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Perceval66
6 critiques
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0,5
Publiée le 20 août 2009
Avec un titre de film tel que celui-ci on aurait pu s’attendre à quelque chose proche du poème de Victor Hugo, en évoquant les sombres pensées du poète.L’affiche par elle-même nous laissait rêveur face au personnage costumé ainsi que son sous- titre «Deux frères, un jeu, une vengeance» nous invitant à nous mettre l’eau à la bouche. Malheureusement ce ne fut pas le cas! Renseignement pris sur le scénario, le réalisateur Denis Dercourt nous entraîne dans une histoire plate et sans grand intérêt, alors qu’il y avait un bon potentiel au départ… Faire un film avec en toile de fond un personnage passionné par l’histoire militaire et le jeu de rôle (la limite est tangible avec la reconstitution historique), aurait dû nous apporter une réelle originalité mais nous assistons à contrario pendant tout le film à faire le procès des « rôlistes ». Le rôle de Vincent Perez oscille longuement entre hésitation et fascination pour la passion de son frère mais pousser quand même par leur mère malade à protéger ce dernier il tombe soudain facilement dans le « piège » tendu par celui-ci. Son jeu d’acteur est cependant bien agréable et dans le ton du personnage. Jérémie Renier quant à lui essaye de transmettre sa passion ainsi que son sens de l’honneur au spectateur et y réussit plutôt bien. Il aurait été intéressant de fouiller davantage les caractères des deux frères et d’étoffer leurs dialogues mais au lieu de cela beaucoup de silence et de non-dit, marque flagrante d’un genre du cinéma français qui se complait dans les méandres du vide sidéral des pseudo intellectuels. La tournure du film nous entraîne vers une sorte de triller mais là aussi l’idée est mal exploitée (plus de tension, de pression et de jeux de piste aurait donné du piment à l’histoire). La fin est assez surprenante dans le fait que contre toute attente Vincent Perez se complait dans le côté extrême de son frère pour son code de l’honneur alors que l’on attendait plus de sagesse de sa part.Quel gâchis pour ce film
Quatre étoiles méritées par l'originalité du scénario, les reconstitution, des acteurs très justes, une histoire menée jusqu'à la fin sans faux pas et avec suspens... moins une étoile car mélanger reconstitution et jeu de rôle me met profondément mal à l'aise. Les reconstitueurs ne sont pas des types givrés, ils vivent l'Histoire et non pas DANS l'Histoire.
Et même 3*** +++! A la limite du 4 étoiles et c'est rare dans une année ciné! Je me suis totalement laissé embarqué par ce filme et ce que je demande au cinéma : me laisser transporter, remuer, bouleverser! Des ressors psychologiques fameux qui font réfélchir, oui, réfélchir!!! rien de mâché, ce film vous rend pour un adulte, apte à la réflexion, ça devient rare! ;-) Excellent Jérémie Rénier.
Trop court. C'est le seul reproche que l'on puisse faire à ce film. Très bien filmé, ce long-métrage relève du très bon cinéma français. Dercourt nous livre une belle plongée au cœur de la schizophrénie des jeux de rôles grandeur nature. La musique, principalement pianistique, emmène le spectateur pour l'amener là où il faut - d'ailleurs Dercourt sait parfaitement (peut-être trop) où il veut en venir. Les acteurs sont irréprochables, même Vincent Pérez, c'est dire!! Alors pourquoi pas 4 étoiles? Parce que ce n'est pas un grand film, mais tout de même un bon film. Et vu ce que le cinéma français nous propose actuellement, c'est déjà pas mal!!!
Je ne pensais pas être autant embarqué et je l'ai été plus que je ne l'aurais souhaité ! interprétrations magnifiques de PEREZ et REGNIER : le premier en profondeur, dans la retenue voire une forme de gravité parfois mais tellement intelligente ; le second dans la fougue et l'expansion pour limiter la casse de sa propre vie. La bande-son est extraordinaire, le décor l'est tout autant : l'évasion a été au rendez-vous.
Un film intéressant, sur un sujet rarement voire jamais traité, le pari de Denis Dercourt - le réalisateur - est réussi. Un pianiste renommé vient se ressourcer chez sa mère et se trouve embarqué dans l’univers de son frère jeu-de-rôliste de l’armée napoléonienne. On pourrait s’étonner de l’aspect jusqu’au boutiste des participants à ces reconstitutions mais c’est une réalité qui comme tout passe-temps a ses adeptes et surtout ses extrêmistes. Il en est question dans ce film mais le traitement en est compliqué par les histoires propres aux deux personnages principaux. Vincent Perez, en plus de se bonifier physiquement avec les années qui passe, est absolument magnifique : tout en retenue, en finesse, un très grand acteur. Jérémie Rénier l’est également, plus fougueux, plus extériorisé dans sa passion. De la recherche de soi au code de l’honneur, il ne semble n’y avoir qu’un pas, franchi avec brio et intelligemment. Un mot sur la musique et l’environnement sonore : le piano et ses accords ont évidemment un point d’appui par le rôle de Vincent Perez mais habitent tout le film par la bande-son ! elle aussi en totale harmonie avec le texte et les actions. Très bien donc ! un film qui change, qui interroge sans répondre, une tranche de vie vraie.
Les six acteurs principaux jouent de manière absolument remarquable. La lecture du synopsis m'avait fait un peu peur, mais on rentre facilement dans cette histoire et on se plait à voir ce film. Du très bon cinéma français !
Le cinéma s'est finalement peu penché sur le fascinant univers des jeux de rôles alors qu'il offre pourtant un excellent terreau pour la fiction. Dans Demain dès l'aube, Denis Dercourt intègre cette dimension en soulignant la fragile limite entre réalité et jeux de rôles pas drôles (les spécialistes trouveront sans doute que le cinéaste trahit les règles des reconstitutions historiques mais sans cela il n'y aurait pas de film). En constant aller et retour entre les deux niveaux, Dercourt réussit particulièrement bien à décrire l'amitié fraternelle qui unit les excellents Vincent Perez et Jérémie Renier. Cinéaste plutôt froid et analytique (voir La tourneuse de pages, son précédent film), il laisse au spectateur un espace de réflexion, sans lui imposer une vision toute faite et manichéenne. Cependant, il a du mal à accoucher d'une véritable fin, refusant le dénouement dramatique qui semblait s'imposer. Ceci mis à part, Demain dès l'aube s'impose comme un thriller troublant et subtil, denrée pas si fréquente dans le cinéma hexagonal.
J'attendais beaucoup de ce film et même si jeremie-Renier est toujour aussi bon comédien j'avoue que je me suis unpeu ennuyé j'aurais voulu + d'aventure de suspens une histoire unpeu plus construite,moin convenue c'est pourquoi je ne met que deux étoiles,mais ce n'est pas un mauvais film néanmoin il se disperse unpeu trop à mon goùt
J'y suis allée avec mes amies, et nous nous sommes toutes ennuyées ! Ca parle, ça parle, on a l'impression de lire un scénario. On aurait dit un téléfilm de France 2. Heureusement que le petit Jérémie Rénier est là : il est charmant et joue très bien. Pour lui, je mets 1 étoile.
Imaginé à partir des milieux bien distinct de la reconstitution histoire et du jeu de rôlr Denis Dercourt nous frabrique une pure fiction qui bascule petit à petit dans un thriller à cheval entre deux époques.
Hisotire originale... unique même avec un scénario qui sonne réaliste malgré l'absurde de l'hypothèse de départ.
Un thriller tout en finesse : sans surabondance d'effets spéciaux ni de sérial killer... ça cahnge agréablement.
J'ai aimé ce film pour un bon jeu d'acteurs,excellent tournage et intrigue intéressante. Néanmoins, en tant que reconstitueur napoléonien, je tiens à noter à l'attention de tous les spéctateurs qui ne les sont pas que l'histoire racontée ne pourrait pas avoir lieu parmi nous: de vrais duels causés par des conflits internes sont strictement prohibés, ainsi que l'utilisation de balles et de lames affutées. Ensuite, nous ne sont pas une armée unique, mais plusieurs groupes type association 1901, souvent d'utilité publique, et les différends se résolvent toujours à l'amiable. Enfin, la plupart des réconstitueurs sont des gens tout à fait normaux et ne sont pas des "dingues" s'imaginant dans une autre époque. En outre, le surnom "loin des balles" n'a rien d'offensant: on appelait comme ça des musiciens militaires qu'on mettait derrière les rangs pendant le combat afin de ne pas les laisser sans défense face aux balles ennemies auquelles ces derniers ne pourraient pas répondre faute d'armes.