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Mac Murphy
3 abonnés
91 critiques
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3,0
Publiée le 26 octobre 2024
On est loin du festin offert par Marjane dans Persepolis avec ce Poulet aux saveurs tres inégales. Une belle histoire, une poésie certaine mais aussi des passages un peu longs ou plutôt un peu lourds que lon croirait maladroitement imités de Jeunet dans Amélie Poulain. Après ce film à moitié reussi, j'ai néanmoins envie de lire la BD dont il est l’adaptation pour en avoir le coeur net. Je risque de la préférer à cette realisation qui peut-être ne met pas en valeur le récit original.
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2,0
Publiée le 25 septembre 2023
Que de regrets pour cette passion dèvorante du grand oncle de Marjane Satrapi pour une femme et son instrument de musique! Contrairement à "Persepolis" (2007), les acteurs sont rèels avec une rèalisatrice qui puise dans ses souvenirs de jeunesse! On s'ennuie souvent dans la première heure où tout se mèlange beaucoup trop avant la dernière partie, bouleversante! Lorsque ce « Poulet aux prunes » finit plus ou moins par se concentrer sur la relation entre Nasser Ali Khan et Irâne, cette dernière ètant promu comme le catalyseur de ce conte, c'est trop tard, l'histoire (triste) touche à sa fin! Eh oui quel dommage que cette rèflexion sur la vie et sur l'amour soit aussi dècousue, d'autant plus que Mathieu Amalric arrivait à rendre palpable ce patchwork cinèmatographique d'homme qui perd tous ses espoirs face à une Golshifteh Farahani magique à chaque plan! On peut toujours dècouvrir la BD qui, paraît-elle, est meilleure que le film...
Wow wow wow wow wow... Mme Satrapi, je vous hai(me)s d'affection ! Je n'ai jamais été autant bouleversé après avoir vu un film !
Le non-5 étoiles repose spoiler: sur le fait qu'il y a une cassure en plein milieu de la scène la plus émouvante du film : pourquoi, lorsque nous est exposée la tristesse de la rupture entre Nasser et Irâne, voit-on ce dernier songeur, en compagnie d'une groupie ? Ce qui est chaleureux et attrayant... une relation charnelle lors d'une tournée triomphante ! Ce n'est pas dans le ton du mariage forcé d'Irâne et ses conséquences, qui ne peuvent qu'évoquer directement la mélancolie...
Et puis aussi, ce qui m'apparait comme spoiler: une légère perte de rythme lors des moments qui précédent le décès de la maman de Nasser, ainsi que le moment de l'intervention du vendeur autour de la tombe. Une petite sensation de ralentissement... mais je n'ai vu le film qu'une fois !
En dehors de ça, je reste chamboulé, chamboulé, chamboulé... il s'agit d'un film magnifique, mais ô combien triste... et dans une si puissante description de nos mélancolies...
Merci à toutes les personnes impliquées dans sa réalisation ! Aucun acteur ne fait de manqué, tout est bien filmé. Ce qui m'y déplait est mineur. La musique, au top ! Bravo !
En Iran, l'histoire d'un musicien dans les années 50/60.
J'avais beaucoup apprécié Persepolis. Poulet aux prunes est une autre adaptation de Marjane Satrapi. Elle nous parle de l'Iran des années 50/60 et d'un musicien. C'est un joli conte mais je n'ai pas vraiment d'avis. je ne l'ai trouvé ni mauvais ni bon.
En gros, c'est un film agréable avec de bons acteurs. Si vous avez le temps
Très déçu, ce n’est pas un grand film contrairement à The voices, ou même simplement un bon par rapport à Persepolis. Une mise en scène et un style particulier. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Visuellement, c'est étonnant, poétique et un brin intimiste mais cette belle histoire d'un amour contrarié ne m’a pas empêché de trouver le temps long. La voix off se sent obligée d'expliquer toutes les trois minutes ce que ressentent les personnages et ce qui leur arrive et n’apporte pas grand-chose si ce n’est qu’un sentiment de longueur qui dessert le film déjà quelque peu contemplatif. Le scénario part dans tous les sens au risque de perdre le spectateur. J’ai du mal à comprendre que ce film ait reçu d'aussi bonnes critiques.
Beau, poétique, juste. Ce film est, pour moi, une référence en matière d'art. Il joue avec un large panel d'émotions du début à la fin. Il ne faut pas le regarder comme un divertissement mais vraiment comme une oeuvre au sens premier du terme. Je comprend complément qu'il ne plaise pas à un grand nombre de gens car il y a une vrai prise de risque derrière cette oeuvre, il ne s'agit pas d'une réalisation 'facile". Le simple fait qu'il puisse séduire et se faire détesté par les spectateurs est à mes yeux, un argument à ce que j'avance. Tout les goûts sont dans la nature mais si vous voulez regarder ce film, une chose est sur, ne le regarder pas d'un œil!
Je vais être un peu dur avec ce film. J'aime beaucoup Marjane Satrapi et ses bandes dessinées. Son humour est à l'image de son coup de crayon : simple, enfantin, malicieux, drôle, sensible. « Persépolis » est une très grande bande dessinée et une réussite cinématographique, un véritable et excellent dessin animé. Et « Poulet aux prunes » a les qualités de « l'univers Satrapi » : c'est une très belle histoire d'amour contrarié dans les meilleurs moments du long métrage, doublée d'une peinture sociale de l'Iran de la deuxième moitié du XXème siècle fort convaincante. Mais c'est bien là le problème : ce film est inégal, malgré d'indéniables sommets. Il faut bien le dire, on s'ennuie poliment la majeure partie du temps, et l'on a du mal à trouver Mathieu Amalric sympathique... Tout droit sorti des films d'auteurs franchouillards chiants à mourir (pardonnez-moi l'expression), il plombe le long métrage par son humeur dépressive et suicidaire. Je ne me souviens plus trop de la bande dessinée originale, mais je l'avais plutôt bien appréciée dans mon souvenir. Prendre Amalric pour jouer le rôle principal était osé, mais un acteur inconnu aurait été sans doute préférable tant il en fait trop. Le film ne tourne plus qu'autour de lui, et les personnages secondaires peinent à ressortir. Le résultat est que l'on a de la peine à ressentir quoique ce soit pour les personnages et ce qui se trame à l'écran. « Poulet aux prunes » devient alors un long métrage tout à fait artificiel, aussi factice que son éclairage à la Jean-Pierre Jeunet. Bref, et ça me fait mal de le dire : sans âme. C'est vraiment dommage. Car quelques passages valent le détour : l'irruption inattendue d'Azraël, l'ange de la mort, incarné par un Edouard Baer méconnaissable, et surtout les moments avec Golshifteh Farahani, qui crève l'écran. Quelques éclats de lumière d'un diamant brut, malheureusement bien terne...
Un film envoûtant où on se laisse aller à la douce mélodie qu il nous chantonne, entre le conte et le film l enchantement s opéré. L histoire est un mélange humour et de tragédie , triste mais qui amuse pour autant., un hymne à la vie aux saveurs différentes tels un poulet aux prunes, ode au temps et a l amour et l art la musique qui font vivre le cœur de notre héros .. Un coup de chapeau à la réalisation , l esthétisme du film de l image.nostalgie d un Téhéran d'une autre époque tel le génial Persepolis, celui-là est dans la même veine mais un cran en dessous.moins intelligent et dénonciateur mais pour autant celui-là est plus inventif et soigne flirtant avec la bd. Amalric est très bon dans son robert il est très bien seconde. Il apparaît quand même certaines lourdeur sur la longueur et certains dialogues et passages ne servent pas à grand chose. N empêche le film vaut vraiment le coup d'œil.
Aimant beaucoup la filmographie de Marjane satrapi je ne me suis laissé que tardivement convaincre à la vision de ce poulet aux prunes. Et mince je m'en veux de ne pas lui avoir accordé le même enthousiasme que pour les autres. L'histoire conté est un mélange savoureux de cynisme, d'humour et de drame. Non vraiment, la réalisation est excellente, le jeu d'acteur est irréprochable on se sent réellement en empathie avec ce musicien. Et punaise, c'est beau ! Que ce soit sur le plan esthétique ou scénaristique c'est dur de ne pas être insensible à ce qui se passe devant nos yeux. Marjane satrapi est une femme pleine de talents et de finesse. Et ça fait du bien.
Si Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud ont pour particularité de beaucoup s'adapter eux-mêmes, force est de reconnaître qu'ils le font avec inventivité et grand talent ! Il y a beau avoir quelques petits loupés, l'ensemble est un tel ravissement visuel, un tel plaisir de narration qu'on ne prête guère attention aux faiblesses de-ci de-là. Narré comme un conte à l'ancienne mais de façon étonnamment moderne, « Poulet aux Prunes » fait preuve d'une surprenante vivacité (surtout concernant une œuvre où la mort est omniprésente!), faisant appel aux différents genres hollywoodiens pour offrir une œuvre totalement inclassable, peuplé de personnages inoubliables (celui de Chiara Mastroianni est hypnotisant, Golshifteh Farahani bouleversante), parvenant constamment à se renouveler pour se conclure sur une magnifique histoire d'amour, spoiler: et entièrement muette, s'il vous plaît ! Celle-ci, digne des plus beaux mélos hollywoodiens, est incontestablement le morceau de bravoure d'un film sans doute imparfait, mais proposant tellement de qualités devenues rarissimes au cinéma que j'ai été sous le charme pratiquement du début à la fin, aussi bien du point de vue « simple spectateur » que purement cinéphile... Bref, si je comprends qu'on reste insensible à ce genre d'expérience, la magie a presque totalement opéré sur moi : encore une très belle réussite des auteurs du magnifique « Persepolis ».
Un film pleins de poésie et mélancolie. C'est très original, mélangeant animation et réel, parfois loufoque. Mais tout en restant dans une histoire pas tiré par les cheveux et pleine de mélancolie!
Un joli conte sous forme d'intrigue, interprété théatralement et mis en scène façon Jeunet. Jamel Debbouze apporte une touche de fantaisie avec beaucoup de qualité comme toujours. Un dépaysement.