Un parrain de la mafia, deux agents du FBI qui interceptent une cargaison de diamants, Michel le travelo & un serpent contaminé par une toxine dangereuse, voilà à peu près ce qu’il faut retenir (dans les grandes lignes) de ce film d’action signé Andy Sidaris, au cœur des décors paradisiaques d’Honolulu et de ses alentours.
90min d’action, de testostérones, de bad guy à la mâchoire carrée, de gun fights, de coups de pieds retournés et surtout, surtout, de très jolies pépées, de préférence dévêtues et "poitrinairement" bien proportionnées. C’est la recette infaillible et inusable d’Andy Sidaris, qu’il ne cessera d’appliquer dans la plupart de ses films, à commencer par Malibu Express (1985).
Ne tergiversons pas, Piège mortel à Hawaï (1987) est surtout connu des amateurs pour ses innombrables plans boobs. En effet, le film en regorge énormément et ce, dès le début du film. Des plans totalement gratuits, permettant de mettre en lumière les courbes de ses actrices. Et quand elles ne sont pas complètement à poil, elles sont affublées d’un mini-short ras la moule ou d’un crop top taille 12ans. Vous l’aurez compris, le réalisateur prenait grand soin de mettre en avant ses actrices, pour le plaisir des yeux à défaut d’avoir un scénario qui en vaille la peine. Et en même temps, le cadre s’y prêtait : des nénettes dévêtues, des plages de sable blanc, des paysages envoutants, des beaux bruns ténébreux affublés de lunettes d’aviateur (ou de coupes mulet), avec pour toile de fond, Hawaï dans toute sa splendeur et son trafic de coke, comment ne pas y succomber ?
Dans les rôles titres, on retrouve donc les playmates Dona Speir et de la ravissante Hope Marie Carlton, et côté masculin, Ronn Moss (Amour, gloire et beauté - 1987/2015) ainsi que Wolf Larson (le nanar Sans pitié, ni pardon - 1995 ou encore la série télévisée Los Angeles Heat - 1997/1999). Si le casting ne parvient pas à sauver les meubles, heureusement, on pourra compter sur quelques séquences mémorables et particulièrement WTF, à commencer par le générique d’ouverture (avec le nom des acteurs imprimés sur des feuilles A4 et collées sur des caisses en bois, à défaut d’avoir eu les moyens de les incrustés en post-prod), s’ensuivra la scène
du skateboard avec la poupée gonflable, celle du bellâtre qui se mange en pleine poire un frisbee tueur ou encore, l’arrivée soudaine du serpent toxique à travers une explosion de chiotte.
Vous l’aurez compris, c’est typiquement le genre de film d’action à voir avec le cerveau sur OFF, tout en profitant aussi bien des paysages que des… poitrines que l’on nous imposera sans cesse tout au long du film. Si vous aimez les nénés, les jolies filles, les serpents baveux aux yeux exorbités, les bazookas poids plume, les poursuites en ULM, le frisbee et les mâles alpha à tête de con, vous devriez passer un agréable moment.
A noter qu’il existe deux autres suites, toujours interprétées par les charmantes playmates, à savoir Picasso Trigger (1988) & Savage Beach (1989).
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