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    GoldenEye
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    3,6
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    443 critiques spectateurs

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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    529 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2021
    Dans une série qui voit le changement de visage de son héros comme le ravalement de façade à opérer selon les mœurs de l'époque, le premier film du "nouvel âge" est toujours scruté avec soin.
    À ce titre, GoldenEye n'est pas un James Bond comme les autres, puisqu'il est le premier volet post-Guerre Froide. La dernière apparition du commander, Permis de Tuer (sous les traits de Timothy Dalton), précédait la chute du mur de Berlin en 1989 et elle avait pas mal désarçonné par son côté actioner décomplexé, très Arme Fatale (Michael Kamen à la bande originale, pas innocent).
    Conscient du hiatus de 6 ans qui le sépare de son prédécesseur, le film de Martin Campbell en fait un élément central du récit. Le scénario joue habilement avec l'idée d'un 007 désorienté par une époque sans ennemi identifié. Lessivé par la Guerre Froide qui l'a laissé mortifié, le personnage a toujours la langue bien pendue, le silencieux bien en main, mais son regard trahit une certaine amertume. Un angle plutôt fédérateur, puisqu'il conserve une gravité héritée de l'ère-Dalton et retrouve l'aspect mâle alpha typique de la période Sean Connery. Pierce Brosnan prend ses marques avec plaisir, dans un numéro alliant force tranquille, humour piquant et sensibilité. Très belle entrée en la matière.
    Même quand GoldenEye retrouve des chemins plus communs, la générosité dans le spectacle fait passer l'éponge sur les quelques réserves (la BO d'Éric Serra, en mode mineur). Martin Campbell parvient à emballer un paquet de plans iconiques, et de séquences à ranger parmi les plus jouissives de la franchise : le saut à l'élastique inaugural, la poursuite en char, le final sur l'antenne. Le film gagne aussi beaucoup de points lors d'une poignée de scènes dialoguées, où Bond se fait mettre à l'amende par différents personnages féminins. Parmi les moments les plus mémorables, il y a cette joute verbale où la nouvelle M (Judi Dench, impériale) pile la ruine macho Bond. Ajoutons également le passage où Natalya (Bond Girl du jour) raille son attitude infantile. Et SURTOUT les confrontations avec Xenia Onatopp (Famke Janssen, inoubliable), d'une délectable perversité. On s'amuse beaucoup à regarder le roc flegmatique se faire tailler, puisque le but est de le rebâtir loin de son côté anachronique. Ça fonctionne très bien. C'est sûr que son duel avec un ancien frère d'armes pourrait légitimement sembler désuet en parallèle. Mais non, la rivalité mortelle est brillamment entretenue par un Sean Bean majestueux. Je ne peux m'empêcher de glisser une mention pour l'ami Boris ou Q, qui assurent pas mal au rayon humour.
    GoldenEye est une pure réussite, parce qu'il parvient à établir un savant dosage de neuf et de vieux, ce qui lui offre un charme intemporel. Un des meilleurs de la saga à mes yeux.

    P.S : Puis bon, comment ne pas aimer un film ayant permis de livrer l'un des meilleurs FPS sur la Nintendo 64 ?
    AV ciné
    AV ciné

    106 abonnés 630 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2020
    Un très bon 17ème volet de la mythique saga James Bond avec un Pierce Brosnan très performant !
    L'histoire est assez satisfaisante et l’univers d’espionnage reste plaisant.
    Pierce Brosnan est très charismatique et très convaincant dans la peau du grand 007 et Sean Bean est satisfaisant, l'idée que le méchant soit un ancien ami de notre espion préféré est plutôt bien trouvée.
    La séduisante Izabella Scorupco est agréable et Famke Janssen est assez impressionnante.
    Tous les autres acteurs sont toujours aussi corrects et les images sont encore convenables.
    Les effets spéciaux sont une nouvelle fois très acceptables et les décors restent très bien !
    Il y a quelques paysages sympathiques et les lieux rencontrés sont toujours aussi appréciables.
    Les costumes sont encore bien conçus et les objets et équipements sont une nouvelle fois très efficaces !
    Les véhicules restent cool et les gadgets sont toujours aussi bien faits !
    L'ambiance est encore plaisante et la chanson « GoldenEye » interprétée par la talentueuse Tina Turner est géniale !
    Les scènes d'action et les cascades sont une nouvelle fois très bien réalisées comme pour la très convaincante séquence pré-générique et la très bonne course poursuite entre l’Aston Martin et la Ferrari ainsi que pour la partie spectaculaire avec le tank dans les rues de Saint-Pétersbourg et le final.
    Les rebondissements restent plutôt bien maîtrisés et la mission nous emporte toujours aussi vite.
    Le premier opus de Pierce Brosnan dans le rôle du plus classe des agents secrets est donc très réussi et devenu un emblématique de cette fantastique franchise avec une belle James Bond girl et un ennemi intéressant, accompagné d’une dose d’action assez explosive et d’une formidable bande originale !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2016
    Un excellent James Bond, correspondant parfaitement aux attentes que l'on peut légitimement avoir pour un film de cette saga.
    Le casting est excellent. Pierce Brosnan reprend avec brio les rênes, remplaçant impeccablement Timothy Dalton (que j'ai toujours trouvé un peu faiblard en comparaison). Il y interprète un James Bond plus froid, plus vengeur dans ce volet. Les autres rôles marchent très bien, Famke Janssen est une vraie femme fatale (je serai tenté de dire que c'est littéralement le cas). Izabella Scorupco est une James Bond pleine de charme. Quant à Sean Bean, il vole même la vedette à Pierce Brosnan. On a là un méchant tellement charismatique, l'idée de faire d'un ancien 00 le grand méchant d'un volet est très bonne puisqu'elle permet à James Bond d'affronter un ennemi vraiment à sa hauteur. Alec Trevelyan est clairement un des meilleurs méchants de James Bond avec Blofeld. Sans parler de Judi Dench, s'appropriant complètement le rôle de M.
    Les scènes d'action (notamment la scène d'introduction) sont très réussies, et ce film décrédibilise complètement ses prédécesseurs en nombre de morts, tant James Bond commet un véritable massacre dans ce film.
    L'intrigue post-Guerre Froide est suffisamment accrocheuse et nous maintient en haleine le long du film.
    Et que dire de la musique du générique composée par Bono et interprétée par Tina Turner. C'est à mes yeux la meilleure musique de générique de James Bond, collant parfaitement à la sensualité que l'on attend du générique.
    Un des meilleurs James Bond, sans aucun doute.
    Diane M.
    Diane M.

    55 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Un bon James Bond. Pour moi, il s'agit du meilleur après Skyfall. Pierce Brosnan est parfait dans le rôle de l'agent secret, et la franchise prend un tournant plus sombre qui amène progressivement l'ère de Daniel Craig. La psychologie du personnage est un peu plus travaillée que dans les anciens opus, et j'ai trouvé que choisir un ami de Bond comme méchant était une excellente idée. Les cascades sont impressionnantes, les gadgets au top et les James Bond Girls toujours aussi belles. Et puis, il y a le générique... Franchement, Goldeneye est la meilleur chanson de la saga. Esthétiquement, il n'est pas au niveau de celui de Skyfall, mais il reste très bien travaillé et puis, la musique fait tout pardonner ! En tout cas, si vous êtes fan, vous ne pouvez pas passer à côté de ce nouveau volet des aventures du plus célèbre des agents secrets :)
    bsalvert
    bsalvert

    409 abonnés 3 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2011
    Ni plus ni moins qu'un James Bond, Pierce Brosnan incarne parfaitement James Bond.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    En 1995, après 6 années d’imbroglios juridiques, James Bond semble être une saga achevée. Pourtant, ne voulant pas lâcher la poule aux œufs d’or, la EON Production décide qu’il en est autrement. Le célèbre agent va donc revenir avec un nouveau visage : celui de Pierce Brosnan. Michael G. Wilson et Barbara Broccoli (respectivement le beau-fils et la fille d’Albert Broccoli qui avait produit les précédents épisodes et qui mourra un an plus tard) doivent également faire face à la chute du bloc soviétique alors que la Guerre froide avait marqué bon nombre d’aventures de 007.
    Au lieu d’éluder cet aspect, ils décident de l’affronter en plaçant ce changement géopolitique au centre du nouveau Bond : Goldeneye. spoiler: La séquence pré-générique se situe ainsi dans les dernières années de la Guerre froide, le générique joue avec toute l’imagerie communiste (la fossile, le marteau…), l’intrigue situe une partie de son action en Russie, le méchant emploie des anciens agents soviétiques pour arriver à ses fins…

    Dans ce nouveau monde, James Bond semble un peu anachronique et le film joue intelligemment avec cela dans l’habituelle séquence avec M. Ce poste est désormais tenu par une femme (incarnée par Judi Dench qui marqua totalement de son empreinte ce rôle jusqu’ici si traditionaliste) et celle-ci possède un mépris visible envers un 007 qui ne la porte guère dans son cœur également : elle le considère comme "un dinosaure sexiste, misogyne… une relique de la Guerre froide". Même la non moins célèbre Miss Moneypenny n’est plus aussi sensible à ses charmes et évoque même une attitude proche du harcèlement sexuel !
    Toutefois, Bond reste Bond ! Et si certaines allusions cherchent à humaniser le personnage (M qui demande à Bond de revenir vivant ; Alec qui évoque la mort des parents de Bond dans un accident d’escalade, élément biographique qui sera réutilisé avec une plus grande importance dans l’ère Daniel Craig…), celui-ci possède toujours une capacité exceptionnelle à se retrouver au milieu de scènes d’action toujours plus gigantesques spoiler: (la course-poursuite avec le tank)
    quitte à frôler le ridicule spoiler: (le saut en moto et la montée dans l’avion à la fin de la séquence pré-générique alors que celle-ci débutait de façon très sérieuse ; la course-poursuite entre Bond et Xenia Onatopp suivant le générique, qui semble avoir inspiré celle entre Tom Cruise et Thandie Newton dans Mission : Impossible II, est proche du grotesque…)
    .
    Certains aspects scénaristiques sont donc peu crédibles. spoiler: On ne comprend ainsi pas pourquoi Xenia cherche à défier Bond dès le début de l’histoire alors que celui-ci ne la connaît pas et ne soupçonne aucunement les projets de cette bande terroriste.
    Ce personnage de Xenia est d’ailleurs assez caricatural dans son aspect sado-masochiste. spoiler: On se demande également pourquoi Alec cherche un moyen aussi compliqué pour se débarrasser de Bond et Natalya que de les mettre dans l’hélicoptère Tigre qu’il a volé et les tuer avec des missiles tirés par cet engin si précieux lui-même alors que Bond a été endormi et Natalya arrêtée : il aurait été beaucoup plus simple de les exécuter d'une balle dans la tête !!!
    Enfin, la visite chez Q pousse un peu trop dans le comique grotesque (même si cette dimension a toujours été un peu présente dans cette séquence traditionnelle) alors que l’ensemble reste globalement assez sérieux.
    Heureusement, cela est compensé par une intrigue assez prenante bourrée de scènes d’action, multipliant les références (que ce soit à des précédentes aventures de 007 comme Goldfinger et surtout Au service secret de sa Majesté ou à des films extérieurs à cet univers comme L’Empire contre-attaque ou Apocalypse now) et faisant voyager notre héros aux quatre coins de la planère (France, Monaco, Russie, Cuba…).
    Pierce Brosnan réussit également à un incarner un Bond convaincant en associant la classe de Sean Connery, l’humour de Roger Moore et le talent pour l’action de Timothy Dalton.
    Pour ce qui est des aspects techniques, Martin Campbell signe une réalisation très efficace, même si on peut lui préférer de loin sa seconde incursion dans l’univers (le magnifique Casino royale), et est aussi à l’aise dans les scènes d’action que dans les séquences de discussions (une fois de plus, l’excellente confrontation entre M et 007) et la photographie de Phil Meheux est superbe.
    Pour ce qui est de la bande originale, la situation est plus complexe. En effet, la chanson illustrant le splendide générique est tout bonnement une des meilleures de la saga. Signée par Bono et The Edge de U2, elle est interprétée par ce monstre sacré qu’est Tina Turner et nous fait regretter que cette dernière n’ait pas, à l’image de Shirley Bassey, contribué à plusieurs reprises à la saga. Pour ce qui est de la musique, celle-ci est signée par Éric Serra et est beaucoup plus contestable. Si la majorité du temps, elle respecte plutôt bien l’ambiance du film, il lui arrive parfois de correspondre plus au style de son compositeur et cela pose problème car celui-ci fonctionne avec l’univers de Luc Besson mais est assez inapproprié pour un James Bond au point de nous faire demander si nous sommes réellement dans une aventure de 007. Il suffit de comparer le titre The Experience of love qui conclut le film avec le Goldeneye de Tina Turner : si le premier est tombé dans l’oubli, le second reste gravé dans toutes les mémoires !
    Au final, si le film souffre d’un choix de compositeur contestable et de certains aspects trop exagérés, Goldeneye reste un retour assez réussi de la franchise James Bond dans un monde totalement changé alors qu’on pouvait la croire terminée et d’un bon point de départ pour la période Pierce Brosnan. Hélas, si ce dernier possédait tous les atouts pour incarner James Bond, les films qui le mettront en tête d’affiche auront tendance à être un peu décevants, faisant peut-être de Goldeneye le meilleur volet de son ère.
    Incertitudes
    Incertitudes

    205 abonnés 2 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2014
    James Bond change d'époque. Timothy Dalton passe la main. La MGM empêtré dans des problèmes financiers au début des années 90 qui ont mis la saga en sommeil pendant cinq ans ne veut plus de lui. Lui estime qu'à cinquante ans, il est temps de passer la main d'autant qu'il s'avoue peu à l'aise dans le blockbuster à 60 millions de dollars, chiffre qui sera amené à augmenter au fil des années. Premier James Bond tourné durant les années 90. Premier James Bond incarné par Pierce Brosnan autrefois pressenti pour succéder à Roger Moore. Judi Dench deviendra M jusqu'à Skyfall. Et l'emblématique producteur, Albert Broccoli, qui produit tous les James Bond depuis Docteur No, produit son dernier épisode. Du point de vue de l'histoire, 007 affronte un de ses anciens coéquipiers (006) pourtant laissé pour mort dans la séquence avant le générique. Séquence assez impressionnante où l'on voit James Bond faire un saut interminable à l'élastique. Avant de défourailler dans tous les sens. C'est là aussi un autre changement de taille dans la série. James Bond cherche à s'adapter aux films d'action des années 80/90. On garde le scénario qui doit avoir nécessairement des résonances avec l'actualité moderne, c'est-à-dire qu'on est pas chez Stallone ou Schwarzy ou il doit tenir sur un timbre-poste, et on y intègre des fusillades de masse où James Bond abat une armée entière sans recharger son arme et en restant impeccablement coiffé. Réalisé par Martin Campbell, en plus d'avoir une histoire solide et une James Bond girl assez jolie, l'action est efficace même si on n'est plus guère dans de l'espionnage (on a même une course-poursuite dans un tank). Je considère à mes yeux que c'est le dernier bon James Bond jusqu'à Casino Royale avec Daniel Craig comme par hasard lui aussi réalisé par Campbell. Brosnan, quant à lui, est assez lucide jugeant récemment ses films pas assez bons. Il est sévère avec Goldeneye qui fait partie, pour moi, des cinq meilleurs aventures de l'agent 007 mais juste pour les trois épisodes suivants : Dangereusement vôtre, Le Monde ne suffit pas et Meurs un autre jour. C'est dommage que ce cher Pierce ne s'en soit pas rendu compte à ce moment-là. Bon après, je sais que certains ont grandi avec les James Bond de Brosnan, et je peux comprendre leur affection pour lui, mais je reste sur ma position. Timothy Dalton reste le seul et unique James Bond.
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Bonderie numéro 17. Les années passent sans que James Bond ne lasse...
    On croyait la saga morte et son héros enterré après un silence de six longues années consécutif à Permis de tuer.
    Avec son entrée en matière vertigineuse, GoldenEye annonce tout de suite la couleur en inaugurant une série de scènes d'action propulsant tout droit le film dans les années 90. Entre le saut de l'ange du barrage, le sauvetage miracle dans l'avion qui s'en suit ou encore la course-poursuite dévastatrice voyant Bond traquer Ourumov en plein Moscou aux commandes d'un tank, cet épisode affiche sans complexe son budget confortable. C'est également flagrant si l'on en juge par le nombre de décors impressionnants mis en pièce en l'espace de deux heures. Une technique payante puisque GoldenEye fera un carton monstre au box office en étant non seulement un des épisodes les plus rentables mais aussi un des succès historiques de la MGM.
    Néanmoins, les nouveautés ne s'arrêtent pas à l'équipe technique. On peut par exemple évoquer l'arrivée de Judi Dench, dame de fer pour incarner M et pour l'anecdote la première femme à occuper le rôle. Au rayon des dinosaures par contre on retrouve Desmond Llewelyn, seul rescapé de la série. Et ce bon vieux Q n'a pas changé d'un iota, jamais en manque d'imagination pour fournir à James Bond de nouveaux gadgets. A noter au passage que la petite visite rituelle à Q dans GoldenEye revêt une délicieuse ambiance digne des ZAZ avec plusieurs gags se déroulant en arrière plan pendant la démonstration du maître. Pour le reste, c'est encore et toujours du James Bond. S'il y a une chose que GoldenEye confirme, même s'il vaut le détour pour quelques cascades, ce dix-septième opus n'est qu'un vague ersatz de plus des seize volets précédents. Côté récit, c'est le calme plat avec un nouveau satellite secret, armé d'un laser destructeur, qu'il faudra bien entendu mettre hors service. Mieux vaut encore rebrancher sa Nintendo 64 et rejouer au jeu qui lui innover.
    Estonius
    Estonius

    3 351 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2019
    Nouveau James Bond et nouvel acteur, cette fois, c'est Pierce Brosnan qui s'y colle, monolithique, inexpressif et peu charismatique mais beau gosse, ça aurait pu être pire mais il ne nous fera pas oublier Sean Connery ou Roger Moore. Le film commence avec un pré générique qui nous fait craindre le pire de part la surenchère de situations, et quand le film commence vraiment on doit se farcir une pitrerie automobile, une partie de baccara auquel personne ne comprend rien et l'insupportable présence de Judy Dench. Voilà donc une série de casseroles qui ne présageait rien de bon, Pourtant le film se rattrape ensuite assez vite, c'est du spectacle, c'est du cinéma, c'est du James Bond, on est pas près d'oublier la course poursuite dans les rues de St Pétersbourg en char d'assaut, ni le sadisme de Famke Janssen fabuleuse (et c'est rien de le dire) en méchante de charme, et puis Izabella Scorupco s'en sort également très bien. On ne s'ennuie pas, c'est loin, très loin même d'être le meilleur des James Bond, mais c'est loin d'être le pire et il fait partie de ceux qu'il faut avoir vu.
    Bearnais64
    Bearnais64

    38 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Premier film de Pierce Brosnan en tant que James Bond et surement son meilleur. En 1995, Martin Campbell nous offre un nouvel épisode de l'espion britannique du MI-6 de Ian Fleming. On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès des James Bond : des jolies filles, des explosions, de belles voitures et un méchant qui veut détruire le monde. Ce duel entre 007 et 006 est entré dans la légende de la saga. Pour moi, GoldenEye est l'un des meilleurs film de la saga James Bond.
    Melissa Zka
    Melissa Zka

    38 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Fantastique James Bond.Pierce Brosnan l'interprète parfaitement,aussi séduisant qu'arrogant et efficace.
    Le reste du casting n'est pas en reste puisqu'il est on ne peut plus convaincant.On remarque un changement de casting pour Miss Moneypenny,interprétée cette fois par Samantha Bond et M est interprétée par Judi Dench.Famke Jannsen (Xenia) est extraordinairement froide et un peu délurée.
    Les scènes d'action ne manquent pas,pour notre plus grand plaisir.Quant aux gadgets ils sont vraiment sympa et surprenants.
    Le scénario est très bien ficelé avec au bout du compte une trahison.
    La Bo est sublime,est merveilleusement interprétée par Tina Turner qui chante "Goldeneye" .D'ailleurs le générique est fantastique.
    C'est incontestablement l'un des meilleurs opus de cette saga et également l'un des grands incontournables des James Bond.
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2023
    « spoiler: Quoi, pas de papotages ? Pas de bavardages ? C'est le problème du monde d'aujourd'hui. Personne ne prend plus le temps de faire un interrogatoire vraiment inquiétant.
    »

    Du bon et du moins bon pour ce premier Bond des années 1990, qui a perdu pratiquement toute l'équipe de production originale.

    Pierce Brosnan est un excellent choix, à la hauteur de ses prédécesseurs, mais spoiler: les nouveaux scénaristes n’ont pas l'inspiration qui caractérisait les œuvres des années 1960, 1970 et 1980
    .

    Martin Campbell spoiler: remplit sa mission, mais n'ajoute aucune touche de grandeur. Il en va de même pour les Bond Girls et les méchants
    .

    Finalement, Eric Serra spoiler: déçoit énormément avec une bande originale qui manque complètement d'émotion
    .

    La meilleure scène du film reste spoiler: la présentation des gadgets d'espionnage par Q. Interprété par Desmond Llewelyn, fidèle au poste depuis 1963, et drôle et touchant comme toujours : « Ne touchez pas à ça ! C'est mon déjeuner !
    »

    3.5/5
    elbandito
    elbandito

    344 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2012
    1995. Pierce Brosnan est absolument parfait en agent secret 007. Après une longue absence, les fans retrouvent enfin tous les ingrédients qui ont fait le succès de la saga James Bond : saut à l’élastique vertigineux sur un barrage, poursuite en char hallucinante en ville, deux girls très à l’aise dans leurs rôles, des gadgets étonnants et surtout l’esprit de Fleming… Côté scénario, la lutte fratricide entre deux agents double zéro est une excellente idée de départ, car le mur de Berlin est tombé et 007 a perdu ses ennemis d’antan. Bond doit donc faire face à la trahison d’un frère d’armes. En deux mots, du très grand spectacle avec pour seul bémol, la bande originale composée par le français Éric Serra, totalement inappropriée pour un Bond et toujours en décalage avec les scènes qu’elle accompagne.
    CH1218
    CH1218

    201 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2015
    Après une pause de 6 ans, le célèbre agent secret de sa Majesté est de retour sous les traits de Pierce Brosnan, parfait mixte entre le charisme et la bestialité de Sean Connery et la "british class" de Roger Moore. Le rythme de « Goldeneye » est joliment soutenu et nous gratifie d'illustres moments dont d'époustouflantes séquences de pré-générique et une course poursuite avec un char dans les rues de St-Petersburg. N'oublions pas non plus toutes les scènes où apparaissent Famke Janssen dans le rôle de la plus perverse et allumée des James Bond Girls, des dialogues n’ont dénués d’une certaine vérité ( "les gouvernements changent, les mensonges restent" ) et une splendide chanson écrite par Bono et The Edge, interprétée par Tina Turner. Malgré quelques erreurs de raccords, des effets numériques et des maquettes un peu trop visibles, cette 17ème mission, basée sur un scénario original et dirigée par Martin Campbell, est d’une excellente cuvée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2007
    1995: la franchise 007, enfin débarassée de ses problèmes juridiques peut se relancer. Remplacant un Tim Dalton qui n'eut pas le temps de faire la pleine démonstration de ses talents, Pierce Brosnan enfile à merveille le smoking de Bond après avoir raté le rôle plusieurs fois. Donnant une nouvelle jeunesse à 007, le film s'appuie sur la réalisation nerveuse et inspirée de Martin Campbell qui signa les plus mémorables séquences d'action de la saga (la poursuite en tank a Saint Petersbourg est devenue un classique). Inscrit pleinement dans le nouvel ordre mondial, Goldeneye s'offre le plaisir de petites piques envers Bond, agent modèle de la guerre froide. Plusieurs éléments de chic et de choc pour cette 17ème aventure: M au féminin (Judi Dench, impériale), une chanson culte écrite par Bono et interprétée par Tina Turner, des cascades impressionnantes (le saut en chute libre du prégénérique) et des ennemis originaux comme l'ex 006 magnifiquement campé par SEan Bean et la sculpturale Xenia qui fit faire ses débuts enervés a Famke Janssen. Le reste du cast se remplit d'excellents acteurs internationaux, renouant aisni avec l'âge d'or des premiers Bond, de Robbie Coltrane, particulièrement amusant en parrain russe à Izabella Scorupco, programmeuse là au mauvais endroit au mauvais moment en passant par Joe Don Baker en agent peu raffiné de la CIA. Les seuls erreurs à relever seraient la musique novatrice d'Eric Serra, très jolie mais mal employée, le rôle enervant de Boris et le méchant trop jeune pour agir par vengeance. Mais surtout, surtout...il s'agit du premier Bond que j'ai pu voir au cinéma, ca vous marque un homme. Enfin, c'est juste mon avis !
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