Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Critik D
152 abonnés
1 103 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 21 janvier 2015
Un film emprunt de poésie tout simplement magnifique et dont on ne peut estimer la valeur avant de l'avoir vu. Cela fait quelques années que sur les étales des rayons il me fait de l’œil sans vraiment comprendre son intérêt. Et lorsque Arte à la bonne idée de le diffuser, je saute tête baisser emporter par la curiosité. Un film qui fait preuve d'une certaine finesse, du début à la fin par son image, son scénario et par le jeu de ses acteurs. Mathieu Amalric est merveilleux, je l'ai vraiment découvert dans ce film, comme une révélation malgré tout ce que j'avais déjà vu. L'histoire semble banale, et limite sans intérêt, pourtant ce film est une pépite qui renferme beaucoup de choses, un trésor de cinématographie. Oui j'en tarie d'éloge, car il m'a bluffé et surprise. Je n'en attendais rien et j'ai découvert beaucoup. Si vous avez la chance de le découvrir ne vous en privé pas et j'espère que comme moi vous serez bluffé. J'aurais aimé en dire plus, mais j'avais bien trop de film visionné pour me souvenir de tout. Je sais simplement qu'il m'a laissé un très bon souvenir, que le tout m'a plus et que la poésie en est un point d'honneur. Un mélange entre cinéma et théâtre qui n'est pas désagréable.
Un conte féerique et rêveur qui se savoure comme un agréable moment , aussi bien dans le visuel que dans l'émotion , un air de mélancolie... Doux et sombre , le scénario raconte les derniers jours de la vie d'un grand violoniste qui perd le gout de vivre et voit son passé et l'avenir des autres durant ses huit derniers jours , une histoire comme un conte mais avec une force dramatique présente , tous les instants et rencontres se savourent même si un air pessimiste ressort de temps en temps . Sensible et lourd , Mathieu Amalric reste vraiment bon dans ce rôle triste et mélancolique , un personnage qui colle avec son allure en défaitisme et espoir , et entouré d'un casting de choix avec la voix agréable d'Edouard Baer , la beauté tendre de Golshifteh Farahani , ou encore les séquences très drôles et brillante d'un Jamel Debbouze au sommet de son art (et bien d'autres encore...) . Après l'animation de "Persepolis" , le duo Satrapi/Paronnaud réadapte une BD de Marjane Satrapi et lui offre une mise en scène drôle , qui sait naviguer entre les genres d'animation et offre des transitions efficaces même si certains styles sont vraiment trop sombre . Un beau conte , mélancolique et presque magique malgré son côté sombre , et qui se suit avec plaisir .
Je viens à peine de sortir de la salle, c'était la séance de 19h45, .... et je sais déjà que ce film me poursuivra, me hantera longtemps après.... 6 ans après Persépolis, je craignais de ne pas retrouver cette force, ce choc, cette magie qui en avaient fait un chef d'oeuvre.... Et pourtant.... Quel onirisme, quelle poésie, quelle subtilité, quel charme se dégagent de ce vrai film d'auteur, cette véritable oeuvre sincère et portée par une photo d'un autre temps... C'est la confirmation que le cinéma français connaît un automne d'exception. Je n'ai pas assez de mots pour décrire ce bijou signé Marjane Satrapi. Je n'avais pas lu la bande dessinée, je sens que je vais prochainement me jeter chez le libraire l'ouvrir. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi le film ne marche pas des masses car c'est vraiment l'un des nombreux coups de coeur de cette année 2011. Et cette musique!!! Elle nous emporte, nous fait naviguer à travers les décors de cet Iran d'avant la révolution.... Et la mise en scène, capable d'alterner instants de joie et vraie tragédie, de nous émouvoir, de nous transporter, de prendre de nouvelles tournures, de nous donner l'impression de naviguer entre plusieurs films.... Vraiment une réussite.
J'ai mis du temps à comprendre où l'histoire allait nous emmener! Y avait il un fil conducteur, une réelle histoire? Pendant un moment, je me suis demandé si je n'allais pas quitté la salle. Mais j'ai pris l'option de me détacher de l'histoire simplement pour l'esthétique visuelle très réussie. Et puis... au final... quel magnifique histoire! J'ai découvert avec beaucoup d'émotion, particulièrement sur les 20 dernières minutes, que le violon cachait plus que des notes de musiques, ce qui a fait prendre au reste du film toute sa dimension. A voir, jusqu'au bout!
L'histoire d'un grand violoniste et d'une grande histoire d'amour. Avec un titre pareil, on s'imagine bien que ça part dans tous les sens. Mais l'humour et le caractère de Marjane donne une cohérence assez originale et souvent réellement émouvante. Pleins de surprises, notamment les iraniens joués par des juifs, des arméniens et des italiens sans parler de notre arabe national. Une poésie classique dans un écrin foutoir parfois brut de fonderie. Une histoire finalement très triste, même si c'est l'histoire de 80% des gens normaux et pas seulement iraniens. Le tout est étonnant, rafraîchissant autant qu'original, surtout après « Persepolis ».
SENS/SIGNIFICATION : Petite réflexion sur l'art, la musique. L'artiste dépend t-il d'un objet ? Est-ce forcément souffrir, être écorché-vif? Quelques symptômes mélancoliques, une petite douleur, parfois lancinante mais au-delà de ça, beaucoup de vide. De beaux stéréotypes «Tu le savais en m'épousant que j'étais un artiste « et du blabla du même genre « La vie est un soupir », OK oui peut-être mais c'est du déjà vu. La poésie n'est pas dans le déjà vu.......... ÉMOTION/SENTIMENT : Relation mari/épouse totalement morte. Exposition de la souffrance que peut engendrer un amour non-partagé, de la bêtise, de la frustration également. A côté de ça, la perte d'un être, l'art comme fugue et comme douleur propagée. Peut-on aimer plusieurs fois? Croire au grand amour? Comme parfois il est difficile de se détacher de l'objet perdu, malgré les années et les tempêtes. La mémoire joue le rôle d'attrape-cœur et ne relâche que peu de choses, voir rien. Un désamour des enfants assez juste ( dans le sens où les bons-sentiments sur ce sujet coulent généralement à flot )............ AUTRE : Acteurs moyens et l'apparition de Jamel Debbouze risible/inutile. Quelques excentricités et plans/séquences bien exploités aussi bien visuellement que symboliquement. Cependant, beaucoup de fioritures et de longueur, des tentatives d'originalités pas toujours réussies et même parfois franchement grotesque. Une voix-off pas désagréable et une non-linéarité qui ne sert ni dessert le film. Finalement, il manque un gros ingrédient magique pour élever le film, une petite dose de génie, d'inventivité créatrice véritable. Et il ne suffit pas de se vouloir différent pour le devenir. Dommage, l'idée de base était intéressante. Potentiel mal exploité.
Très déçu, ce n’est pas un grand film contrairement à The voices, ou même simplement un bon par rapport à Persepolis. Une mise en scène et un style particulier. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 2/5
Après s'être imposé dans le monde de l'animation avec Persepolis, il est temps pour Marjane Satrapi mettre la barre encore plus haute et de s'imposer dans le film en prises de vue réelles. Cependant, celle-ci ne dit pas adieu à l'animation, bien au contraire. Elle crée plutôt une alliance extraordinaire entre les deux qui se verra jusque dans les moindres décors. En effet, Poulet aux Prunes, son second long métrage, est un film éblouissant de tout point à mi-chemin entre animation et prises de vue réelles mené de main de maître par un casting brillant (comment aurait-il pu être autrement avec de tels noms à l'affiche) du premier rôle, Mathieu Amalric, aux seconds, Edouard Baer, Chiara Mastroianni ou encore la sublime Golshifteh Farahani... Bien démarré par une introduction animée comme celles qu'on avait pu voir dans Persepolis, la mise en scène se poursuit en neuf parties différentes dont les huit jours où Nasser Ali attend littéralement Azrael sur son lit de mort. À travers les nombreux flash-back qui nous éclaircissent sur les coins de brume du récit (jusqu'à la fin), Marjane Satrapi nous offre un billet pour un monde de toute beauté où un homme choisit de mourir après que son violon, seul moyen d'immortaliser un amour perdu autrefois, ait été brisé. Une oeuvre qui confirme que le coup de patte du duo Satrapi/Paronnaud est clairement remarquable, tout comme l'humour de cette dernière qui fait mouche une fois de plus (entre autres avec la participation de Jamel Debbouze). C'est confirmé, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud jouent dans la cour des grands et on espère qu'ils se révèleront, par la suite, de plus en plus brillants.
Les réalisateurs de "Persepolis" passent a la prise de vue réelle pour un film qui se veut poétique, intimiste et rêveur, mais qui tombe juste dans l'ennuie! On a la juste un enchaînement d'images colorées, essayant vaguement de rappeler une bande dessinée filmées en studio, qui paraissent terriblement factices, essayant de créer une sorte d'originalité, un peu a a Gondry par moment, mais ça prend pas! Mes acteurs sont peu convaincants, en réalité surtout agaçants et ne parviennent pas a faire passer autre chose qu'une démotivation et une blasitude ambiante désagréable et désinvolte! Un nihilisme faussement intéressant et faussement avancé! Prétentieux et super chiant! On se souviendra du passage avec Azrael qui reste sympathique.
Quatre ans après leur superbe film d'animation Persépolis, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud reforment leur duo, une nouvelle fois pour l'adaptation d'une bande dessinée de la première. Si l'action se passe toujours à Téhéran, en Iran, les quelques images d'animation ne font ici qu'accompagner les prises de vue réelles. Une œuvre à la fois drôle, triste, onirique et poétique. Avec en prime une belle brochette d'acteurs (Mathieu Amalric, Maria de Medeiros, Chiara Mastroianni, Eric Caravaca, Jamel Debbouze, Edouard Baer, Golshifteh Farahani...). Une belle réussite.
Et pourtant cela démarrait bien.Une ambiance, une couleur différente des films que l'on a l'habitude de voir et ce petit coté amelie poulain attirait le cinéphile que je suis.Eh puis d'un seul coup, le héros musicien veut mourir car son violon fétiche a été cassé par sa femme q'u'il déteste.Et à partir de là ,c'est à dire à 20 minutes du début du film, on tombe dans un affreux mélodrame sans intérêt qui ne tient la route que par les quelques effets visuels(exemple le petit nuage qui représente l'âme de la mere du musicien).On a même le droit à un dessin animé qui résume l'action d'azrael, ange de la mort,sur un individu.Concernant les acteurs debouze est égal à lui-même dans un jeu lamentable et almaric et une fois de plus décevant.Franchement je m'attendais beaucoup et j'ai reçu peu.
On ne change pas une équipe qui gagne. Après le succès incontestable de Persepolis, Satrapi et Paronnaud remettent le couvert avec Poulet aux prunes, qui raconte les huit derniers jours de l'artiste Nasser Ali Khan, souhaitant se suicider après que sa femme ait cassé son violon. Que les fans de la BD se rassurent, le récit d'origine est suivi à la lettre avec la présence de flash-back, où chaque chapitre (ici, chaque jour) est consacré à une personne proche du violoniste. Si les deux compères ont cette fois préféré faire un film classique plutôt que de l'animation, ils n'ont certainement pas oublié de baigner ce conte d'un univers graphique singulier, qui laisse le spectateur voyager à travers les époques et les moments décisifs de Nasser Ali. En effet, les décors n'ont pas l'air réels mais dessinés, certains personnages (ceux de Jamel Debbouze notamment) paraissent totalement loufoques, et s'harmonisent parfaitement avec cette dimension virtuelle. Paradoxalement à ce monde de féerie, on se rend compte que cette histoire est une véritable tragédie. D'abord parce que nous savons la fin dés le début (la mort de Nasser Ali), mais aussi et surtout parce qu'il s'agit principalement d'un amour impossible. Cet homme est le meilleur artiste de son temps car c'est Irâne, sa muse, qui l'inspire et lui donne l'envie de jouer. Si la forme du film est légère et assez enjouée, le fond quant à lui est bien plus grave et présente des personnages qui souffrent. En bref, la transposition de la BD vers l'écran n'a rien de révolutionnaire, mais il est cependant très plaisant de suivre cette aventure qui captive du début à la fin, et cela même si nous avions lu le livre avant.
J'avais aimé Persépolis, pour son contenu politique, inattendu dans une bande dessinée...
Là, dérouté par cette bluette poétique et parfois triviale, il me faut séparer la forme et le fond....
Le fond: je ne me suis pas vraiment intéressé à la belle histoire d'amour de ce musicien désespéré.
La forme elle, serait plutôt réussie. J'aime ce ton, poétique et impertinent. L'esthétique et un charme certain sont souvent présents. Les comédiens savent s'adapter à une façon de jouer, très particulière; comme une belle histoire qu'on raconterait à ses petits enfants !
L'histoire n'a pas passionné, le vieil adulte que je suis !