AlloCiné
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Ce titre évoque le duel, et, en effet, le film est encadré par deux duels entre officiers de l'armée napoléonienne. Pourtant, nous sommes bien à l'époque contemporaine, et les protagonistes, sous un uniforme authentique, jouent à un jeu de rôle grandeur nature. Mathieu s'est pris de passion pour ce type de divertissement, et passe tous ses loisirs dans des réunions avec un groupe de gens qui partagent sa passion. Il parvient à convaincre son frère Paul, pianiste de grande réputation, de participer lui aussi, et Paul, qui s'est pris au jeu le temps d'une soirée, se retrouve avec un duel sur les bras. Et ainsi de suite.
Sur les six films de Denis Dercourt, je n'ai vu que les trois derniers, qui tous admettaient un musicien professionnel en guise de personnage principal, et qui tous, réalisés avec soin, pêchaient par la faiblesse et les invraisemblances de leur scénario. Ici, la musique est un peu laissée de côtê, puisque le métier de Paul ne joue aucun rôle dans cette histoire, bien que Vincent Pérez ait dû travailler son piano pour les quelques scènes où on le voit jouer, mais surtout, c'est le scénario entier qui inspire le plus grand scepticisme, car on comprend assez mal pourquoi ce pianiste réputé, qui a bien autre chose en tête (dissensions avec sa femme, un enregistrement à préparer, le cancer de sa mère, la barque est suffisamment chargée), accepte d'entrer dans un jeu aussi délirant. Bref, à aucun moment, l'histoire n'est crédible, en particulier parce que reconstitution historique et jeux de rôle n'ont rien à voir ensemble ! Bref, l'histoire tourne à vide. Et c'est dommage, car les acteurs sont bons, notamment Jérémie Renier (et pas "Rénier", comme on le lit quelquefois), remarquable jeune acteur belge qu'on voit souvent, interprète ici du rôle de Mathieu.
Sur les six films de Denis Dercourt, je n'ai vu que les trois derniers, qui tous admettaient un musicien professionnel en guise de personnage principal, et qui tous, réalisés avec soin, pêchaient par la faiblesse et les invraisemblances de leur scénario. Ici, la musique est un peu laissée de côtê, puisque le métier de Paul ne joue aucun rôle dans cette histoire, bien que Vincent Pérez ait dû travailler son piano pour les quelques scènes où on le voit jouer, mais surtout, c'est le scénario entier qui inspire le plus grand scepticisme, car on comprend assez mal pourquoi ce pianiste réputé, qui a bien autre chose en tête (dissensions avec sa femme, un enregistrement à préparer, le cancer de sa mère, la barque est suffisamment chargée), accepte d'entrer dans un jeu aussi délirant. Bref, à aucun moment, l'histoire n'est crédible, en particulier parce que reconstitution historique et jeux de rôle n'ont rien à voir ensemble ! Bref, l'histoire tourne à vide. Et c'est dommage, car les acteurs sont bons, notamment Jérémie Renier (et pas "Rénier", comme on le lit quelquefois), remarquable jeune acteur belge qu'on voit souvent, interprète ici du rôle de Mathieu.
Sauf le respect que l'on doit à nos brillants acteurs ! mais pour le reste on s'ennuie à dormir surtout à l'heure de la dernière séance !
Il n'y a pas de vie, dans ce film. Tout meurt, même l'intrigue.
Il n'y a pas de vie, dans ce film. Tout meurt, même l'intrigue.
on s'ennuie à mourir!!!
Très intense, jusqu'à la dernière minute. Une magnifique reconstitution de l'époque napoléonienne tenue par des rôlistes avec les règles, les histoires, l'héritage militaire de cette époque. J'aime beaucoup l'ambiance qu'il se dégage du film et cette réalité impitoyable dont les limites semblent inexistantes. Le rôle de Vincent Perez, un musicien baroque est également une trouvaille qui colle parfaitement au film. Puissent les réalisateurs français s'inspirer du film pour nous donner des reconstitutions historiques aussi intenses de la période Napoléonienne. La mini série avec Christian Clavier dans le rôle titre nous mettait déjà l'eau à la bouche ! Aucune déception, j'ai adoré !
Il suffit d'être un bon réalisateur pour réaliser un bon film...
Alors on peut aussi faire un bon film à la hauteur des sujets du JT de TF1 :
Pleins de clichés et de raccourcis...
Mireille Dumas c'était il y a 15 ans déjà et on en est toujours là :
Rien de nouveau, toujours la désinformation ...
Je ne vous dis pas merci.
Alors on peut aussi faire un bon film à la hauteur des sujets du JT de TF1 :
Pleins de clichés et de raccourcis...
Mireille Dumas c'était il y a 15 ans déjà et on en est toujours là :
Rien de nouveau, toujours la désinformation ...
Je ne vous dis pas merci.
Deux acteurs formidables. la présence de Vincent Perez et celle de Jérémie Régnier, donne à ce film un relief malheureusement étouffé par une mise en scène, lourde et sans originalité.
Le télescopage entre les deux époques suscite un vertige surprenant, comme si le film à costumes français croisait les arcanes d’un certain cinéma psychologique et naturaliste. En fait, l’œuvre vaut essentiellement par son atmosphère troublante, les silences éloquents de certains personnages, et ce ton déroutant risquant à chaque séquence de faire glisser le récit du réalisme vers le fantastique. Reste que le scénario tient sur un mouchoir de poche et que la démonstration est un brin voyante.
Dommage de partir d'un mélange de reconstitution historique et de jeu de rôles, qui sont des activités distinctes et qui n'existent donc pas comme le mélange confus présenté par le réalisateur. Ce qui montre une profonde méconnaissance de ces activités et d'une approche vraiment superficielle. Il y a beaucoup mieux à faire autour de ces sujets que du sensationnalisme à deux centimes en ressortant des clichés dépassés. Le réalisateur ne donne pas une belle image des reconstitueurs qui lui ont permis de faire des économies et de gagner du temps grâce à leurs costumes et leur matériel.
Enfin, tout ceci n'est qu'une fiction, et non un documentaire. Mais on s'inquiète de croire que des cinéastes puissent porter une telle vision sur des activités qui, pour l'une, va dans le sens de la recherche historique, pour l'autre met en scène des histoires fictives, comme le cinéma. L'hôpital qui se moque de la charité ?
Un film qui agacera bien du monde, mieux vaut donc s'abstenir de s'y déplacer.
Enfin, tout ceci n'est qu'une fiction, et non un documentaire. Mais on s'inquiète de croire que des cinéastes puissent porter une telle vision sur des activités qui, pour l'une, va dans le sens de la recherche historique, pour l'autre met en scène des histoires fictives, comme le cinéma. L'hôpital qui se moque de la charité ?
Un film qui agacera bien du monde, mieux vaut donc s'abstenir de s'y déplacer.
Le film est bien réalisé même s'il aurait pu être un peu moins austère avec une histoire menée de façon intéressante par la tension dramatique et l'humour de certaines situations dans cet univers de jeu de rôle napoléonien.
S'il maîtrise la technique cinématographique, le réalisateur n'entend rien à son sujet : amalgames idiots, relent de trash-TV 80's façon Pradel et Dumas, sensationnalisme de tabloïd...
Comment s'intéresser au devenir des personnages lors que l'on subit un tel déluge de pathétiques inepties ?
Comment s'intéresser au devenir des personnages lors que l'on subit un tel déluge de pathétiques inepties ?
Très bon film, scénario original, bien rythmé,des images et des acteurs magnifiques, on ne s'ennuie pas ! à voir et à revoir.
vu en avant première il y a une semaine, en présence de V.Perez et de Denis Dercourt à Lille.
Bon film, entre réalité et monde onirique, le réalisateur nous présente deux frères, l'un pianiste renommé, l'autre semblant plus fragile cariste dans une usine. L'esthétique du film est intéressante, luminosité, brume et brouillard nous plonge dans cet univers de jeux de rôle encerclant au fur et à mesure les personnages sur des partitions de piano omniprésente. Vincent Perez offre une interprétation sobre et efficace.
Seul bémol, une impression de longueur avant de se sentir immergé dans l' univers du film.
2 étoiles pour ce film. Je pense le revoir une seconde fois. J'ai l'impression que certains aspects m'ont échappé... et oui, je ne suis pas toujours très subtil..
Bon film, entre réalité et monde onirique, le réalisateur nous présente deux frères, l'un pianiste renommé, l'autre semblant plus fragile cariste dans une usine. L'esthétique du film est intéressante, luminosité, brume et brouillard nous plonge dans cet univers de jeux de rôle encerclant au fur et à mesure les personnages sur des partitions de piano omniprésente. Vincent Perez offre une interprétation sobre et efficace.
Seul bémol, une impression de longueur avant de se sentir immergé dans l' univers du film.
2 étoiles pour ce film. Je pense le revoir une seconde fois. J'ai l'impression que certains aspects m'ont échappé... et oui, je ne suis pas toujours très subtil..
Un film qu'il faut impérativemernt encourager tant le scénario est d'une originalité inoui et sans égal. La mise en scène contemplative sert à merveille le jeu des acteurs tous magnifique, avec une mention particulière pour V.Perez absolument fabuleux, d'une force intèrieure extraordinaire au calme olympien des plus souverain, les émotions qui nous jettent en pleine face sont impressionnantes. Un film bien plus aboutit que son précédent, dommage que sa sortie se fasse en plein été car il mérite véritablement une audience des plus importante.
A voir et à revoir
A voir et à revoir
velocio
S'il est un réalisateur français qui, sans bruit, se fraie petit à petit un chemin très personnel dans le cinéma d'aujourd'hui, c'est bien Denis Dercourt. Trois ans après l'excellent "La tourneuse de page", il était dans la sélection "Un Certain Regard" de Cannes 2009 avec un film dont le sujet s'intéresse à une activité parait-il assez répandue : les jeux de rôle dans des reconstitutions de batailles historiques. Une fois de plus, Denis Dercourt n'oublie pas ses origines de musicien classique puisqu'un des 2 protagonistes principaux, joué ici par Vincent Pérez, est un pianiste classique renommé. Dès le début du film, lorsqu'il fait comprendre au voisin de sa mère, chez qui il s'installe, qu'il ne supportera pas le bruit de sa ponceuse, on perçoit que c'est quelqu'un qui ne se laisse pas faire. Et pourtant, ne va-t-il pas se laisser entrainer par son frère, joué par Jérémie Renier, dans des histoires de duels d'un anachronisme cruel ? Une histoire qui tient en haleine, une mise en scène sobre et efficace, une excellente distribution (il y a aussi Aurélien Recoing, Gérald Laroche, Françoise Lebrun, Anne Marivin, ...), tout cela est très positif !
demain dès l’aube est un très bon film de Denis Dercourt. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé, le film est intéressant et fait réfléchir, les acteurs comme Vincent Perez, Jérémie Renier ou encore Aurélien Recoing sont très convaincants dans leurs rôles… Bref c’est un film à voir
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