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Un visiteur
4,5
Publiée le 31 octobre 2011
Voici un film original et plein de charme qui ne peut que toucher par sa poésie et sa singularité.
En tombant sur ce film par hasard, on peut être en premier lieu peu enthousiasmé par le synopsis en apparence assez sinistre, bien qu'il promette en contrepartie une fraîcheur certaine: seulement c'est celle-ci qui prend le dessus tout au long du film, le rendant à la fois drôle et touchant, avec un mélange des genres si habilement mené qu'au bout du compte l'on s'aperçoit que l'on est ému sans même savoir pourquoi. Certes, par certains aspects, on peut trouver que cette œuvre n'est pas sans comporter un certain nombre de clichés, et à deux ou trois reprises un humour plus grossier qui tranche avec la finesse qui préside le reste du temps. Pour autant, cela ne va pas à l'encontre de l'esprit général de ce film teinté de merveilleux, qui est à prendre avec une dose de dérision et de second degré, puisqu'ici nous sommes avant tout devant un conte. En effet, on se retrouve plus devant un tableau vivant que devant une véritable histoire: l'on a plutôt l'impression d'avoir devant soit un calendrier de l'Avent dont on ouvrirait les fenêtres une à une, avide de trouver un sens qui finalement ne se révèlera qu'à la toute fin. Chaque flash-back est ainsi une petite lucarne de plus qui nous éclaire sur ces personnages tout ce qu'il y a de plus attachants. Ainsi, il faut admirer le jeu des acteurs dont l'interprétation très réussie donne tout son sens à la réalisation. On saluera tout particulièrement les performances de Mathieu Amalric, Maria de Medeiros et Golshifteh Farahani, qui nous offrent trois histoires très touchantes, s'entrecroisant pour, finalement, n'en former qu'une.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce film admirable que nous servent Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, peinture bariolée dans laquelle toutes les émotions se mélangent pour éclore comme une fleur dans la scène finale. Cependant, il faut bien conclure, et je le ferai en conseillant vivement ce film à tous ceux qui aiment se laisser surprendre. Il vaut le détour.
Mot d'ordre en sortant de la salle : dommage. Le nouveau film de Marjane Satrapi partait bien pourtant. Il avait une excellente réalisatrice (on se souvient bien de Persepolis), il avait de bons acteurs, il avait une très belle histoire, il avait même de belles musiques et de belles lumières. Mais ça ne prend pas, on est étouffé par une voix off omniprésente et des scènes d'émotions trop courtes pour nous laisser entrevoir cette fameuse émotion. Il faut dire ce qui est, seules les apparitions (brèves malheureusement) de Jamel Debbouze, Edouard Baer et Chiara Mastroianni sont à voir. L'histoire de base, comme je le disais, est très belle. Mais elle est mal traité et au final, on ne s'attache pas aux personnage, ni même à ce musicien brisé. Donc, je finirai comme j'ai commencé, c'est dommage.
Un poulet un peu indigeste avec un soupçon de poisson mort dans les yeux d'almaric !!! les ingrédients ne prennent pas vraiment (pas autant que "persepolis" ) pour en faire un film à déguster de bout en bout… hormis quelques scènes "sympas" et une mention spéciale aux enfants : un régal !
Ce film est un peu un ovni. On passe de scènes déjantées à des scènes un peu plus poussives. Quoi qu'il arrive, on se laisse porter jusqu'au bout du film. La photographie est particulièrement bien travaillée. Cela donne des images très belles. On se demande ce que Edouard Baer et Djamel font la. Leur prestation n'est vraiment pas terrible.
On se laisse très vite séduire par l’histoire de Nasser, cet homme qui apparait d’abord égoïste et centré sur son violon. On apprend l’histoire qui le liait à son instrument et on ressent enfin de la sympathie.
Avec doigté, le ton change : dramatique, amusant, fantastique, mélancolique mais toujours avec une très belle musique en fond.
Critique mitigée pour ce film qui tient le spectateur à distance ,on ressort frustré de n'avoir pu palper le film;peut être l'adaptation de la BD était elle ardue ?Il en résulte des longueurs ,une certaine froideur (c'est sans doute le plus regrettable).A noter une bande son remarquable et une poésie toute persane.
Etant donné que "Persepolis" est un chef d' oeuvre c'est toujours compliqué de refaire un film sans décevoir . Je n'ai pas retrouver la poésie et la finesse de Satrapi , et plus le film avançait plus je m'ennuyais mais la dernière demi-heure m'a enchanté et totalement convaincu et a rattrapé la première qui pour moi est totalement raté .
ATTENTION, quelques SPOILERS... Certes, c'est un film particulier, mais l'on ne doit pas forcément l'évaluer en comparaison avec des films d'un style "plus connu". Nous avons en fait un homme qui souffre à cause d'une histoire d'amour non abouti. Et moi j'ai compris le moment à partir duquel il voulait se suicider : pas dès qu'il n'arrivait plus à jouer (même si ça l'attristait), mais dès qu'il a croisé irane bien plus tard, en lui disant qu'elle ne l'avait pas reconnu! Il faut le prendre dans le sens métaphorique : soit il n'arrivait plus à jouer parce qu'il souffrait trop de l'absence d'irane, soit il s'est dit que désormais il n'arriverait plus à jouer parce que irane lui a dit qu'ils se connaissaient pas ! Et cette histoire est merveilleusement bien racontée car irane est transposée, métaphorisée à travers un objet dont le héros tient tant (non seulement parce qu'il AIME irane, et parce qu'il aime la musique), mais c'est seulement à partir du moment qu'il savait qu'il n'avait plus espoir de retrouver CES 2 uniques intérêts de sa vie (irane, la musique)... qu'il a compris qu'il n'avait plus rien à faire sur Terre ! J'ai adoré l'opposition parfaite entre "la femme qu'il aime et son violon chéri qu'il chérit en pensant à elle" et "SA femme qui casse le violon et qui brise le coeur du héros", en d'autres termes : cette opposition frappante qui caractérise une sorte de rivalité intense entre la femme du héros et la femme que le héros a toujours aimée... Très bon film, assez émouvant sur la fin. Il mérite 17!
ps : les apparitions de jamel debouzze sont géniales !
L'histoire nous est raconté comme un joli conte, une belle histoire. On retrouve un peu les traits du cinéma de Jeunet dans l'esthétique, c'est beau et touchant à la fois tout simplement.
Film d'un esthétisme rare, ce film est une poésie animée chaque scène à son cachet. Une beauté visuel, il n'y qu'a regarder et ce laisser porter. Amalric est génial dans un rôle qui lui va si bien. A voir.