Je n'ai pas crû une seule seconde à cette histoire, d'emblée. Les acteurs font ce qu'ils peuvent mais dans le fond probablement qu'ils n'y croient pas non plus. Les dialogues sonnent faux, sont creux, et bien souvent peu crédibles. On se surprend à penser 'ah ça c'est du grand n'importe quoi'. Pas grand chose de vraiment transcendant dans le scenario et du coup je me suis bien ennuyée. Bon, cela étant dit, on a quelques belles images de l'Australie, mais payer 6 euros pour cela, hum bof. Certains dans la salle n'ont pas tenu jusqu'à la fin...
Film qui pouvait laisser penser à la base, en raison de son scénario tiré par les cheveux, à un navet de premier ordre, Perfect Mothers surprend dès les premières minutes. On sent tout de suit qu'on a affaire à un grand film, tant par le jeu des acteurs ou par la mise en scène plus que judicieuse. Le cadre occupe une place prépondérante dans l'architecture d'ensemble du film, si bien qu'on peut être amené à y déceler un aspect métaphorique (l'omniprésence de la mer et le bruit continuel de la lame symbolisant l'exotisme de la situation, ou son caractère jouissif). LA photographie est à couper le souffle et participe grandement à la construction du tableau. Enfin, last but not least, le jeu des acteurs est tellement touchant ( mention spéciale à Naomi Watts, qui livre une prestation grandiose) qu'on se laisse aisément emporter par l'histoire émouvante et passionnelle des deux mères et de leurs fils. A noter que la relation mère-fils n'est que rarement abordée, et laisse plutôt place à la relation ambiguë entre les deux meilleures amies, ou celle encore plus dérangeante ( et en cela passionnelle jusqu'à la moelle ) entre les garçons et les "mères de l'autre" respectives. Anne Fontaine signe certainement ici l'un de ses films les plus aboutis. Et selon moi un des plus beaux films de cette année jusqu'à lors.
Les grandmothers originelles de Doris Lessing ayant déjà été liftées en «two mothers » sous la caméra d’Anne Fontaine, pourquoi diantre vouloir les requalifier perfidement de « Perfect » dans leur version « Française » ? Quitte à bidouiller le titre sans même le traduire, autant choisir « Sea, sex and sons » pendant qu’on y est (Je sais, je ne suis certainement pas être le premier à y avoir pensé !)…Le court roman de Madame Doris étant dépourvu de toutes fioritures superfétatoires, le film lui emboîte fidèlement le pas et est débarrassé de toutes ces contingences bassement matérialistes voire morales auxquelles le commun des mortels est confronté au quotidien. Du coup les mamans sont aussi belles que les plages idylliques de la Nouvelle Galle du sud où elles se prélassent à longueur de journée, et leurs Apollons de fistons aussi bien charpentés que les grandes maisons d’architectes dans lesquelles le sulfureux quatuor amoureux évolue et roucoule en quasi huis clos. Sûr que le sujet est casse-gueule et que ça doit faire tousser dans les chaumières (ou dans les défilés du moment) une certaine frange conservatrice de la population…Mais il ne faut pas oublier que l’idée a germé dans la tête d’une respectable vieille dame, prix Nobel de littérature de surcroit, certes plutôt féministe et progressiste, et que le film a le mérite de mettre sur la table un sujet épineux voire tabou : A-t-on le droit d’aimer à vingt-cinq ans d’écart ? A fortiori quand les jolis postérieurs aujourd’hui poilus et musclés que ces dames convoitent sont ceux qu’elles ont dû voir langé, torché et talqué par leur copine quelques années auparavant ? Il faudrait être sacrément hypocrite pour penser que c’est un problème sociétal nouveau et que les Cougars et autres MILF sont des néologismes du XXIème siècle inventés pour refléter le déclin d’une civilisation dépravée et décadente. (Cf. avant Doris Lessing, Colette et son chéri, Charlotte Brontë et Jane Eyre, Harold et Maude, Colleen McCullough et ses oiseaux qui se cachent pour mourir, etc. la liste littéraire serait bien longue, même si bizarrement la pilule passe mieux quand c’est l’homme qui est l’aîné.).Le film quant à lui est beau, sobre, esthétique, dénué à mes yeux de perversité malsaine avec des actrices magnifiques qui assument sans fard leur maturité assassine et deux jeunes acteurs au zénith de leur éphémère fraîcheur. On n’est jeune qu’une fois mais on s’en souvient toute sa vie dit l’adage…C’est bien-là notre malheur qui conduit à cette dérive, à cette recherche d’un bonheur passager où l’on élude l’avenir incertain vers lequel semble se conclure le film…Beau, mais un chouia long, trop utopiste et parfois mou, d’où cette notation nuancée.
Une histoire d'amour particulière et parfois dérangeante , tout ceci pour arriver à une réflexion personnelle de chaque spectateurs à la vision de ce film .
magnifique images, intensité des émotions et superbes actrices : anne Fontaine est une formidable cinéaste qui ose traiter des sujets forts et originaux tout en fournissant un cinéma de belle
j'ai trouvé ce film et malgré le sujet qu'il traite d'une extrême beauté.....si cet "échange" peut paraitre malsain et à quelques moments dérangeants, il s'agit bien d'amour malgré la situation et la différence d'àge et les conventions.j'ai beaucoup aimé...
Où comment vouloir faire du transgressif, du choquant tout en lissant le récit et en offrant une image la plus esthétique qui soit. On voudrait nous interpeller avec ces deux mères qui sortent chacune avec le fils de l'autre, seulement ça ne tient pas vraiment la route : les deux jeunes sont des apollons, et les mères sont tout bonnement des canons de beauté. Étant donné que n'importe qui à la place de chacun des personnages craquerait pour succomber au plaisir et qu'il n'y a pas de situation de suspense, quel est l'intérêt de ce film ? On nous sort un catalogue qui sort de l'office de tourisme australien avec deux villas d'architecte installées sur une plage paradisiaque déserte, des intérieurs design, des gamins surfeurs... Les facilités scénaristiques s'enchainent avec le mari d'une mère qui est décédé et celui de l'autre qui veut partir pour Sydney (alors qu'il vit dans un lieu que 99% de la population mondiale rêve d'obtenir). Ça tourne en rond, ça parle de sexe sans montrer un seul bout de fesse, et malgré quelques bonnes blagues, le film pêche dans l'atteinte d'un climat dramatique qui devrait nous figer dans nos fauteuils. Le long-métrage manque en fait cruellement de crédibilité, de spontanéité et fait faux, tout simplement.
Un très beau film, touchant sur un sujet difficile traité avec pudeur et délicatesse, sublimé par le jeu des acteurs, leur beauté ainsi que celle des paysages. Le thème a priori est choquant mais ainsi traité, on n'a pas envie de les juger, on les comprend ... Ils savent qu'ils ont "franchi la limite" mais l'amour, le désir, la passion sont plus forts que tout, plus fort que les doutes, que la morale, que la conviction de transgresser un interdit ... et en dehors de cette histoire un peu trouble, c'est quelque chose qui parle à quiconque a jamais Aimé ...
le premier coup de gueule, ce sera pour l'andouille qui a débaptisé le film two mothers pour le requalifier de perfect mothers;..je ne comprendrai jamais qu'on mette des titres en anglais aux films diffusés en France, et encore moins qu'on enlève le titre original en anglais pour en remettre un autre en anglais ! le coup de gueule terminé, reste un film assez inclassable, quelquefois ennuyeux, mais soigné, une histoire pas facile à rendre belle, une robin Wright excellente, des dialogues pas toujours intelligents, des situations désincarnées, voire superficielles...mais qui finalement parviennent à donner à l'ensemble un certain charme. rien de torride, au contraire...si les situations ne sont pas toujours crédibles, l'histoire qu'Anne Fontaine raconte l'est assez, et l'on peut croire au bonheur et à la douleur de ces deux femmes qui tombent dans le piège de la passion avec des hommes qui ont l'âge, et pour cause, d'être leurs fils...
Peu et Beaucoup à la fois. Peu car oui on sait quand allant voir le film on va voir de l'inceste mais je ne m'attendais pas à aussi loin (trop loin) et aussi quelques longueurs à la mise ne marche.
Beaucoup car au final on va voir ce film pour voir la fin, comment cela se finit-il ? Finalement la globalité du film tient la route et comme déjà dit dans deux nombreux commentaires les paysages de l'Australie donnent juste envie d'y être, et les Acteurs sont justes d'une beauté rarement filmée. Bref reflexion et amour pour un film atypique qui vaut le détour quand même.
Un film qui laisse des traces...de part son sujet bien sur, difficile à comprendre, à admettre, de la part de ces mères, on est presque dans une histoire d'inceste, sans en être pourtant, mais plutôt malsaine... Deux histoires d'amour tellement étonnantes, que du coup on trouve les 1eres scènes mal jouées et puis au fil du film on comprend pourquoi ces 2 femmes si fusionnelles, installées dans cette belle vie, acceptent de vivre cela, du coup leurs jeux ainsi que celui des garçons nous les rendent plus crédibles, tout en continuant à nous mettre des frissons, et donc à nous poser tout un tas de questions. Les personnages, les lieux, sont bien sur de toute beauté, paradisiaque et pourtant il n'y a pas que dans ces familles privilégiées qu'on peut trouver de telles situations...
J'avais hâte de le voir et je suis déçue. Moi qui m'ennuie rarement, j'avais plutôt hâte que ce film finisse, ce qui explique, peut être, que la fin du film m'ait plu :-) Pour l'ensemble, c'est plutôt plat, sans intérêt et sans émotion