Riad Satouf transpose sur grand écran, ce qu'il crée dans le 9ème art et c'est réussi. Ce film apparemment anecdotique est surtout très drôle et brut d'authenticité. L'esprit de l'auteur est bien là et l'ensemble sent le vécu. Le regard sur l'adolescence est juste et original. C'est parfaitement réalisé et cela touche parfois au chef d'œuvre. On en redemande.
C'est frais, c'est vrai, c'est proche de la réalité et les dialogues sont à certains moments tellement drôles. Un des meilleurs films sur l'adolescence que j'ai pu voir.
Franchement le cinéma français tape haut!lol. On est bien loin d'American Pie et autre film du style. Ici les acteurs font fort, tres fort tant dans la prestation que par leur présence... Bon certaines situations sont très made in America.. Mais ici ressortent assez bien. On croit avoir à faire à un film des années 70 (la présentation, la musique...) et en meme temps un renouveau des années de maintenant. Beaucoup s'y retrouveront dans les situations, parfois meme jusque dans les dialogues qui bon parfois touche quand meme le fond^^ LA fin quant à elle arrive de but en blanc sans grande explication et un peu baclé; c'est ce qui est dommage apres l'enchainement de situation depuis le début. Les ados apprécieront sans doute ce teen movie qui est à la fois caricatural et à la fois tellement vrai... Une bonne dose de détente!
Les teen movies sont pour la plupart décevants, débiles, complètement cons, niais, ridicules, affligeants et ce n'est pas Riad Satouf qui remontera le niveau. Bien que moins caricatural que les autres films du genre Les beaux gosses tombe dans les même travers, un scénario clicheteux rabâché des 100aines de fois (X veut sortir avec Y qui ne veut pas puis va vouloir puis va quitter X avant de se remettre avec lui), des dialogues insipides, des acteurs carrément mauvais et une réalisation digne d'un film de vacance d'une famille de beauf au camping "Chez Momo". Et s'il arrive qu'on rit à quelques rares moments on se dit très vite que ce n'était qu'un hasard tellement le reste du film est naze. Le nouveau Juno n'est pas encore né.
Le teen-movie français est quelque chose qui n'a plus jamais vraiment fonctionné depuis le succès de "La Boum", on attendait donc tous beaucoup de celui-ci qui avait été révélé à Cannes. C'est donc presque dommage que Sattouf semble, dans l'écriture de son scénario et la mise en scène de ces stéréotypes de jeunes, aussi immature que ces personnages dans ce film dont le synopsis nous promettait une parodie d'"Entre les murs"... Oui, certaines scènes sont marrantes et l’on retrouve dans le scénario relève bien certains aspects de la jeunesse prépubère mais le jeu sans inspiration des jeunes acteurs n’est pas convainc une seconde (même si leur amateurisme reste toujours meilleure que la méthode américaine qui fait incarner le rôle de gamins de 15 ans à des jeunes d’au moins 20 ans).
Hilarant ! Une comédie haute en couleur et a l'humour corrosif. Les gags du quotidien, qui concerne aussi bien adulte et adolescents, tout le monde en prend pour son grade et tant mieux ! Les tronches qu'ils ont quand même ! Des comédiens au top, Vincent Lacoste et Noémie Llvosky forme un duo remarquable. Riad Sattouf pond une perle
Riad Sattouf nous livre ici une œuvre d'une grande drôlerie sur l'univers de l'adolescence et des premières amours. On y retrouve avec un bonheur l'univers décalé, cru et impertinent du génial auteur de bande-dessinée, qui nous montre ici qu'il est aussi un superbe réalisateur. Un grand bravo à tous les acteurs, tant les plus jeunes que les plus âgés. La musique est très belle. Une petite pépite.
Un film drôle et touchant qui m’a beaucoup plus et fait passer un agréable moment. J’ai apprécié les dialogues corrosifs, mais surtout le jeu de l’acteur principal. Je pense que dans sa catégorie (la boom, …) le film fera date !!!! et plus largement marquera sans doute l’année 2009.
Certains passages sont trés caricaturaux mais globalement le film colle a la réalité . J'ai bien aimé , on passe un bon moment et on rigole , sympathique
Ce film est super bien : vraiment très drôle et pas vulgaire. De plus, pas besoin d'avoir la plastique pour être sur l'affiche, les personnages sont vraiment très laids, naturels et efficaces. Leur attitude entre réalité et illusion est délirante. On ne s'ennuie pas du tout mais il ne faut pas craindre quelques ouaiches-ouaiches dans les discours. Je le répète, ce film est pur bonheur. Bravo !
Je n'ai franchement pas aimé ce film. Les acteurs ne m'ont pas du tout convaincu (même Vincent Lacoste qui depuis est devenu un bon acteur). Vincent Lacoste et Anthony Sonigo sont de vrais tête à claque dans ce film (mais peut-être est-ce là la preuve qu'ils jouent bien, puisque leurs personnages sont assez insupportables de nonchalance et de ridicule). J'ai trouvé que ce film se moquait assez sévèrement de l'adolescence (l'âge bête) montrant les adolescents comme des décérébrés obsédés du sexe, au lieu de se moquer gentiment de cette période ingrate de la vie. Je ne recommande pas ce film.
Franchement drôle ! Deux ados avec des têtes de chiens errants battus, des coupes de cheveux ridicules, tentent de se "décoincer" en arborant des nanas pas toujours sympas. L'ambiance du collège est à la fois cruelle et sympathique, et les dialogues font vraiment rire. On s'étonne un peu de la crudité des dialogues autour de la masturbation, surtout de ceux de la propre mère du "héros" envers son propre fils, mais c'est cette gêne qui fait justement rire. Le flirt un peu étrange avec la blonde alourdit inutilement l'histoire, dommage.
"Les Beaux Gosses", premier long-métrage de Riad Sattouf, illustre une tentative séduisante mais inégale de capturer les affres de l'adolescence à travers le prisme du cinéma français. Sattouf, surtout connu pour ses bandes dessinées, transpose ici son sens aigu de l'observation sociale sur grand écran, explorant la vie d'Hervé, un adolescent maladroit et son interaction avec son environnement scolaire et familial à Rennes.
Le film brille par moments grâce à son authenticité et son humour pince-sans-rire. Vincent Lacoste, dans le rôle d'Hervé, offre une performance remarquable qui n'est pas sans rappeler ses débuts adolescents. Sa capacité à rendre vivant un personnage si profondément ancré dans les réalités souvent cruelles de l'adolescence est louable. Son ami Camel, interprété par Anthony Sonigo, apporte un contrepoint comique nécessaire qui équilibre bien le malaise adolescent omniprésent.
Cependant, "Les Beaux Gosses" souffre parfois d'un rythme incohérent. Certains gags, bien que frappants, semblent surjoués ou détachés du fil narratif principal, donnant l'impression que le film pourrait être une suite de vignettes plutôt qu'une histoire cohérente. Cette fragmentation nuit à l'immersion et laisse le spectateur sur sa faim quant à une résolution plus substantielle.
Techniquement, le film ne révolutionne pas le genre mais il fait un usage compétent de son budget modeste. La photographie de Dominique Colin capture avec efficacité les nuances grisâtres de la vie urbaine rennaise, tandis que la bande-son de Flairs et Sattouf elle-même ponctue adroitement le récit, bien que certains choix musicaux puissent paraître déconnectés de l'action à l'écran.
L'accueil critique, bien que majoritairement positif, souligne ces incohérences, plaçant "Les Beaux Gosses" dans une position délicate. Il est apprécié pour son approche fraîche et sincère des réalités adolescentes, mais critiqué pour son manque de finesse dans la structure narrative et dans le développement de ses personnages secondaires, qui souvent ne semblent servir que de faire-valoir à l'expérience d'Hervé.
En résumé, "Les Beaux Gosses" s'avère être une fresque adolescente qui oscille entre succès et manquements, un portrait à la fois touchant et frustrant de la jeunesse en quête d'identité. Sattouf réussit à marquer les esprits avec un style propre et un regard particulier sur l'adolescence, mais laisse derrière lui des opportunités manquées de tisser une histoire plus captivante et universelle.