Avis sur Piège mortel à Hawaï

On a un film qui a tout compris, des nichons... les femmes vénales qui savent tenir leur place...
Manque plus qu'un petit quelque chose... c'est quoi de nouveau ?

Du cinéma à tout hasard ?

Parce que bordel c'est chiant... Mon Dieu, alors oui on peut se marrer parce que les femmes sont traitées comme des sacs à foutre alors on peut railler un peu entre camarades de lutte après une dure journée de labeur, ça ne mange pas de pain... mais franchement il y a tellement mieux dans le genre pour ne pas aller s'emmerder avec ça. Surtout que bon toutes les scènes marrantes sont déjà présentes sur nanarland, donc pourquoi voir le film entier, si ce n'est crâner en société et dire "Quoi ? vous n'avez pas vu Piège mortel à Hawaï ? ce film qui montre la détresse humaine à son paroxysme ?" mais franchement ça n'en vaut pas la peine.

C'est vraiment chiant...

Même si comme dit quelques trucs sont marrants, notamment au début, mais c'est comme tout le temps, une fois la surprise passée c'est lassant.

Un nanar pour couple, avec du romantisme hawaïen, des couchers de soleil rougeoyant de passion spoiler: torride
et un serpent terrifiant spoiler: qui sort de la cuvette des W.C
et des jetées de frisbee mortel spoiler: avec des lames de rasoir
.

un des grands chef d oeuvre du genre "bimbonanar" fait chaud dans le dos , des scene d un ridicule inoui (la fameuse scene du serpent geant en mousse de la cuvette) , des replique miserable (y en a trop pour en mettre qu une bref : UNE INCROYABLE MERDE

Du grand nanard ! à reserver à un public de nanarfan averti mais c'est simplement l'un des meilleurs nanards que j'ai pu voir !

Un parrain de la mafia, deux agents du FBI qui interceptent une cargaison de diamants, Michel le travelo & un serpent contaminé par une toxine dangereuse, voilà à peu près ce qu’il faut retenir (dans les grandes lignes) de ce film d’action signé Andy Sidaris, au cœur des décors paradisiaques d’Honolulu et de ses alentours.

90min d’action, de testostérones, de bad guy à la mâchoire carrée, de gun fights, de coups de pieds retournés et surtout, surtout, de très jolies pépées, de préférence dévêtues et "poitrinairement" bien proportionnées. C’est la recette infaillible et inusable d’Andy Sidaris, qu’il ne cessera d’appliquer dans la plupart de ses films, à commencer par Malibu Express (1985).

Ne tergiversons pas, Piège mortel à Hawaï (1987) est surtout connu des amateurs pour ses innombrables plans boobs. En effet, le film en regorge énormément et ce, dès le début du film. Des plans totalement gratuits, permettant de mettre en lumière les courbes de ses actrices. Et quand elles ne sont pas complètement à poil, elles sont affublées d’un mini-short ras la moule ou d’un crop top taille 12ans. Vous l’aurez compris, le réalisateur prenait grand soin de mettre en avant ses actrices, pour le plaisir des yeux à défaut d’avoir un scénario qui en vaille la peine. Et en même temps, le cadre s’y prêtait : des nénettes dévêtues, des plages de sable blanc, des paysages envoutants, des beaux bruns ténébreux affublés de lunettes d’aviateur (ou de coupes mulet), avec pour toile de fond, Hawaï dans toute sa splendeur et son trafic de coke, comment ne pas y succomber ?

Dans les rôles titres, on retrouve donc les playmates Dona Speir et de la ravissante Hope Marie Carlton, et côté masculin, Ronn Moss (Amour, gloire et beauté - 1987/2015) ainsi que Wolf Larson (le nanar Sans pitié, ni pardon - 1995 ou encore la série télévisée Los Angeles Heat - 1997/1999). Si le casting ne parvient pas à sauver les meubles, heureusement, on pourra compter sur quelques séquences mémorables et particulièrement WTF, à commencer par le générique d’ouverture (avec le nom des acteurs imprimés sur des feuilles A4 et collées sur des caisses en bois, à défaut d’avoir eu les moyens de les incrustés en post-prod), s’ensuivra la scène spoiler: du skateboard avec la poupée gonflable, celle du bellâtre qui se mange en pleine poire un frisbee tueur ou encore, l’arrivée soudaine du serpent toxique à travers une explosion de chiotte.


Vous l’aurez compris, c’est typiquement le genre de film d’action à voir avec le cerveau sur OFF, tout en profitant aussi bien des paysages que des… poitrines que l’on nous imposera sans cesse tout au long du film. Si vous aimez les nénés, les jolies filles, les serpents baveux aux yeux exorbités, les bazookas poids plume, les poursuites en ULM, le frisbee et les mâles alpha à tête de con, vous devriez passer un agréable moment.

A noter qu’il existe deux autres suites, toujours interprétées par les charmantes playmates, à savoir Picasso Trigger (1988) & Savage Beach (1989).

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Comme Malibu Express, précédent film d'Andy Sidaris que j'ai découvert, Piège mortel à Hawaï est un improbable film qui se veut sexy et explosif.
Pour le sexy, c'est quelques petits plans nichons et pour l'action c'est quelques fusillades et explosions qui se veulent généreuses par contre c'est plus sanglant spoiler: le coup du frisbee au rasoir est digne du bis italien
que Malibu Express.
On suit 2 blondes qui tombent par hasard sur le trafic d'un méchant et ses sbires à la James Bond, elles seront aidés par Ronn Moss surtout connu pour sa participation à la série Amour, gloire et beauté.
Franchement, c'est très mauvais même dans le cadre d'une soirée nanar, il faut s'accrocher pour tenir jusqu'au bout sans défaillir d'ennui en plus ce n'est que dans la dernière demi-heure que ça bouge vraiment.
P.S. : J'ai oublié de vous parler du serpent contaminé et de l'homme de main en pantacourt bariolé.

C’est toujours difficile de mettre une note quand on est face à un authentique Nanard comme peut l’être Piège mortel à Hawaï. Car si on touche le fond de la médiocrité cinématographique, on finit par s’en amuser et j’ai franchement plus rit en le regardant que devant pas mal de « comédies ». Piège mortel à Hawaï c’est l’histoire deux agents féminins du FBI qu’on qualifiera de plantureuses, ces dernières ont visiblement développée sous le soleil d’Hawaï une allergie à tout ce qui est tissu et elles vont s’efforcer à en porter le moins possible. C’est pour cela qu’à côté de leur activité d’agent fédéral, elles font du transport aérien de touristes et de serpent mortel contaminé, dans des combi short encore plus court qu’un silence dans une rave party. Elles vont devoir lutter contre des trafiquants de drogue de bijoux on sait plus trop enfin bref c’est des méchants (dont un terrifiant acrobate qui fusille avec un skate board et une poupée gonflable) , avec l’aide de deux de leur collègues masculins adeptes des arts martiaux (dont Jean Claude Dus paraît être le professeur). Après avoir pris du bon temps avec eux, alors que d’habitude ce ne sont pas des filles faciles, elles vont mettre fin aux agissements des méchants et par la même occasion à ceux du serpent mortel contaminé qui a bondi des toilettes avec un bazooka. Et encore je ne fais qu’effleurer une partie de cette œuvre somme dont je n’ai sûrement pas saisi le message caché alors que les acteurs et les actrices ne cachent pas grand chose. C’est une catastrophe absolue et c’est ça qui est bon!

Piège mortel à Hawaï est un Sidaris typique, mais probablement pas celui qui est le plus mémorable. En fait certes sa recette plutôt sympathique est là, mais c’est quand même trop « bordélique ».
Les acteurs sont franchement bien mauvais, et inégalement motivés, ce qui est assez rare chez Sidaris. Si les prestations des interprètes chez Sidaris se limitent souvent à se dénuder, ce que savent indéniablement faire, et souvent bien, les hommes comme les femmes ici, leur jeu va globalement de très moyen à indigent. Les personnages étant par ailleurs sans relief et très interchangeable, le fait que certains apparaissent ici bien paresseux, finit de plomber le tout. Je pense surtout au casting masculin, qui en dehors de quelques méchants est d’une grande fadeur.
Le scénario est foutraque. Honnêtement il fait un mélange entre métrage d’action, film érotique à deux sous, film de monstre, récit d’aventure, d’espionnage… qui rend au bout du compte une compote peu ragoutante. Il va partout et nulle part, et du coup il n’est ni franchement drôle, ni franchement dynamique (sauf sur la fin où ca décolle bien), et le tout est beaucoup trop haché et saccadé pour convaincre. Sidaris apparait encombré de tous ses éléments qu’il mélange très mal, et le sentiment d’une juxtaposition de morceaux de différents films est trop évident. Finalement il finit par lasser, et c’est dommage, car son cinéma est justement habituellement assez divertissant.
La mise en scène est très moyenne. Sidaris se débrouille ici assez mal. Les scènes d’action vire au n’importe quoi filmique (les deux premiers meurtres sont illisibles !), sa manière de s’attarder sur les corps est ici beaucoup trop artificielle (je pense à la séquence avec la femme musclée), et finalement il ne s’en sort qu’avec les paysages. La photographie et les décors justement sont le point solide de Piège à Hawaï. L’ambiance des tropiques est bien restituée, il y a quelques très beaux paysages, et le réalisateur exploite bien le cadre pour servir son histoire. De ce point de vue le film est assez plaisant à l’œil (si en plus on ajoute les corps…) et se démarque quand même de la pauvre série B ultra-cheap. La dure réalité nous est tout de même rappelé par des effets spéciaux en carton pate d’un effet très drôle (mais ce n’est pas volontaire) concernant le serpent. Les scènes d’action, grandiloquente le plus souvent mais très amateures peuvent d’ailleurs être mises dans le même lot. Elles ne sont vraiment pas convaincantes, et Sidaris aurait mieux fait d’en rester à de bonnes vieilles fusillades à l’ancienne, avec de gros flingues. Enfin la musique est vraiment dans l’ambiance légère et colorée, en adéquation avec le lieu de l’action, beaucoup moins avec l’histoire et ce qui se passe à l’écran de façon générale.
Pour conclure sur ce Sidaris, je dirai qu’il fait surement parti de ses films les plus faibles. Ses ingrédients fétiches sont là, mais la sauce prend mal, car quelques rouages lui échappent. Sidaris est toujours en équilibre très instable dans ses films, et il peut vite virer au gros navet ou au gros nanar au moindre faut pas dans sa mécanique bien huilée. Ici quelques acteurs principaux molasses, une histoire encombrée qui nuit à son rythme et à son efficacité, des scènes d’action brouillonnes, et tout devient terriblement moins maitrisé et plus amateur. Je lui accorde 1.5, car il y a quand même une réelle générosité, et d’indéniables qualités esthétiques pour une petite production, mais il y a mieux chez le réalisateur.

Bon je savais que c'était un nanar mais même en sachant ça c'est difficile à regarder, drôle par moment il est surtout très lourd ou ennuyeux le reste du temps.

Un des meilleurs nanars que j'ai vu jusqu'ici, rempli de scènes WTF devant lesquelles il est impossible de ne pas rire, le tout agrémenté par un mauvais doublage et des répliques définitivement cultes. Dire que ce film est sans prise de tête serait un doux euphémisme tant les réjouissances sont nombreuses et accessibles même aux nanardeurs débutants, voire aux aspirants nanardeurs. à voir absolument.

Vous faites face mes amis à un véritable chef d'œuvre en termes de nanar, a "master piece" comme diraient nos amis anglois. Tout y est, scénario incohérent (plutôt inexistant), un jeu d'acteur épouvantable, des effets spéciaux nullissimes, des dialogues surréalistes, des méchants caricaturaux, un monstre foireux… mais ce film possède plus que ça. Je n’ai jamais vu une telle concentration de répliques cultes ou de situations ridicules ; définitivement, on ne s’ennuie pas à Hawaï ! Cette "oeuvre" dans une ambiance torride tropicale s’affirme aussi comme une ode au féminisme. Les actrices principales passent leur temps top less ou au moins en bikini, à raconter des niaiseries. Le tout est contrebalancé tout en finesse par des hommes cavaleurs et beaufs à souhait. Bref, amateurs de nanars, ce film mérite le détour ! Un conseil, procurez-vous la VF car nos amis doubleurs ont pris visiblement un malin plaisir à apporter leur touche à cette aventure trépidante.

Un vrai nanar pour couple, avec des pseudo scènes porno, des pseudo scènes d'action, des pseudos acteurs, des pseudo costumes, une pseudo enquète ... bref un film magique ou s’enchaîne auto promo du réalisateur, scène nichon gratuites, mini shorts, fusillades, partie de frisbee et dialogue irréels. Pour couronner le tout, un serpent en peluche vien terminer ce film avec brio.
Bref un film pour amateur de nanar