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Un visiteur
2,5
Publiée le 28 octobre 2012
Un film sans grande originalité.. Dommage car, la 1ere partie annonçait un film assez prometteur avec l'idée du trou sans fond et les différents évènements étranges qui surviennent malgré les différents clichés type film américain ( Aménagement dans un bled paumé, belle voisine du même âge qui possède une super piscine dans laquelle ses supers copains viennent s'éclater etc. ). Mais la 2nde moitié n'est pas à la hauteur de la précédente et l
J'ai beaucoup de respect pour Papy Dante (Les Gremlins, quand même!!!), mais là, ça sent la fin de carrière, le film de trop... Certes, le film n'est pas déplaisant à regarder. Mais que d'incohérences, que de facilités, que de faiblesses dans la direction d'acteur (je ne sauve que le tout jeune Nathan Gamble, assez naturel, et Teri Polo, convaincante en mère qui rame). Restent quelques décors vraiment sympas (l'usine désaffectée, la scène finale). Euh... et puis c'est tout!
Joe Dante c'est un style que certains trouveront suranné mais en tous cas rigoureux dans la mise en scène et la direction d'acteurs. Ce petit film étale son talent en ayant une approche quasi psychanalytique des peurs de chacun. Simple dans sa conception et dans sa réalisation, The Hole est suffisamment bien ficelé pour vous tenir en haleine jusqu'à la fin. Joe Dante oblige...
J'attendais depuis un moment le retour de Dante (après les master of horror) .
Il reste très fidèle à lui même dans ce film sans nous donner tout ce à quoi on s'attendait. Je suis plutôt déçu au final.
Je crois que le pire c'est le jeu d'acteur et certaines mimiques faciales des jeunots spoiler: (La pizza arrive,Dane la ramène à la cave en annonçant que le diner est servi et là Julie fait un truc super élégant et décalé avec sa bouche. Comment on peut laisser ça sur le final cut ?? )
Le principe du film est assez sympa, par contre on arrive pas à être totalement dans l'histoire. Dommage ça aurait pu faire un super film fantastique. On passe.
ce film a été tourné il y a 25 , 30 ans ,c'est trop rien de nouveau aujourd'hui mais trop bon pour les quanrantenaires comme moi , là on prend la machine à remonter le temps on mettant ce dvd , j'adore par nostalgie uniquement !!
A l'instar de John Carpenter avec "The ward", le retour de Joe Dante, autre gloire des années 80, ne se sera pas passé sans heurts. Oublié dans un placard depuis un moment, "The hole" aura vu sa sortie tardive entièrement éclipsée par celle du "Super 8" de J.J. Abrams, au sujet étrangement similaire. Ironie du sort, le film de Dante partage également le même défaut que celui d'Abrams, à savoir un aspect fantastique décevant. Car si la conception des deux films n'est absolument pas la même, le traitement du fantastique laisse dans les deux cas parfois à désirer, tant dans son manque d'originalité que dans sa mise en image, excepté lors d'une confrontation finale magnifique citant aussi bien "Beetlejuice" que "La nuit du chasseur", vision tortueuse et déformée d'un sombre passé familial revenu d'entre les morts. Handicapé par une mise en scène un brin télévisuelle et un budget qu'on imagine modeste, "The hole" reste d'une sincérité indéniable et, comme son cousin "Super 8", gagne des points dans le traitement de ses personnages, tous attachants et traînants de sacrées casseroles derrière eux. Sombre et parfois touchant, rappelant dans ses meilleurs moments "Explorers" et la série télé "Marshal et Simon" (deux anciens travaux de Dante), "The hole" , sorte de film d'horreur pour pré-ados, marque le retour timide d'un cinéaste généreux que l'on souhaite revoir très prochainement dans une forme olympique.
Tourné en 3D à l'époque où la post-conversion ( méthode consistant à convertir en 3D un film initialement tourné en 2D, beaucoup moins onéreuse qu'un tournage en 3D pour un rendu laissant souvent perplexe ) installait confortablement à l'affiche des films comme Le choc des titans ou Alice au pays des merveilles, The Hole ne put avoir la chance d'être distribué sur les écrans, et arrive donc chez nous directement dans les bacs. Une injustice qui est le fruit d'impératifs purement commerciaux, comme on en voit de plus en plus. Alors quid du dernier bébé signé Joe Dante ? The Hole est Un Super 8 de chambre qui pioche autant dans l'oeuvre du cinéaste que dans le cinéma familial des eighites, façon Amblin, assurant un divertissement plaisant, mais sans réelle prise de risque. Un film d'horreur à l'ancienne, trop balisé pour réellement convaincre, mais qui, sous son apparente inoffensivité, évoque les traumatismes de l'enfance avec une mélange subtil de frontalité et de pudeur ( maltraitance, deuil, figure du père irresponsable, solitude, foyer recomposé, adaptation...). Une légère déception, tant on attendait avec impatience le retour de Joe Dante ( dont le dernier film, Les Looney Tunes passent à l'action, datait de 2003 )
Affronter et exorciser ses peurs : un thème utilisé par Joe « Hurlements » DANTE dans un sens métaphorique pour réaliser un film fantastique prenant qui oscille intelligemment entre dérision et surnaturel pur. Ou comment allier le genre au second degré roublard sans jamais tomber dans le grotesque. On appelle ça l’expérience des anciens. DANTE est de ceux-là. Assurément.
Je me faisais un plaisir de retrouver Dante au cinéma après le passage "Masters of horror" mais grosse déception au final. Le film n'est pas mauvais en soi mais ne procure pas de réelle surprise. Il aurait trouvé sa place comme épisode de "La quatrième dimension" et à ce titre ressemble par certains points à l'épisode que Dante a réalisé pour ce film dans les annèes 80. Un peu comme le retour de Carpenter avec "The ward" il semblerait que les cinéastes de notre enfance n'ont plus leur place en 2012...
Presque rabaissé à l'état de légende des années 80, le réalisateur des Gremlins et de L'Aventure intérieure est pourtant revenu en 2009 nous livrer un onzième long-métrage qui fut malheureusement très sous-estimé. Sorti dans quelques salles Outre-Atlantique, il a fallu attendre trois ans pour le voir débarquer chez nous directement en DVD... Tourné en 3D, son nouveau film intitulé The Hole nous ramène pourtant à l'âge d'or des années 80, à l'ère des productions Spielberg où les héros étaient de jeunes enfants intrépides aux prises avec des évènements surnaturels. Nous retrouvons ainsi toute la patte de Dante dans cette mésaventure fantastique finalement très peu ancrée dans son époque avec son patelin inintéressant, ces résidences identiques, ces voisins accueillants et ces secrets bien enfouis. Nous suivons donc ici Dane et son frère cadet Lucas, obligés de déménager à nouveau afin de suivre leur nomade de mère. Au début réticents à l'idée d'habiter un quartier un peu trop calme, les deux garçons vont vite faire la connaissance d'une charmante voisine de leur âge ainsi qu'un mystérieux trou caché dans leur cave, noir, vide et sans fond, qui va leur apporter bien des misères... Dès lors qu'ils aient posé l’œil à l'intérieur, d'étranges évènements vont se produire, des hallucinations finalement bien réelles, des dangers bien mortels. Jouant avec la peur comme il le faisait si bien autrefois (on pense beaucoup aux méconnus Banlieusards), Joe Dante réussit à nous faire revivre ces aventures effrayantes où les enfants sont les héros, eux qui sont bourrés de craintes et d'illusions. Bien entendu, le long-métrage ne terrifiera que les plus jeunes mais arrivera sans problème à amuser les grands, ceux qui ont su garder leur âme d'enfant bercée par les années 80. On ne comprendra donc pas vraiment pourquoi The Hole fut aussi mal desservi, le film étant certes bien loin des récentes productions du genre mais pourtant bel et bien entraînant.
Ma note tient compte du fait que je ne fais pas parti du public visé à savoir: les pré-ados. Ce n'estpas ironique ni insultant. Dante reprend toutes les idées des films de mon enfance. On reconnaitra Poltergheist, Ca, L'Expérience Interdite et Freddy. Mais je pense que pour un jeune gamin de 12 ans, ce film sera toujours dans un coin de sa tête lorsqu'il ira dans le sous sol de sa maison.