au maximum et la participation des frères Lellouch ( Gilles et Philippe) est jubilatoire ! Musique du générique de fin, au top.
Après un début plutôt long, les pièces du puzzle s'assemblent de façon assez habile pour mener à une fin un peu trop vite expédiée à mon avis. Malgré tout ce film a plein de qualités dont quelques plans audacieux de la part du réalisateur. Anglade est très bon.
Une très belle réalisation arty, à la frontière brumeuse des splendides images du "Lovely Bones" de Peter Jackson, comme pour nous rappeler le sordide thème commun aux deux films, la pédophilie ? Tristan Aurouet, à qui l'on doit le très enjoués "Narco", nous confirme son potentiel très intéressant de metteur en scène, pourtant il lui manque encore quelque chose. Autant "Narco" était trop dense, autant "Mineurs 27" sonne assez creux, souffrant sans doute de sa bipolarité (histoire superbe d'amour de vacances de jeunesse & de jalousie avec la très prometteuse et veneneuse Marie Ange Casta, puis l'histoire policière autour de la pédophilie.).
Si l'histoire pouvait se révéler interessante, malheureusement la construction du scénario pêche trop dans la dramaturgie et le montage, laissant le spectateur étranger tout au long du film. Les jeunes s'en tirent pas trop mal, mais Anglade, dont les lointaines réussites remontent à " l'homme blessé" de Chéreau et " 37° 2" de Benneix, est passé hélas totalement à côté d'une brillante carrière...
Difficile de voir Mineurs 27 en salles. Alors que ce film d'auteur nous promettait un total contre emploi d'un Jean-Hugues Anglade au sommet de son art, le film de Tristan Aurouet déçoit plus qu'il ne passionne. Alors que le début nous fout en pleine tronche un Anglade transformé et effrayant, il faut attendre ensuite environ la moitié du métrage pour le revoir dans son rôle de flic corrompu et violent. Toute la première partie tente de nous expliquer ce lourd secret entre ces deux jeunes que tout oppose d'apparence, à l'exception de leur amour pour la même fille. Mais l'histoire se perd trop rapidement dans le sentimentalisme débile d'ados à la plage. Marie Ange Casta, en l'occurence loin d'être une bonne actrice, ne sert que de trompe l'oeil et de faire valoir, ne servant qu'à nous imposer sa plastique qui ne sert absolument à aucun élément du métrage. Reste une deuxième partie où notre (anti)héros se retrouve confronté (enfin) à son lourd passé. Aucun détail malheureusement n'aide à la compréhension, ni sur ce passé ni pourquoi une des victimes renseigne son tortionnaire. Alors que le final tente de faire la part belle à la morale et à la justice, un simple coup de sonnette chez ce flic signe de prise au piège manque son effet et nous laisse sans réel dénouement ni réelles explications. Maladroitement, Aurouet offre à Anglade un rôle absoluement exceptionnel mais ne lui permet pas d'en faire le rôle de sa vie (ce qui aurait pu être le cas). Tout comme son ami Lellouche remonte le niveau de l'ensemble, Mineurs 27 ne survit que grâce au charisme d'un des meilleurs acteurs français.
Qui trop étreint, mal embrasse... À vouloir trop en faire, trop en raconter, trop en montrer, on passe à côté de son film. Reste que les acteurs sont bons, et beaux, et certains plans très joliment filmés.