L’agent 007 est chargé de remettre la main sur le GoldenEye, un puissant satellite russe volés par des mercenaires dans le but de créer une crise financière mondiale…
Nouvelle saga James Bond et nouvel interprète pour camper l’agent 007, après Sean Connery, George Lazenby, Roger Moore & Timothy Dalton. Six ans nous séparent du dernier opus sorti au cinéma avec Permis de tuer (1989) après de longues procédures judiciaires entre EON Production et MGM/UA. Entre temps, le monde a changé et c’est peu de le dire, entre la chute du mur de Berlin, la chute de l’URSS et la fin de la Guerre Froide.
Pour cette nouvelle saga, beaucoup de changements sont à signaler, à commencer par l’absence d’Albert Broccoli (pour des raisons de santé) après plus de 30 années de bons et loyaux services, il cède sa place à Barbara Broccoli (sa fille). Dans le rôle de James Bond, c’est Pierce Brosnan (Madame Doubtfire - 1993) qui s’y colle, la quarantaine et fringant comme un jeunot. Autre changement de taille, la présence de Judi Dench dans le rôle de "M" (première femme à interpréter ce rôle).
A la réalisation, on retrouve Martin Campbell, qui récidivera 11ans plus tard avec Casino Royale (2006). Ici, il met les petits plats dans les grands et nous offre des séquences d’anthologie. GoldenEye (1995) dépoussière le genre et donne la part belle aux gadgets (et ce, malgré l’absence de la BMW Z3 qui, malgré ses caractéristiques, n’apportera strictement rien à l’intrigue en dehors de n’être qu’un placement de produit). Le film se veut énergique et sans le moindre temps mort, on retiendra notamment quelques séquences phares telles que le saut de l’ange depuis un barrage hydraulique, la chute libre sans parachute depuis une moto pour rejoindre un avion de tourisme, l’impressionnante poursuite en char à Saint-Pétersbourg ou encore la scène finale depuis le radiotélescope.
Aux côtés de Pierce Brosnan, on y retrouve Sean Bean dans le rôle de l’agent 006, ainsi que la sculpturale Famke Janssen en James Bond Girl redoutable
(elle use de ses charmes lors de prises sado-maso pour tuer ses ennemis).
Ce nouvel opus fait rentrer James Bond dans l’ère de la modernité et du blockbuster, on en a clairement pour notre argent.
(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)
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