Film d'un esthétisme rare, ce film est une poésie animée chaque scène à son cachet. Une beauté visuel, il n'y qu'a regarder et ce laisser porter. Amalric est génial dans un rôle qui lui va si bien. A voir.
Un joli conte pas très gai qui ne m'a pas vraiment enthousiasmé, pas autant que Persepolis en tout cas. Sur le fond l'histoire est bien racontée par les acteurs mais j'ai trouvé beaucoup de longueurs, comme du remplissage. Le passage de la BD au film est moyennement réussi.
Face à la pléiade de bons films français cet automne, celui-ci risque de passer un peu inaperçu et c'est bien dommage parce qu'il allie originalité et mise en scène élaborée et inventive. Tout cela fait peut-être même un peu trop et peut noyer le spectateur réticent à trop de diversités narratives... mais cela reste un très bon film!
Un poulet un peu indigeste avec un soupçon de poisson mort dans les yeux d'almaric !!! les ingrédients ne prennent pas vraiment (pas autant que "persepolis" ) pour en faire un film à déguster de bout en bout… hormis quelques scènes "sympas" et une mention spéciale aux enfants : un régal !
Très joli film avec une belle histoire pleine de poésie. Remarquablement filmé et visuellement magnifique, il comporte malheureusement un défaut qui à mes yeux gâche tout : la lenteur. Ce manque de rythme le rend finalement peu passionnant. Dommage car les comédiens sont très bons.
A trop vouloir en faire, le film ressemble au final à un patchwork maladroit, manquant cruellement d'une direction artistique cohérente, à l'image de la direction d'acteurs, qui sont souvent en roue libre. Des lors ce qui aurait pu être un joli conte poétique se transforme en fourre tout manquant cruellement d’âme et ne procure que l'ennuie le plus profond malgré des intentions louables. Soporifique.
Poulet aux prunes dégage un doux fumet de nostalgie et nous promène dans un Téhéran de carte postale. Dommage que le scénario à tiroirs finisse par diluer l'émotion. Pas aussi authentique que Persepolis
Comment se fait-il qu'un film qui a tout pour plaire, qui déborde d'invention et d'intelligence, finisse par laisser froid et par semer l'ennui? Difficile d'expliquer un tel phénomène. Manque de concentration du spectateur que je suis, pourtant habitué à en voir d'autres? Fatigue de fin d'après-midi? Ennui distillé par une voix off omniprésente et d'une lourdeur insoutenable (pardon, Edouard Baer!)? Gêne procurée par cette musique virtuose, mais terriblement plombante? On aimerait pourtant dire le plus grand bien d'un film qui mêle animation et prises de vues réelles, qui fait évoluer les personnages dans des décors d'un raffinement exquis, qui réunit d'excellents acteurs (dont Mathieu Amalric, fidèle à lui-même et Maria de Medeiros). Mais au final la déception est là et l'on se dit que le talent de Marjane Satrapi et de Vincent Paronnaud - dont on garde en mémoire le splendide "Persépolis" - a raté quelque chose en ne nous intéressant guère au "fabuleux destin" de Nasser Ali Khan.
Des images très belles. Une histoire traitée de façon astucieuse avec des incursions dans le passé (du personnage principal) et dans le futur (de ses enfants) qui, progressivement, nous amènent à comprendre le choix radical du personnage principal. Une atmosphère poétique et onirique, avec une voix off qui rappelle Amélie Poulain (j’ai d’ailleurs trouvé au film une coloration « à la Jean-Pierre Jeunet »). De l’humour aussi. Je recommande donc ce film même si on reste un (petit) peu sur sa faim. Sinon, c’est un détail, mais Mathieu Almaric n’est pas crédible en violoniste pour qui connait un peu le violon, et la musique du violon est à mon avis trop peu présente.
Plusieurs années après l’excellent Persépolis, Marjane Satrapi adapte une nouvelle fois une de ses bandes dessinées en compagnie de son collaborateur de toujours Vincent Paronnaud. Que se cache-t-il donc derrière ce titre étrange ? L’histoire de Poulet aux Prunes est assez différente de Persépolis bien qu’elle garde pour cadre l’Iran, pays natal de Satrapi. La dimension autobiographique est également beaucoup moins présente. Ce film raconte l’histoire d’un très grand violoniste qui souhaite en finir avec la vie depuis qu’on lui a brisé son violon fétiche. Une trame assez banale qui permet de traiter aisément la vie à travers le spectre de la mort, usage scénaristique assez classique qui se trouve plutôt bien mis en scène avec ce film. Poulet aux Prunes donne lieu à la première expérience de long-métrage en prise de vues réelles pour les deux réalisateurs venus de l’animation. Ils profitent ici d’une belle réputation qui les précède car ils voient Mathieu Amalric, Eric Caravaca, Chiara Mastroianni ou encore Maria de Medeiros garnir leur casting. Il ne faudrait pas oublier Edouard Baer en formidable conteur de cette belle histoire nichée entre les mille et une nuits et le dernier jour d’un condamné. Ce film part donc avec de sérieux atouts. Comme les acteurs sont majoritairement très bons (exception de la jeune actrice jouant l’amour de jeunesse de Nasser Ali) et que les décors et costumes sont superbes, ce film possède de beaux atours. Pourtant lorsque le générique tombe, la déception n’est pas feinte. Ce film tenait de belles promesses qu’il oublie de réaliser, comme si le charme apparent suffisait à combler notre regard de spectateur. Les jeunes réalisateurs ont oublié de donner un véritable poids et une substance caractéristique à leur entreprise. A tel point que l’on s’ennuie assez les 45 premières minutes. Les maigres scènes de violon et les intermèdes narratifs en animation 2D ravivent quelque peu notre intérêt mais tout cela reste assez mince. La faute en incombe à un manque de réel point de vue sur cette histoire, sur le sens de la vie d’un homme, sur le parcours initiatique qu’il emprunte. L’humour a priori assuré par l’énergie des scènes et de leurs interprètes tombe bien souvent à plat. Une nouvelle fois on aura le droit à l’apparition de Jamel dans un rôle qu’on ne lui connaît que trop. La force et la vitalité de Persépolis sont désespérément absentes de ce Poulet eux Prunes pourtant très agréable visuellement. Une petite erreur de parcours qui ne doit pas faire oublier le grand talent de ces deux artistes cinéastes.
Un scénario très original, un peu sans queue ni tête il est vrai. Un travail sur l'image assez remarquable. Un air nostalgique qui n'est pas sans me déplaire. Les acteurs sont bons et la réalisation réussie. Mons réussi que le précédent opus des deux auteurs mais se laisse voir avec plaisir.
Que viennent faire les acteurs français dans ce film iranien?on s'ennuie seule la structure du film autour des 7 jours est intéressante.La bd est mieux.