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islander29
863 abonnés
2 354 critiques
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3,5
Publiée le 31 octobre 2011
En oubliant un peu la forme (de vrais acteurs pour raconter ce qui est en fait une bande dessinée) je pense qu'il y a beaucoup à retirer de ce film....En tout cas il m'a parlé et je ne vais pas m'en plaindre...L'histoire tourne sur l'axe de l'amour, un axe fugace et aléatoire, une histoire à risques entre la passion amoureuse et le désir social de fonder une famille....Honnêtement les dialogues sont riches et le film traite à ce qui touche à l'essentiel (la mort, l'amour, l'art ici la musique) comme le faisait sur un plan délibérément politique et féministe PERSEPOLIS...Il y a toujours ce délicat décalage philosophique qui semble au fond la vérité, celle la plus à même de nous toucher, de nous comprendre...Je suis rentré à fond dans le film et je ne l'ai pas regretté...Seule la forme est décevante et sans être un dessin animé, un film d'animation aurait eu sans doute plus d'impact...Mais enfin qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse...Je conseille..
Ce film est surement très bien mais comme ma femme boudait je suis passé au travers et j'ai trouvé ce film à mi chemin entre le stupide et l'ennuyeux .Je ne suis pas objectif mais c'est la vie.
Poulet aux prunes est un film très sympathique, à l'ambiance douce et nostalgique et à l'esthétisme enchanteur. A voir pour passer un bon petit moment, hors du temps, dans un Téhéran de carte postale (décors studio qui collent parfaitement à l'ambiance BD du film). Temps qui peut d'ailleurs paraitre un peu long car le film, sans réelle intrigue, ne propose que son ambiance et son esthétisme pour captiver le spectateur.
Très très déçue par ce film, J'avais pourtant aimé lire la BD, j'avais aimé Persépolis, j'adore Amalric mais là vraiment je me suis ennuyée tout du long, c'est lourd, sans charme, sans intérêt, une image toujours sombre et lugubre...seul petit moment de plaisir : les quelques minutes où le film devient film d'animation. Je pense que sur cette voie là, le film aurait été bien meilleur! Quel dommage...
Je ne comprends pas que ce film ait reçu d'aussi bonnes critiques. A part le générique du début, très prometteur, et quelques scènes amusantes, le scénario est décousu, les scènes sont très déséquilibrées et l'on ne peut s'attacher à aucun personnage. C'est bien longuet (pour un film d'1h30!!!) et très décevant. Rien à voir avec le très beau Persepolis.
J'ai été un peu déçu car la poésie de la BA est beaucoup moins présente qu'il n'y parait. Certes, c'est une belle histoire d'amour mais on ne le comprend qu'à la fin et tout le film n'est que tristesse et malheur : un homme veut se suicider car sa femme, qu'il n'aime pas, lui a brisé son violon... Avec un petit air d'Amélie poulain, il aurait mérité d'être mieux traiter, au moins pour les dialogues.
Je suis fan du travail de Marjane Satrapi, je trouve pourtant ce film raté.
Si le passage à l'écran de la BD "Persepolis"s'est fait sans problème, c'est loin d'être le cas pour "Poulet aux prunes".
Pourtant le film respecte à la lettre la BD, les plans retransmettent quasi identiquement les illustrations, le script recopie bien le texte des bulles... Mais étrangement, la magie ne prend pas. Plus grave encore, tout le charme et la poésie iraniens sont envolés. La culture perse est pourtant ce qui fait l'intérêt de l'oeuvre de Satrapi. Certains livres ne peuvent être adapté au cinéma, peut-être que "Poulet aux prunes" fait parti de ceux-là?
Dommage, car le jeu des acteurs et quelques passages d'animation valent le détour.
Préférez la lecture de la BD pour apprécier toute la beauté de l'histoire!
Ah bah merde ! Moi qui avais adoré "Persepolis" de la même Satrapi, j'avoue que la chute est rude avec ce "Poulet aux prunes" ! Le pire, c'est que la personne qui parle encore le mieux du problème de ce film reste encore un personnage du film lui-même. A un moment, le maître violoniste du héros dit à son disciple : « ta technique est excellente. Mais ta musique est à chier (dixit). » Il ajoute même : « Tu n'as pas su saisir le souffle ». J'avoue : j'adhère à la définition pour ce qui est de ce "Poulet aux prunes". Techniquement et visuellement, c'est bourré de bonnes idées. On retrouve l'inventivité de "Persepolis" et parfois mêmes quelques délires formels qu'en d'autres circonstances j'aurais encensés. Mais voilà, pas un seul instant j'ai réussi à donner vie à cette accumulation d'artifices. L'un des responsables les plus voyants est à mon sens l'écriture des dialogues. Pour quelqu'un qui parle de souffle dans la musique, c'est un comble de trouver une telle pesanteur dans tout ce qui se dit oralement dans ce film. D'abord, il y a cette sécheresse de l'écriture absolument insupportable : toutes les phrases prononcées dans ce film ne font qu'accumuler des poncifs et des stéréotypes d'usages ou bien alors elles se contentent d'expliciter ce que la réalisation ne parvient pas à suggérer. A noter d'ailleurs : la présence permanente d'une voix off ! A mes yeux, cette voix off qui se sent obliger d'expliquer toutes les trois minutes ce que ressentent les personnages et ce qui leur arrive suffit à elle seule à démontrer les carences de la réalisation. Et puis, souvent l'un ne pas sans l'autre, les textes étant insipides, le jeu d'acteur s'en ressent forcément derrière. Quelle plaie de les écouter : on les croirait plus en train de passer un examen chez l'orthophoniste qu'en train de chercher à donner vie à des personnages. J'en veux pour preuve le fait qu'on ait dû entendre en tout est pour tout au moins 826 fois le prénom Nasser Ali dans ce film. Où parle-t-on comme ça franchement ? Pour un film qui parle de musicalité, ça fait quand même vraiment tâche, vous me le concèderez bien... Je suis désolé de paraître aussi insensible à l'égard d'une œuvre qui semblait pourtant faite avec les meilleures attentions, mais la démarche est tellement caricaturale que d'un sujet simple on passe à une approche au final simpliste, et comme toutes les trouvailles visuelles et scénaristiques ne se font pas au service d'une histoire qui a un vrai souffle, tout tombe à l'eau... Dommage donc, deux fois dommage même, Marjane Satrapi a voulu trouver son créneau entre drame et film imagé à la Jeunet, mais hélas faute de rythme, de densité et – j'aime pas dire ça mais c'est qu'il en est au final – de talent, je n'y ait vu au final qu'un banal artifice sans âme... C'est dur mais me concernant ce fut là malheureusement ma triste réalité...