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g0urAngA
81 abonnés
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2,5
Publiée le 23 janvier 2013
Poulet aux prunes est un conte dramatique au ton fantastique. Malheureusement pour lui, les situations rencontrées ne relèvera jamais la platitude du récit. Malgré la bonne prestation d'Amalric et le côté esthétique très "Jeuniesque" de la réalisation, le film ne convainc pas vraiment...
A trop vouloir en faire, le film ressemble au final à un patchwork maladroit, manquant cruellement d'une direction artistique cohérente, à l'image de la direction d'acteurs, qui sont souvent en roue libre. Des lors ce qui aurait pu être un joli conte poétique se transforme en fourre tout manquant cruellement d’âme et ne procure que l'ennuie le plus profond malgré des intentions louables. Soporifique.
Quelle déception ! Je m'attendais à un film poétique empli de magie, et finalement la seule magie est celle que l'on trouvait dans la bande-annonce. Le film est très ennuyeux, on connaît déjà la fin (volonté du scénariste-réalisatrice) dès la quinzième minute, donc du coup on se soucie encore moins du sort du pourtant excellent Amalric. Seules quelques scènes drôles (la vision des USA dans une petite séquence sortie de nulle part, ou la présence de Jamel dans un "bazar") mais surtout de l'ennui, et une histoire non-intéressante.
Un film envoûtant où on se laisse aller à la douce mélodie qu il nous chantonne, entre le conte et le film l enchantement s opéré. L histoire est un mélange humour et de tragédie , triste mais qui amuse pour autant., un hymne à la vie aux saveurs différentes tels un poulet aux prunes, ode au temps et a l amour et l art la musique qui font vivre le cœur de notre héros .. Un coup de chapeau à la réalisation , l esthétisme du film de l image.nostalgie d un Téhéran d'une autre époque tel le génial Persepolis, celui-là est dans la même veine mais un cran en dessous.moins intelligent et dénonciateur mais pour autant celui-là est plus inventif et soigne flirtant avec la bd. Amalric est très bon dans son robert il est très bien seconde. Il apparaît quand même certaines lourdeur sur la longueur et certains dialogues et passages ne servent pas à grand chose. N empêche le film vaut vraiment le coup d'œil.
Hélas, la magie n'était pas au rendez-vous. De superbes images, une belle inventivité dans les animations, des décors magnifiquement retravaillés, d'excellents acteurs .... mais je me suis ennuyée. La structure narrative m'a parue bancale : sous prétexte de ne pas faire bêtement chronologique, la mise en scène ne nous livre le personnage principal que par bribes et dans le désordre. Résultat (bien inhabituel) : il m'a laissée indifférente et détachée. Dommage.
Un joli conte sous forme d'intrigue, interprété théatralement et mis en scène façon Jeunet. Jamel Debbouze apporte une touche de fantaisie avec beaucoup de qualité comme toujours. Un dépaysement.
Excellente adaptation cinématographique malgré les nombreux écueils qui menaçaient une telle entreprise. L'univers graphique est de toute beauté, les images animés et réelles se mélangeant harmonieusement. Pas de temps mort et un format assez plaisant. Un Mathieu Amalric égal à lui-même, c'est-à-dire troublant et développant un jeu très fin. Pour finir, une ambiance musicale de toute beauté qui constitue finalement la vraie force du film. Evidemment, la prévisibilité (voulue) de l'histoire, la malheureuse double apparition de Jamel Debbouze et quelques autres maladresses viennent quelque peu obscurcir la bonne impression que le spectateur peut avoir, malgré tout le plaisir est là.
Des auteurs de "Persépolis", on attendait mieux que ce conte à la poésie kitsch et aux trouvailles visuelles inégales. Mais le montage à la fois éclaté et linéaire séduit au détour de certaines séquences.
Je vais être un peu dur avec ce film. J'aime beaucoup Marjane Satrapi et ses bandes dessinées. Son humour est à l'image de son coup de crayon : simple, enfantin, malicieux, drôle, sensible. « Persépolis » est une très grande bande dessinée et une réussite cinématographique, un véritable et excellent dessin animé. Et « Poulet aux prunes » a les qualités de « l'univers Satrapi » : c'est une très belle histoire d'amour contrarié dans les meilleurs moments du long métrage, doublée d'une peinture sociale de l'Iran de la deuxième moitié du XXème siècle fort convaincante. Mais c'est bien là le problème : ce film est inégal, malgré d'indéniables sommets. Il faut bien le dire, on s'ennuie poliment la majeure partie du temps, et l'on a du mal à trouver Mathieu Amalric sympathique... Tout droit sorti des films d'auteurs franchouillards chiants à mourir (pardonnez-moi l'expression), il plombe le long métrage par son humeur dépressive et suicidaire. Je ne me souviens plus trop de la bande dessinée originale, mais je l'avais plutôt bien appréciée dans mon souvenir. Prendre Amalric pour jouer le rôle principal était osé, mais un acteur inconnu aurait été sans doute préférable tant il en fait trop. Le film ne tourne plus qu'autour de lui, et les personnages secondaires peinent à ressortir. Le résultat est que l'on a de la peine à ressentir quoique ce soit pour les personnages et ce qui se trame à l'écran. « Poulet aux prunes » devient alors un long métrage tout à fait artificiel, aussi factice que son éclairage à la Jean-Pierre Jeunet. Bref, et ça me fait mal de le dire : sans âme. C'est vraiment dommage. Car quelques passages valent le détour : l'irruption inattendue d'Azraël, l'ange de la mort, incarné par un Edouard Baer méconnaissable, et surtout les moments avec Golshifteh Farahani, qui crève l'écran. Quelques éclats de lumière d'un diamant brut, malheureusement bien terne...
les plans et les lumières sont de qualité et l'originalité de la mise en scène est assez attrayante. Mais le film n'a aucun rythme. trop de longueur, de scènes molles entre quelques moments intenses.de bonnes idées et beaucoup d'émotion mais gachées par ce manque de rythme.
Pour ce conte fantastico-poétique qui aborde intelligemment ce sujet assez délicat qu'est la mort, Marjane Satrapi & Vincent Paronnaud avaient toutes les clés en main pour nous donner matière à rêver. Un casting idéal qui réunit de grands noms du cinéma d'ici et d'ailleurs, comme Mathieu Amalric (décidement très à l'aise dans le genre un peu décalé), Edouard Baer, Maria de Medeiros, Chiara Mastroianni ou encore Golshifteh Farahani plus une réalisation douce, harmonieuse, agréable et poétique qui multiplie les trouvailles et regorge d'idées originales (beaucoup aimé la séquence avec Azraël). La narration en voix-off est également astucieuse, et comme toujours, sert énormément les intérêts du film. Tout ça mélangé à un peu d'humour et d'émotion, le résultat ne peut qu'être à la hauteur des ambitions des deux auteurs. Sauf que... sauf que d'humour & d'émotion, il n'y en a pas "un peu", il y en a "trop peu". La réalisation pourtant imaginative, se met au service d'une histoire dont le déroulement se révèle assez superficiel et surtout sans rythme. Du coup, les bonnes interprétations des comédiens font pâles figures devant un traitement approximatif d'un film qui pourtant, m'avait gagné d'avance mais qui laisse sur la faim. Un petit bonus pour la musique assez jolie.
On ne fait pas un film comme on fait une BD. Pour l'avoir ignoré, Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud nous délivrent un film ennuyeux accumulant les maladresses pendant plus d'une heure : voix off omniprésente peinant à masquer les mauvais raccords entre époques, mise en scène quasi inexistante, acteurs mal dirigés pour la plupart poussifs, voire à côté de la plaque, tels E. Baer et J. Debbouze dans des scènes complètement ridicules, dialogues frôlant souvent la mièvrerie (mais ça, on l'avait déjà vu dans Persepolis). Miraculeusement, les auteurs se découvrent enfin une écriture cinématographique dans le dernier quart d'heure, réussi, qui laisse entrevoir ce qu'aurait pu être ce film. Au rayon des bons points, on note également des décors réussis, une belle photo, et surtout et une belle musique interprétée par Renaud Capuçon.
Un très beau film porté par un casting de choix. Cette histoire est vraiment belle, il y a ici un savoureux mélange de drame et d'amour, de désespérance et de passion. J'ai aussi était frappé par le visuel du film qui est très singulier et qui colle parfaitement avec le récit. Je ne me suis pas ennuyé un instant, le film prends son temps, a un rythme bien à lui, provoque chez nous de l'émotion. Sincèrement j'ai vraiment été bercé par ce film, sans prétention mais vraiment à "déguster" sans modération.
Persepolis était provocateur, très politisé, et fortement autobiographique. Pour son deuxième film, Marjane Satrapi s’entoure encore de ses fidèles (dont Vincent Paronnaud) et signe une histoire beaucoup plus légère, entre émotion et clins d’œil bien glissés, le tout en décalage. Brillant, touchant, hypnotisant, Poulet aux Prunes déroute et peut également ravir.