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JimBo Lebowski
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3,0
Publiée le 20 juillet 2016
Niveau divertissement horrifico-fantastique c’est efficace, ça ne cherche pas nécessairement à être trop sombre donc au moins le film se démarque un peu de ce qui se fait par wagon depuis une dizaine d’années, et je pense que Joe Dante y est pour quelque chose, donnez ce projet à un quidam il te sort un truc vulgaire, là on note une certaine fraicheur plutôt plaisante avec en prime un trio de jeunes acteurs qui a le mérite d’exister. Après je suis moins fan des plans fait pour la 3D et de cette dernière partie qui plombe l’effet recherché, surtout que c’est assez expéditif voire sorti du chapeau, pourtant l’histoire avait réussit à se tenir jusque là, dommage tout de même, par contre j’ai beaucoup aimé les effets en stop-motion, ça ajoute un côté old school qui fait plaisir.
Dommage que le retour de l'un des cinéastes importants des années 80 ne se fasse qu'en direct to video. Il faut dire que son style reste très ancré à l'époque de son succès. Mais c'est parfois dans les vieux pots que l'on fait les meilleures crèmes et ce "The hole" n'a rien de honteux. Il s'agit d'un film d'épouvante efficace jouant la carte de la nostalgie.
Malgré certains défauts (baisses de rythme manifestes, personnages clichés), le savoir-faire du réalisateur des « Gremlins » demeure intact, sauvant le long-métrage in extremis. Joe Dante reste ainsi fidèle à son style narratif, métissage du film familial et du métrage fantastique pouvant se montrer assez effrayant avec pas grand-chose mais beaucoup de métier, ce qui peut alors convenir à tout style de public, même si on aurait souhaité plus d’audace.
Joe Dante revient aux affaires avec un petit film d'horreur passé inaperçu. Certes, les moyens ne sont pas là et les acteurs sentent bon l'amateurisme mais le scénario se tient, le réalisateur nous faisant le coup du "CA" de Stephen King (le roman, pas la bouse télévisuelle). Un sujet assez flippant où chacun peut se demander en regardant le film quelle est la chose qui nous fait le plus peur, et ce que nous ferions face à celle-ci.
Il est peut-être un peu fainéant de résumer la qualité d'un film par sa simple cohérence avec le reste de l'oeuvre de son auteur, mais il faut bien avouer que "The Hole" est la preuve que Joe Dante (contrairement à beaucoup de ses contemporains) n'a rien perdu de sa sincérité et de sa générosité. Au-delà de la simple nostalgie de l'époque Amblin, il signe ici un fabuleux conte de maturité qui permettra à ses protagonistes de vaincre leurs peurs les plus personnelles. La demi-étoile qui manque, c'est pour dire que je ne l'ai même pas vu en 3D !
The Hole ou le retour du tant attendu Joe Dante. Les années ont pourtant passées mais notre cher et tendre Joe n'a pas perdu de sa superbe. Le film conserve toujours un côté old school, le côté banlieusard tout en restant effrayant. De plus, la conclusion se révèle être originale et non dénué de sens. Un bon film fantastique à l'ancienne ...
Joe Dante a déjà été plus convaincant dans sa carrière, mais il livre avec THE HOLE 3D un divertissement familial tout à fait sympathique. Malgré des personnages manquant cruellement de charisme et un scénario bien trop classique, le film reste visuellement léché et sincèrement généreux. Si vous avez gardé une âme d'enfant, vous passerez un bon moment devant ce bon petit film fantastique old-school.
On ne va pas refaire la filmographie de Joe Dante, qui a réalisé de petites perles dans les années 80, et qui à en croire l'expérience de The Hole, est resté assez nostalgique de cette période. Ici, l'idée pouvait être bonne, tout tourne autour d'une famille moyenne Américaine, et autour des enfants, et d'un mystérieux trou dans la cave de la maison. Le but n'est pas de faire un film d'horreur, d'ailleurs beaucoup de scènes se passent en plein jour, on fait mieux pour créer une ambiance morbide, le film s'adresse donc, à tous publics, alors on joue sur les peurs, mais sans réellement vouloir faire peur. Donc, tout est tiède, voir réchauffé, sans parler du jeu des jeunes acteurs qui ne sont pas vraiment bons. Difficile de retrouver le succès et, de captiver, mais on en voudra pas trop à son réalisateur qui nous a offert un brin de nostalgie.
Ca commence inévitablement par une famille monoparentale qui déménage... et ça vire forcément à l'épouvante douce. Avec toutes les grimaces scénaristiques qui vont avec : jolie voisine, ados traumatisés, cave inquiétante, bruits sous le lit, fantômes... Mais il va falloir aller voir plus loin que les apparences : le pitch est par ailleurs formidable, le scénario avance avec une logique implacable, tel un bon vieux film des années 80, avec les clins d'oeil "à la Joe Dante", à la fois dans les tonalités colorées, la musique, le thème, les dialogues, les personnages, les situations et les références (Freddy Krueger, Godzilla...). Une histoire de fantôme qui trouve ses marques et s'avère plus originale qu'il n'y parait, de par ce mystère qui attise la sympathie et grâce à un double thème plutôt bien senti (jouer sur les peurs des protagonistes) qui épaissit l'oeuvre. C'est un film d'épouvante à l'ancienne, presque familial, dans la lignée des Gremlins, qui transforme ses défauts en sorte d'hommage . Le final permettra au film de définitivement prendre son envol ; de ses propres ailes. Dante est toujours aussi à l'aise avec sa caméra, s'amusant comme un fou et rendant son film très aérien, léger. Il ne bouleversera pas l'histoire du genre mais sa vision est un pur plaisir pour qui aime à retrouver certaines saveurs d'antan. .Mais pour la génération de maintenant qui penseront trouver un film d'horreur ou un remake de "the hole", se trompe complètement. Et moi c'était pour tant le cas. J'ai donc cherché une autre vision afin d'apprécier le film un minimum. On va dire que c'est sorti trop tard, pour un ensemble qui aurait fonctionné il y a 20 ans...^^. Mais pourquoi pas (du moment que l'on sait que l'on restera devant quelques choses de soft et légèrement vieillot^^ (je me comprend)).
Dante revient avec une petite serie b très classique pour ne pas dire trop classique. On a un peu l'impression qu'il a voulu la faire juste pour rappeler au monde qu'il existait en adaptant une trame simple, codifié et sans surprise. Cependant aussi basique soit-il, The Hole bénéficie du métier de Dante en terme de mise en scène et de ce côté là, le film est une réussite. Il emballe ces scènes de frissons avec brio et montre que le "papy" n'a pas perdu la main.
3 gamins découvre un trou mystérieux sans fond dans leur cave, des choses bizarres se produisent alors; ce teenage movie assez simpliste avec des acteurs pas trop convaincant se suit sans trop de frayeurs et de surprises, mention au clown taré qui rappelle chucky. Mettez la lumière quand vous aller dans votre cave.
A l'instar de John Carpenter avec "The ward", le retour de Joe Dante, autre gloire des années 80, ne se sera pas passé sans heurts. Oublié dans un placard depuis un moment, "The hole" aura vu sa sortie tardive entièrement éclipsée par celle du "Super 8" de J.J. Abrams, au sujet étrangement similaire. Ironie du sort, le film de Dante partage également le même défaut que celui d'Abrams, à savoir un aspect fantastique décevant. Car si la conception des deux films n'est absolument pas la même, le traitement du fantastique laisse dans les deux cas parfois à désirer, tant dans son manque d'originalité que dans sa mise en image, excepté lors d'une confrontation finale magnifique citant aussi bien "Beetlejuice" que "La nuit du chasseur", vision tortueuse et déformée d'un sombre passé familial revenu d'entre les morts. Handicapé par une mise en scène un brin télévisuelle et un budget qu'on imagine modeste, "The hole" reste d'une sincérité indéniable et, comme son cousin "Super 8", gagne des points dans le traitement de ses personnages, tous attachants et traînants de sacrées casseroles derrière eux. Sombre et parfois touchant, rappelant dans ses meilleurs moments "Explorers" et la série télé "Marshal et Simon" (deux anciens travaux de Dante), "The hole" , sorte de film d'horreur pour pré-ados, marque le retour timide d'un cinéaste généreux que l'on souhaite revoir très prochainement dans une forme olympique.
Il est regrettable de voir Joe Dante réduit à faire des petits films pour une modique somme, car vu son talent il mérite mieux que cela. "The hole" est bourré de défaut, mais si il n'avait pas le savoir faire de Joe Dante il n'existerait même acteurs sont mauvais, les personnages sont peu intéressants, visuellement c'est affreux ( la pellicule reste le meilleur support ) l'histoire est un peu longue et c'est surtout un film anachronique. Il aurait très bien pu sortir en 1986. Pour ceux qui aiment les films de la Amblin ( les goonies, gremlins ) ça passera. Côté réalisation rien à redire, c'est du Joe Dante, on retrouve ses thèmes fétiches de l'enfance difficile, du noyau familial, de l'imaginaire, on a même droit à des effets spéciaux à l'ancienne ( parfois ). "The hole" c'est un trip nostalgique ou Joe Dante nous sort le best of de sa filmographie passé. A réserver surtout aux fans.
Tourné en 3D à l'époque où la post-conversion ( méthode consistant à convertir en 3D un film initialement tourné en 2D, beaucoup moins onéreuse qu'un tournage en 3D pour un rendu laissant souvent perplexe ) installait confortablement à l'affiche des films comme Le choc des titans ou Alice au pays des merveilles, The Hole ne put avoir la chance d'être distribué sur les écrans, et arrive donc chez nous directement dans les bacs. Une injustice qui est le fruit d'impératifs purement commerciaux, comme on en voit de plus en plus. Alors quid du dernier bébé signé Joe Dante ? The Hole est Un Super 8 de chambre qui pioche autant dans l'oeuvre du cinéaste que dans le cinéma familial des eighites, façon Amblin, assurant un divertissement plaisant, mais sans réelle prise de risque. Un film d'horreur à l'ancienne, trop balisé pour réellement convaincre, mais qui, sous son apparente inoffensivité, évoque les traumatismes de l'enfance avec une mélange subtil de frontalité et de pudeur ( maltraitance, deuil, figure du père irresponsable, solitude, foyer recomposé, adaptation...). Une légère déception, tant on attendait avec impatience le retour de Joe Dante ( dont le dernier film, Les Looney Tunes passent à l'action, datait de 2003 )