Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
willyzacc
78 abonnés
1 544 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 4 novembre 2011
Comme beaucoup l'ont déjà dit, une très belle forme, mais un fond vide, et l'on commence à regarder l'heure au bout de 30 minutes.. Pas facile de passer à la prise de vue réelle.
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 25 septembre 2023
Que de regrets pour cette passion dèvorante du grand oncle de Marjane Satrapi pour une femme et son instrument de musique! Contrairement à "Persepolis" (2007), les acteurs sont rèels avec une rèalisatrice qui puise dans ses souvenirs de jeunesse! On s'ennuie souvent dans la première heure où tout se mèlange beaucoup trop avant la dernière partie, bouleversante! Lorsque ce « Poulet aux prunes » finit plus ou moins par se concentrer sur la relation entre Nasser Ali Khan et Irâne, cette dernière ètant promu comme le catalyseur de ce conte, c'est trop tard, l'histoire (triste) touche à sa fin! Eh oui quel dommage que cette rèflexion sur la vie et sur l'amour soit aussi dècousue, d'autant plus que Mathieu Amalric arrivait à rendre palpable ce patchwork cinèmatographique d'homme qui perd tous ses espoirs face à une Golshifteh Farahani magique à chaque plan! On peut toujours dècouvrir la BD qui, paraît-elle, est meilleure que le film...
Si Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud ont pour particularité de beaucoup s'adapter eux-mêmes, force est de reconnaître qu'ils le font avec inventivité et grand talent ! Il y a beau avoir quelques petits loupés, l'ensemble est un tel ravissement visuel, un tel plaisir de narration qu'on ne prête guère attention aux faiblesses de-ci de-là. Narré comme un conte à l'ancienne mais de façon étonnamment moderne, « Poulet aux Prunes » fait preuve d'une surprenante vivacité (surtout concernant une œuvre où la mort est omniprésente!), faisant appel aux différents genres hollywoodiens pour offrir une œuvre totalement inclassable, peuplé de personnages inoubliables (celui de Chiara Mastroianni est hypnotisant, Golshifteh Farahani bouleversante), parvenant constamment à se renouveler pour se conclure sur une magnifique histoire d'amour, spoiler: et entièrement muette, s'il vous plaît ! Celle-ci, digne des plus beaux mélos hollywoodiens, est incontestablement le morceau de bravoure d'un film sans doute imparfait, mais proposant tellement de qualités devenues rarissimes au cinéma que j'ai été sous le charme pratiquement du début à la fin, aussi bien du point de vue « simple spectateur » que purement cinéphile... Bref, si je comprends qu'on reste insensible à ce genre d'expérience, la magie a presque totalement opéré sur moi : encore une très belle réussite des auteurs du magnifique « Persepolis ».
Après le mémorable Persepolis (2007), il était normal que l’on attende avec beaucoup d’impatience le nouveau film du duo Satrapi/Paronnaud, qui adapte une fois de plus la bande-dessinée éponyme de Marjane Satrapi (qui s’inspire d’un membre de sa famille). Au programme de ce Poulet aux prunes (2011), contrairement à leur précédent film, celui-ci n’a pas été entièrement réalisé en animation, essentiellement en prises de vues réelles, le film se permet tout de même d’incorporer des séquences en animation, notamment afin d’offrir de magnifiques paysages. Le film en lui-même souffre de plusieurs choses à la fois, malgré une durée de 90 minutes, il a le dont d’ennuyer, faute à des personnages qui peinent à nous passionner et à nous intéresser à leur sort, ajoutez à cela une mise en scène des plus amorphe, en fin de compte, ce qui nous pousse à rester jusqu’au générique de fin, ce sont à la fois les acteurs (dont Mathieu Amalric), les décors reconstitués dans les studios de Babelsberg (dans la banlieue de Berlin, où fut tourné Metropolis - 1927). Et bien évidemment, l’élément principal du film, la pièce maîtresse, c’est sa B.O, tout bonnement envoûtante, poétique et mélancolique, composée par un Olivier Bernet inspiré. Un magnifique voyage qui aurait mérité un tout autre traitement, d’où un léger goût amer en fin de projection.
Navrant.Après le mémorable "Persépolis",le passage pour Marianne Satrapi et Vincent Paronnaud au film en prises de vues réelles était attendu,et fait flop.Visiblement,plus intéressés et attirés par le 9ème art que par le 7ème,les deux réalisateurs livrent un conte persan,qui ressemble plus à un luxueux livre d'images qu'autre chose.Un violoniste perdant littéralement le goût à la vie,qui s'enfonce dans la dépression et le rejet de ses proches.Ce personnage est très antipathique tant on le sent peu désireux d'évoluer,et même la présence énigmatique de Mathieu Amalric ne parvient pas à le sauver.Ensuite,notons que le récit n'est guère accrochant,avec cet onirisme permanent de supermarché et ce mélange des genres pour le moins indigeste.Si l'on comprend l'incursion de quelques images d'animation,que viennent faire là des parodies de sitcom ou de filmfantastique!Résumons:entre éparpillement d'une histoire bizarre et kitsch à tous les étages,"Poulet aux prunes" est trop singulier et nombriliste pour être cautionné.
Naturellement on attendait Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud au tournant après le succès public et critique de Persépolis (couverts de prix et de nominations). Malheureusement le passage du format animé à la prise de vues réelles se fait dans la douleur et n’est guère convaincant. La forme est réussie mais cela ne suffit pas à faire un grand film... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
J'avais beaucoup aimé "Persepolis". Dire que j'ai été déçu par "Poulet aux prunes", des mêmes auteurs, est donc, pour moi, une évidence. Pour raconter ce qui, somme toute, est un conte, tiré d'une BD assez ancienne de Marjane Satrapi, ils ont abandonné presque complètement le dessin animé pour un cinéma, certes en "chair et en os", mais avec un traficotage d'images qui rappelle un peu "Amélie Poulain". Certains pourront prétendre que ce film est très riche dans la mesure où il aborde un tas de genres différents. Personnellement, j'ai profondément regretté ce manque d'unité : on passe de la farce au mélo sentimental, de la comédie plus ou moins sociale au drame. Pour moi, rien de tout cela n'a marché, à part le mélo sentimental avec cette histoire d'amour raté entre le musicien Nasser Ali Kahn (Amalric) et la sublime Irâne (Golshifteh Farahani, déjà appréciée dans "A propos d'Elly" et "Si tu meurs, je te tue"). Pour tout dire, je me suis assez copieusement ennuyé au point que, dans ce film qui décompte les jours de 1 à 8 et dont on sait qu'il se terminera le 8ème jour, j'attendais chaque fois avec impatience qu'on passe au jour suivant (sauf quand il y avait Golshifteh Farahani à l'écran)! La musique d'Olivier Bernet fait partie des bonnes choses de ce film, avec, au violon solo, rien moins que Renaud Capuçon.
La vie d'un joueur de violon en Iran n'est pas forcément un sujet très motivant pour un spectateur... et pourtant ce film est original et bon du début (même si le scénario peine à décoller) jusqu'en sa toute et émouvante fin. Véritable OVNI dans le paysage cinématographique français, cette oeuvre est avant toute chose visuelle, chose rare dans un cinéma assez pâle et fade dans sa grande majorité. Ce film est narré comme un conte, rien qui ne ressemble à un biopic fictif allant de la naissance du personnage principal jusqu'en sa mort, et use de tous les artifices pour nous immerger dans un monde très proche de la littérature, depuis cette photographie hésitant entre le cartoon et les images d'Epinal, l'imagerie des vieilles cartes postales, jusqu'en ces véritables essais cartoonesques, ces éclatements de couleur collant à chacun des récits qui y est fait ; cette débauche d'effets criards mais parfaitement réussis ne pouvait plaire à tout le monde... surtout pas à la classieuse Académie des César... Mais Poulet aux prunes n'est pas qu'un simple artefact visuel débordant gratuitement de beauté, c'est également un scénario bouleversé, complètement atypique, se permettant une narration mélant le passé, le présent et le futur, n'hésitant pas à dévoiler la fin pour nous éloigner du véritable sujet du film : une histoire d'amour complexe et sublime qui trouvera sa raison d'être et expliquera la raison d'être de ce film. S'il n'est pas véritablement fantastique, Poulet aux prunes introduit le personnage d'Azraël, symbole de la Mort et, tout de même, narrateur du récit, et reste visuellement très proche d'une fantasy orientale. Les personnages secondaires, justement, y sont tous superbement décrits dans des histoires en aparté, la réalisation y est fougueuse et contribue au ton de l'oeuvre, ton à part que les acteurs adoptent avec une immense joie ; un très beau film à découvrir.
Sans atteindre l'excellence de "Persepolis" ce "Poulet aux prunes" a tout de meme un gout tres savoureux. Un film poétique et fort touchant. Mathieu Amalric y est juste excellent. A voir.
Une imagerie niaise dans la lignée exacte d’Amélie Poulain, aux prétentions poétiques à mourir de rire, aux couleurs criantes voire vulgaires faussement esthétiques, à l’histoire tarabiscotée et étirée de manière roublarde pour masquer un propos totalement creux. Une étoile pour les acteurs (Mathieu Amalric en tête qui a dû beaucoup s’amuser mais il est bien le seul !) qui font leur métier consciencieusement dans ce salmigondis d’images et de sons censé faire pleurer Margot… En conclusion, une œuvre de faussaire mais une vraie arnaque !
Un violon, l'amour, l'art, le deuil, des choix, et ce souffle, ce soupir puissant qui inonde, convoque aux rires et aux larmes. Un conte persan, un second film enivrant, où le spectre de jeunet volète de ci et de là, et où, surtout, le duo de Persepolis impose et subjugue par son talent. Une salade de genres, de qualités et de frontières. Un grand film.
D'un bout à l'autre je dois dire qu'on se fout un peu de la vie de ce pauvre type, tout perdu qu'on est dans ce patchwork inégal mais surtout tellement dillué qu'on perd un fil qu'on a jamais pu attraper !
Il y a néanmoins des scènes à forte émotion, puissantes mais perdues dans tout ce fatras qui s'assemble tant bien que mal !
Si Marjane Satrapi, en compagnie de Vincent Paronnaud, ambitionne d’utiliser toutes les ressources du cinéma pour mettre en image les dérives oniriques et parfois fantasmagoriques du vieux musicien, le résultat n’est pas toujours visible à l’écran. Poulet aux prunes a quelque chose d’empesé et d’apprêté qui tient le spectateur éloigné. Surtout le film dans son esthétisme et la composition des cadres emprunte davantage aux codes de la bande dessinée qu’à ceux du cinéma, comme si les deux compères en abandonnant l’animation éprouvaient des craintes et des difficultés à faire un ‘vrai’ film. En clair, ils ne parviennent pas à trouver la forme adéquate à l’esprit de la bande dessinée et ce qui se voudrait hommage délicieux à la vie et à l’art se transforme en une succession de saynètes souvent laborieuses et peu inspirées, que le jeu de Mathieu Amalric, exhibant le même regard exorbité et ahuri tout au long de l’histoire, achève de plomber. Poulet aux prunes, s’il n’est pas indigeste, n’en demeure pas moins inconsistant.
Adapter au cinéma un conte où l'image et la lumière ont une importance cruciale est un vrai défi. Que les auteurs de "Persépolis" ont relevé haut la main. La magie un peu enfantine de l'univers, l'enchaînement aux accès de conte de fées, et la dureté de la réalité sont très bien rendus. Avec toujours une poésie qui parfume tout le film et lui donne un caractère particulier. Et l'histoire d'amour qui se cache derrière l'intrigue est véritablement émouvante. On sent que l’œuvre originale était le matériel idéale pour tout cet univers, mais son adaptation au cinéma n'a pas à rougir de la comparaison. Les acteurs sont tous très bien.