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Le cinéphile
692 abonnés
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1,5
Publiée le 19 novembre 2013
Les réalisateurs de "Persepolis" passent a la prise de vue réelle pour un film qui se veut poétique, intimiste et rêveur, mais qui tombe juste dans l'ennuie! On a la juste un enchaînement d'images colorées, essayant vaguement de rappeler une bande dessinée filmées en studio, qui paraissent terriblement factices, essayant de créer une sorte d'originalité, un peu a a Gondry par moment, mais ça prend pas! Mes acteurs sont peu convaincants, en réalité surtout agaçants et ne parviennent pas a faire passer autre chose qu'une démotivation et une blasitude ambiante désagréable et désinvolte! Un nihilisme faussement intéressant et faussement avancé! Prétentieux et super chiant! On se souviendra du passage avec Azrael qui reste sympathique.
Un film original et touchant! L'histoire de l'amour particulier de ce fameux musicien pour son violon est grande : emplie de joie, d'humour et surtout de mélancolie. La mise en scène et les décors sont vraiment très bons, typés et colorés. Enfin le principe narratif, comprenant certaines séquences fantastiques et complètement en décalage, ajoute beaucoup à la poésie qui embaume cette œuvre! Sans parler du très beau jeu de M. Amalric mais aussi G. Farahani!...
Je tire mon chapeau pour cet univers très envoûtant, très coloré. Bref, vraiment charmant. De plus, Poulet aux Prumes, malgré son titre qui laisse à désirer se porte parfaitement bien en ce qui concerne son scénario ainsi que le reste de sa mise en scène, et cette belle brochette d'acteurs qui rempli parfaitement leurs rôles comme il se doit. Très conseillé !
L'histoire est vraiment différente des films d'amour communs. Déjà le personnage principal est un homme, et ça bouleverse un peu les habitudes. Tout le film est très bien ficelé, et malgré une histoire assez triste en elle-même, Marjane Satrapi réussit à caser quelques moment drôles ou au moins où l'on sourit. Je vous le conseille absolument !
Pour ce conte fantastico-poétique qui aborde intelligemment ce sujet assez délicat qu'est la mort, Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud avaient toutes les clés en main pour nous donner matière à rêver. Un casting idéal qui réunit de grands noms du cinéma d'ici et d'ailleurs, comme Mathieu Amalric (décidement très à l'aise dans le genre un peu décalé), Edouard Baer, Maria de Medeiros, Chiara Mastroianni ou encore Golshifteh Farahani plus une réalisation douce, harmonieuse, agréable et poétique qui multiplie les trouvailles et regorge d'idées originales (beaucoup aimé la séquence avec Azraël). La narration en voix-off est également astucieuse, et comme toujours, sert énormément les intérêts du film. Tout ça mélangé à un peu d'humour et d'émotion, le résultat ne peut qu'être à la hauteur des ambitions des deux auteurs. Sauf que... sauf que d'humour & d'émotion, il n'y en a pas "un peu", il y en a "trop peu". La réalisation pourtant imaginative, se met au service d'une histoire dont le déroulement se révèle assez superficiel et surtout sans rythme. Du coup, les bonnes interprétations des comédiens font pâles figures devant un traitement approximatif d'un film qui pourtant, m'avait gagné d'avance mais qui laisse sur la faim. Un petit bonus pour la musique assez jolie.
Comment, à partir d'un grand potentiel, passer d'un joli conte à un naufrage quasi intégral ? Poulet aux prunes apporte une réponse : prenez un bon scénario à forte portée universelle, des choix esthétiques discutables mais audacieux, une comédienne iranienne aussi belle que touchante, et oubliez soigneusement de faire appel à un monteur expérimenté (zzzz, zzzzzz) et à un vrai directeur d'acteur. Almaric, livré à lui-même, est nullissime et aussi crédible dans le rôle d'un violoniste iranien que dans celui d'un sprinteur jamaicain (c'est de saison). La dernière séquence, très émouvante et réussie, entre autres parce que les acteurs se taisent, laisse beaucoup de regret sur l'ensemble. Ne pas louper la BD éponyme cela dit, elle est encore meilleure que Persépolis.
les plans et les lumières sont de qualité et l'originalité de la mise en scène est assez attrayante. Mais le film n'a aucun rythme. trop de longueur, de scènes molles entre quelques moments intenses.de bonnes idées et beaucoup d'émotion mais gachées par ce manque de rythme.
Du Chaplin à l'absurde, de la poésie à l'animation, du drôle à l'émouvant. Poulet aux prunes contient une palette de couleurs et d’émotions incroyablement variées. Ses images parfois trop fausses, parfois animées, parfois magnifiques, parfois réalistes. Ses dialogues parfois théâtraux, parfois drôles, parfois touchants et parfois enchanteurs. Sa musique, splendide, sa réalisation laisse en revanche certains points un peu novices. Un scénario unique, qui fait parfois penser à Amélie Poulain avec cette voix off omnisciente, une histoire drôle au départ, peut-être un peu vide pourrait-on dire, je me suis quelques fois ennuyé, mais les 20 dernières minutes sont d'une telle beauté. Un court métrage retraçant la séquence musicale et muette serait un chef d’œuvre. Un rebondissement final touchant, émouvant, qui fait briller les yeux et serrer le cœur.
Une mise en scène soignée, des personnages touchants, une ambiance poétique et un joli scénario sous forme de conte, la recette de ce Poulet aux prunes a de quoi faire saliver. Côté casting aussi on en a pour notre faim : Mathieu Amalric en personnage principal, Edouard Baer à la voix off ou encore Jamel Debbouze et Chiara Mastroianni en seconds rôles, que du beau monde. Malheureusement après une heure et demie de cuisson à feu (trop ?) doux, le plat est insipide. L’atmosphère de bande dessinée, chère à Marjane Satrapi et Vincent Parronaud (duo à l’origine de Persepolis), ne parvient pas à crever l’écran et apparaît même parfois comme un décor de carton pâte aux airs faussement surannés. Au final on a à faire à un patchwork de scénettes, tantôt comiques, tantôt tragiques, de qualité très inégale et dont ressort un vague ennui ponctué de quelques petits plaisirs visuels. Bien que l’esthétique de la mise en scène sauve le film du naufrage, on ne se resservira pas de ce poulet aux prunes.
Etant donné que "Persepolis" est un chef d' oeuvre c'est toujours compliqué de refaire un film sans décevoir . Je n'ai pas retrouver la poésie et la finesse de Satrapi , et plus le film avançait plus je m'ennuyais mais la dernière demi-heure m'a enchanté et totalement convaincu et a rattrapé la première qui pour moi est totalement raté .
Un peu long, un peu étrange mais très original avec une histoire vraiment belle. En fait c'est surtout la fin qui donne des points, quand on connait enfin l'histoire de Nasser et que l'on commence à le comprendre. Donc si vous le regardez, restez jusqu’au bout ! Un film qui, je pense, mérite mieux comme note.
Malgré certains passages somptueux, notamment lors les épisodes animés, le film manque de rythme et d’intérêt dans sa première partie. Pourquoi attendre la dernière partie du film pour expliquer le mal dont souffre le personnage de Mathieu Amalric ? Le soucis réside dans la construction du récit, car la narration est quelque peu poussive et les tentatives humoristiques ne sont pas toujours bien amenées. Pas mauvais, mais pas indispensable.