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Un visiteur
2,5
Publiée le 13 février 2011
Film d'épouvante sympathique comme joe Dante sait les faire, une réalisation à l'ancienne, le manque de budget le destine plus pour la TV que pour le cinéma. 2.5/5
Les recettes utilisées par Joe Dante dans ce film pour nous faire frissonner ne sont pas nouvelles. Mais comme un bon artisan ( on lui doit notamment les 2 Gremlins ou encore "Small Soldiers"), il connaît tout les trucs et sait tirer les bonnes ficelles pour nous tenir en haleine et nous empêcher de nous ennuyer pendant la durée de cette série B plutôt réussie.
Malgré un casting très disney, le début du film laisse espérer une vraie ambiance dans le genre de "Ca". Malheureusement le film ne va jamais jusqu'au bout de son idée et revient toujours dans les girons de la comédie pré-adolescente. Le film n'est pas déplaisant mais ne va pas bien loin ; l'ambiance musicale est exceptionnellement ratée.
Sous The Hole se cache autre chose que le résultat visible, résonnent les échos d’une partition plus ample et satirique, gît un réalisateur illégalement muselé et maintenu dans l’obscurité. On voit son œil, d’ailleurs, l’œil de Dante comme remonté des Enfers. The Hole est un appel à l’aide à l’âge des teen movies insipides et des productions horrifiques ultraviolentes ; c’est l’expression d’un artiste qui tire sa révérence. Rien ne fonctionne vraiment dans ce film mais c’est volontaire : les acteurs jouent assez mal, le scénario accumule les poncifs, l’image est, pendant les deux tiers, d’une platitude incroyable… Qui dit Dante dit références cinématographiques donc références il y a, énumérées et posées là. La sous-intrigue avec la voisine et sa jeune amie évoque L’expérience interdite, l’affreux voisin Freddy, le miroir Contact, le policier Terminator 2 qui aurait croisé Sixième sens, le placard et son clown Poltergeist. Tout un cinéma que le réalisateur affectionne, auquel il a parfois pris part. Car le cinéma désormais est ailleurs, n’est plus à Hollywood. Ce qui en reste est à l’état de lambeaux, morceaux d’un puzzle monochrome mal assemblés. L’art nouveau brille dans le dernier tiers du film : une fois les ampoules brisées et les lumières éteintes, on entre véritablement dans le cœur artistique, dans une prophétie délivrée par Dante. Ce sifflement paternel n’évoque-t-il pas le thème du Labyrinthe de Pan, composé d’ailleurs par un Javier Navarrete crédité au générique ? La partie cauchemardesque finale ne s’imprègne-t-elle pas d’un surréalisme et expressionnisme revisités ? Avec The Hole, Joe Dante rédige son testament cinématographique, son musée de cire où se trouve collectée une mémoire cinéphile doublée d’une croyance. Celle en un renouveau du cinéma de genre, à chercher ailleurs que dans les pâles productions actuelles qu’il dénonce si bien.
Pas terrible. Ça commençait pourtant bien avec cette scène où l'on voit (et pas les personnages qui tournent le dos à la télé) ce que les jeunes ont filmé dans ce trou béant, et l'apparition du clown qui donne droit à des clins d’œil à "Gremlins" du même réalisateur. Mais après ça part dans une explication ma foi pas très surprenante et à des scènes pas effrayantes pour le spectateur mais aussi pour les personnages qui ont vraiment l'air de n'avoir peur de rien (le petit a la phobie des clowns mais quand il voit un pantin-clown marcher tout seul, il ne crie pas et n'est pas affolé du tout; la blonde qui voit le fantôme d'une petite fille dans les toilettes d'un bar mais qui se contente de dire au mec: "bon viens on se casse j'en ai marre" ^^). On se dit que si eux n'ont pas peur ben nous non plus! Le seul effet gore est raté et la fin pas inoubliable du tout. Dommage.
C'est pas mal, je regarde souvent les films avec ma petite soeur de 16 ans, et je confirme c'est tout à fait un film qui plait aux ados.toutes les caractéristiques sont réunis, une petite amourette entre voisin en prime!Les jeunes jouent bien surtout le ptit gamin blondinet, il est chou! Dommage qu'on ne voit pas plus de scènes extérieures, on les voit toujours dans la cave ou en intérieur :(, même quand ils vont quelque part, on voit le départ de chez eux et l'arrivée.
Le scénario, la mise en scène, le suspense ... tout est raté dans ce film. Même les personnages ne sont pas "charismatiques". On s'ennuie tout au long du film. Et la fin c'est n'importe quoi ! C'est plus un téléfilm d'après midi qu'un film.
Pitoyable teen movie qui oscille entre la sitcom gnangnan et l'horreur à deux centimes qui ne ferait pas peur à un gamin de huit ans. Comment peut-on produire des films aussi ridicules et aussi nuls ? La seule explication qui vient à l'esprit est que ça ne coûte pas cher. Trois acteurs de seconde zone, tournage en studio, le producteur a probablement rentabilisé son opération...
C'est sûr que Joe Dante n'a plus les mêmes moyens et encore moins les mêmes ambitions que dans les années 80, mais j'avoue que j'ai trouvé un certain plaisir à regarder « The Hole ». Certes, le public adolescent est visé avant tout, le scénario manquant clairement d'ambition sur la durée, les promesses initiales n'étant en définitive que très partiellement réalisées. Mais bon, le papa des « Gremlins » reste quand même nettement plus habile que d'autres, que ce soit pour évoquer ce « trou de l'Enfer » (dont la découverte est d'ailleurs un joli moment) ou par sa capacité à (relativement) éviter les « jump scares », offrant un regard assez juste et pas trop lourdingue sur les relations familiales et les angoisses de cet âge si particulier. On a même droit à un décor quasi-expressionniste du plus bel effet dans la dernière ligne droite, malheureusement légèrement noyé dans une histoire de père violent assez caricaturale. Je ne vais donc pas non plus vous la faire à l'envers : une vraie impression de déjà vu à plusieurs reprises et une œuvre qui aurait pu être infiniment plus complexe et perturbante. Mais bon, au moins y a t-il quelques idées, un vrai savoir-faire, de jolies trouvailles visuelles... Indulgent ? Probablement. Mais l'indulgence, ça se mérite aussi, et ne serait-ce que pour les quelques qualités évoquées précédemment, jeter un œil à l'intérieur ne peut faire de mal.
The Hole réunit beaucoup d’ingrédients pour faire un bon film au genre Fantastique orienté ados. Ces trois jeunes acteurs se débrouillent plutôt bien devant la caméra, intéressants et curieux, ils découvriront un trou sans fin dans la cave de la nouvelle maison. Le rythme est bon et va crescendo jusqu'à réussir quelques jumpscare et moments atypiques réussis. Pas de sang, pas de gore, l'histoire possède une bonne dose de Fantastique limite flippante. Une fin propre qui ne déçoit pas.
Thriller fantastique, réalisé par Joe Dante, The Hole est un bon long-métrage. L'histoire nous fait suivre Susan, une mère célibataire emmenageant dans une nouvelle maison avec ses deux adolescents Dane et Lucas. Les frères ne tardent pas à découvrir que dans la cave de leur nouvelle demeure se trouve une mystérieuse trappe donnant sur ce qui semble être un trou sans fond. Avec l'aide de leur voisine Julie, ils vont tenter de comprendre ce phénomène défiant toutes logiques. D'étranges phénomènes commencent alors à se produire dans la maison. Ce scénario nous plonge, pendant une heure et demie, dans une intrigue gagnant en qualité au fil des minutes. En effet, plus le récit s'enfonce dans les profondeurs de ce trou, plus il en ressort des choses flippantes et intéressantes. Le concept est bien exploité et traite avec intelligence la thématique des divers peurs propre à chacun. L'ambiance horrifique est une vraie réussite puisqu'elle parvient à être inquiétante. Tout cela donne lieu à des scènes marquantes dans lesquels les personnages se retrouvent hantés par leurs passé. Des protagonistes appréciables, interprétés par une distribution sympathique entre Chris Massoglia, Haley Bennett et Nathan Gamble pour les trois principaux. L'alchimie fonctionne bien entre ces jeunes aussi apeurés que curieux. Ils sont encadrés par Teri Polo qui incarne la mère de famille. Tous ces rôles entretiennent des échanges évoluant au fil du temps, notamment le rapport entre les deux frères. Ils sont soutenus par des dialogues de bonne facture. Sur la forme, la réalisation de Joe Dante prend de l'ampleur au fil du temps. Sa mise en scène nous gratifie de passages stressants et d'un visuel effrayant aux effets spéciaux convaincants. Ces images sont accompagnées par une b.o. appréciable signée Javier Navarrete. Ses compositions alarmistes sont en totale accord avec le ton du propos. Ce véritable cauchemar s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à The Hole, qui, en conclusion, est un film tout à fait honorable, méritant le coup d'œil.
Un film moyen qui aurait pu être mieux, le début est bon mais au fur que ça avance on est confronté à des scènes parfois absurdes et même ridicules comme celle avec le clown et c'est là qu'on se rend compte que le film cible plutôt un public jeune et d'adolescent parce que bon rien ne m'a fait peur dans ce film.
Devenu tricard auprès des studios après le bide (injuste) de "Les Looney Toons passent à l'action", J. Dante survit grâce à des participations à "Masters of horror" et quelques petits films tournés sans budget avec des acteurs inconnus et qui ne sortent que rarement en salles. Un peu comme J. Carpenter quoi. Içi, l'histoire est basique et propre à de multiples interprétations vu son thème mais se révèle efficace, avec des ados supportables (une vraie prouesse actuellement) malgré des acteurs au charisme déficient. On frissonne légèrement jusqu'à un dénouement sombre mais un peu mou où le manque de moyens et un découpage peu emballant se ramasse un peu malgré toute sa puissance significative. C'est donc un Dante en mode mineur certes mais c'est essentiellement à cause d'un manque de thunes mais sinon, il renvoie aux oubliettes tout ce que le cinéma fantastique actuel nous offre comme frissons frelatés.