Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Patrick Braganti
92 abonnés
410 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 3 novembre 2011
Si Marjane Satrapi, en compagnie de Vincent Paronnaud, ambitionne d’utiliser toutes les ressources du cinéma pour mettre en image les dérives oniriques et parfois fantasmagoriques du vieux musicien, le résultat n’est pas toujours visible à l’écran. Poulet aux prunes a quelque chose d’empesé et d’apprêté qui tient le spectateur éloigné. Surtout le film dans son esthétisme et la composition des cadres emprunte davantage aux codes de la bande dessinée qu’à ceux du cinéma, comme si les deux compères en abandonnant l’animation éprouvaient des craintes et des difficultés à faire un ‘vrai’ film. En clair, ils ne parviennent pas à trouver la forme adéquate à l’esprit de la bande dessinée et ce qui se voudrait hommage délicieux à la vie et à l’art se transforme en une succession de saynètes souvent laborieuses et peu inspirées, que le jeu de Mathieu Amalric, exhibant le même regard exorbité et ahuri tout au long de l’histoire, achève de plomber. Poulet aux prunes, s’il n’est pas indigeste, n’en demeure pas moins inconsistant.
"Poulet aux prunes" est un petit bijou de merveilleux, de poésie alors que la bande annonce tapageuse laissait présager tout le contraire ! Au lieu d'un film "bricolé et tiré par les cheveux" comme je m'attendais à découvrir, c'est un film profond, grave et même assez noir qui surprend très agréablement ! Certes, bricolage, il y a assurément et heureusement tant il est superbe, inventif et très soigné mais quand il est associé à une histoire aussi belle et touchante, cela devient un film qui nous séduit, qui nous transporte complètement ! Mathieu Almaric , étonnant et secondé d'acteurs tous très en forme, évolue parmi des images et des procédés cinématographiques très réussis, très au point. Une belle invention et un pur bonheur que ce "Poulet aux prunes" dont le titre bien trop réducteur, est le seul défaut !
Appelant de ses voeux cette mort synonyme de délivrance, coeur et violon brisés, Nasser Ali survit au sinistre deuil de ses deux passions. L'amour et l'instrument de sa vie perdus, son existence est ainsi privée d'un battement de coeur et d'une respiration. De choix, il n'en a pas, il n'en a plus. Vivre sans l'une ou l'autre, peut-être aurait été possible. Amputé des deux, c'est la privation sans rémission de deux raisons de vivre. Conte magnifique, brillant et original, ce petit bijou de film, superbement mis en scène, nous rappelle que le souvenir d'un amour perdu suffit parfois à rompre le fil fragile qui nous lie à la vie. Et ça n'arrive pas qu'au cinéma…
D'habitude je suis très critique mais la je vais oublier ma critique et simplement dire que ce film est merveilleux. Merveilleux dans le sens "whaa c'est booow". La bande annonce est particulièrement nul a chier et donne vraiment pas envie de voir le film, tout comme le titre dailleurs, mais vous fiez pas a ca et ALLEZ LE VOIR!!! Car en plus d'un film comique, c'est surtout a mon gout un conte romantique avec une superbe musique et vraiment très touchant! Celui ci narré par un Edouard Baer en ange de la mort...et on rigole bien aussi! Et la realisation, superbe, j'adore la manière de suivre a fond ses idées comme ca (retour dans le passé, dans le futur etc... le passage aux etats unis ou socrate est juste a hurler de rire), et tel un conte, on a un aboutissement a savoir qu'on sait ce que devient tout le monde :)
En fait... si vous avez un coeur d'enfant naif et que vous etes une romantique invétérée comme moi, ou juste que vous avez bien envie de rigoler devant un film délirant (rangez moi cette beuh, c'est du délire gentil^^), allez le voir! See ya
Marjane Satrapi et Vincent Parronaud nous livrent ici un film dont le scénario prête à plusieurs thèmes. En effet, au vu du synopsis, il est en droit de se demander s'il s'agit d'une comédie, d'un mélodrame-romantico-eau de rose ou d'un simple film ne voulant pas spécialement faire passer de message. Eh bien, exceptés la dernière hypothèse, on peut dire que le film regroupes les deux premières ; de l'humour bien placé et sympathique rappelant la rapidité des plans de Jean-Pierre Jeunet, ainsi qu'une pointe de surréalisme propre aux caractères d'un Mathieu Amalric pour le coup plutôt en forme. Seulement, on trouve ici un bémol : cela ne dure q'un tiers du long métrage. En effet, une fois le personnage principal emmitouflé dans son lit pour pouvoir doucement se laisser mourir (voir synopsis) on assiste a une histoire à l'eau de rose particulièrement indigeste et interminable. Malgré la beauté de certains plans, on peut se désoler des mises en valeurs trop présentes des sentiments amoureux propre à faire pâlir Frédéric François. il y'a tout de même quelques petites choses positives à constater, notamment les courtes scènes avec le jeu d'actrice splendide de Chiara Mastroianni, ou encore un Jamel Debbouze bien inspiré (comme souvent sur le grand écran) ou tout simplement par la prestation (encore et toujours) géniale d'un Mathieu Almaric, comme dit précédemment, toujours en grande forme. En revanche, le jeu de Maria de Medeiros ainsi que celui de Golshifteh Farahani nous laisse perplexe tant ils font source de déjà vu ou voir même d'édifiance. Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, on vous aura connu beaucoup plus insiré.
"Poulet aux prunes" oscille entre le conte poétique et la fable tragique, à travers une mise en scène qui a le mérite de sortir de l'ordinaire, bien qu'aux effets visuels empruntés et légèrement vaniteux sur les bords. Malgré tout, on se laisse emporter par l'air envoûtant de la musique d'Olivier Bernet. Sous les nombreux artifices qui se juxtaposent pour composer le récit, l'histoire relativement simple se lit comme un puzzle, conduisant à un rythme parfois bancal, et une émotion assez artificielle. Cependant la légèreté du ton marche assez bien, l'interprétation est dans le coup, et le plaisir est là. Certaines excentricités fonctionnent très bien (Azraël...), d'autres dénotent parfois trop fortement (les personnage qui ont la même tête à 20 ans qu'à 40 ans, un Jamel qui fait du Jamel...). Un film honnête qui manque de puissance. http://cineglobe.canalblog.com/
En fait de poulet aux prunes, Marjane satrapi a l'art de cuisiner le plat le plus banal possible, mais en le présentant de joli façon. Cependant, un steak-frites, même mis dans de jolis plats, sur une belle table et avec de très beaux couverts, ne restera jamais qu'un steak-frites...
Ma première impression, c'est que le film doit être plus "magique" lorsque l'on n'a pas lu le livre de Marjane Satrapi. L'étonnement et l'onirisme du film doivent mieux "marcher". Il ne reste pas moins que le duo de Persépolis livre un film inventif et drôle, émouvant et touchant, coloré et varié, bien rythmé. La musique est superbe et tient une grande part. Le film est très réussi visuellement, avec les nombreux effets, les décors en carton pâte et les séquences en animation. L'histoire et la forme de la base (le livre) se prêtent parfaitement à ce genre d'encarts, pas sans rappeler un Kill Bill vol.1 ou un Amélie Poulain. Les acteurs sont plutôt bien dans leur rôle, un plus avec la voix d'Edouard Baer en off, comme narrateur.
C'est vraiment pas mal, très poétique et plutôt drôle mais je l'ai trouvé un peu long quand même .... Ce qui m'a le plus gêné fianlement ce sont les acteurs/actrices. J'ai jamais supporté Amalric, quoiqiu'ici ce n'est pas lui qui m'a le plus dérangée ... c'est surtout Golshifteh Farahani qui est assez catastrophique ... ainsi que la plupart des acteurs/trices secondaires. Mais il est très regardable quand même.
Des auteurs de "Persépolis", on attendait mieux que ce conte à la poésie kitsch et aux trouvailles visuelles inégales. Mais le montage à la fois éclaté et linéaire séduit au détour de certaines séquences.
J'accepte que le film était un peu «différent» de ce que nous attendions. Mais j'ai apprécié son humour et aussi ses éléments cachés dont un Iranien peut comprendre ...
Ce qui était gênant pour moi est qu'ils ont utilisé "violon" ... Selon Marjan, le réel Nasser Ali jouait "se Taar" un instrument ancien des Perses. Je suppose que la pression des producteurs en a fait d'utiliser un instrument de musique europeen ...
si vous voulez entendre comment "se Taar" sons: http://www.youtube.com/watch?v=gjiA8nMYgL0
Film très émouvant et très inventif dans sa forme et son esthétisme. Seul regret, pour un film sur la passion de la musique, la musique n’est vraiment pas très bonne, et c’est bien dommage. Seule fausse note dans ce film à voir
Un mélange très poétique de dessins et de scènes filmées en guise de paysage, néanmoins l'interprétation de Mathieu Amalric un brin trop théâtrale ne permets pas de rentrer complètement dans le film.
Bof bof... De beaux moments d humour, une lenteur agréable. Mais contrairement à son premier film d animation que j avais adoré, ce film est très décevant :(